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Dimanche dernier, je prenais le départ du Movistar Half Marathon de Madrid. Même si je n’ai pas pu finir ma course à cause d’une barrière horaire intermédiaire dont je n’avais pas connaissance, il m’a semblé important de quand même rédiger ce compte-rendu. Ne serait-ce que pour prendre le temps d’apprécier les progrès faits et d’analyser les points à améliorer. Mon objectif derrière cette course était principalement de reprendre de bonnes habitudes d’entraînements après ma coupure hivernale. En effet, après ma Saintésprint, j’ai été prise d’une grosse lassitude et j’ai eu beaucoup de mal à repartir à l’entraînement avant mi-janvier.
Ainsi, ce semi-marathon de Madrid était pour moi une façon de renouer avec un entraînement régulier. Plus que la performance, ce que je voulais, c’était avoir une condition physique suffisante pour kiffer ma course. Sauf qu’il me manquait quelques données pour établir une stratégie véritablement efficace.
Mon retour sur le Semi-Marathon de Madrid
Sensations de Courses
Arrivée la veille, le retrait des dossards se fait très rapidement. Je vois avouer que je reste un peu sur ma faim du coté des exposants sur le village départ. Beaucoup de discounters, et assez peu de vrais stands. Le seul stand qui retienne vraiment mon attention est celui personnalisant les chaussures de running. Mon inquiétude commence à monter quand je vois plus en détails le parcours… et surtout le dénivelé associé. C’est à ce moment-là que je réalise que le parcours sera beaucoup plus technique et exigeant que prévu. Je m’inquiète un peu de ma capacité à respecter la barrière horaire.
Sur le règlement, seule la barrière totale des 3h était mentionnée. J’essaie de me renseigner un peu du côté des bénévoles présents. Mais impossible de trouver quelqu’un parlant suffisamment bien anglais pour comprendre mes questions. Je dois avouer que je me couche avec cette petite inquiétude, sachant que j’ai prévu de faire les 5 premiers kilomètres tranquillement, car en faux plat montant.
À 9h, je suis dans le SAS de départ, attendant patiemment de m’élancer. Il fait déjà bon. Je sais que je risque d’avoir chaud en fin de parcours. Je me sens relativement bien, les jambes ont envie d’en découdre. Même si je reconnais qu’avec le changement d’heure, je serais bien restée dans mon lit un peu plus longtemps.
9h35, le départ est lancé ! Et cela part très vite. Je me rends très rapidement compte que les Madrilènes n’ont pas peur des faux plats. De mon côté, je préfère rester sur une allure plus lente afin d’être sûre de ne pas griller toutes mes forces dès le début. Une allure constante autour des 8-8’30/km. Un cardio qui reste bas. Le premier kilomètre passe relativement facilement. Je m’arrête pour boire quelques gorgées de ma boisson d’effort avant de repartir rapidement. Je fais exactement la même chose sur le second kilomètre.
Dès le troisième kilomètre, je sens que le « pourcentage » du faux plat s’accentue un peu et que ça tire plus dans les jambes. Vraiment le dénivelé et moi, nous ne sommes pas copains ! Je ralentis mais je refuse de marcher. Je garde ma stratégie de boire tous les kilomètres, car je sais que je vais avoir besoin de toutes mes forces pour finir et ne pas trop subir ma course. Cependant, ces 5 premiers kilomètres me passent interminables. Cette longue ligne droite est sans fin.
Très rapidement, je me retrouve toute seule, avec juste la voiture balais derrière moi. La rue est came, vide et silencieuse. Cela fait très bizarre. Je regrette de ne pas voir d’autres coureurs pour m’accrocher à eux et me lancer emporter par leur énergie. Finalement, la fin de cette ligne droite est en vue et je peux enfin faire demi-tour. Je me dis que le plus dur est derrière moi. Je boucle ces 5 premiers kilomètres en 44 minutes et 25 secondes. Je suis un peu au dessus des temps de passage que j’avais envisagés. Mais j’ai préféré jouer la sécurité sur cette première portion.
Dans un premier temps, je me dis que j’ai eu raison de rester tranquille, car malgré tout, je sens que ce faux plat a laissé quelques traces. Les jambes sont lourdes et j’ai du mal à relancer alors que je suis censée attaquer une partie descendante. Je décide alors de maintenir la même allure que pendant ces 5 premiers kilomètres, le temps de récupérer un peu. Et qu’à partir du 7 ème kilomètre, j’augmenterai pour rattraper le « temps perdu ».
Et effectivement au 7ème kilomètre, je me sens mieux et j’augmente un peu mon allure. Même si je me rends compte que cette fameuse portion descendante, ne sera pas aussi descendante que cela. Et surtout qu’il y aura encore pas mal de petites relances à faire. Tanpis je serre les dents et je continue d’avancer.
Sauf que… au km 7,5, la voiture balais me rattrape et un homme à l’intérieur me dit « Too slow, you stop now ». Autant dire que c’est l’incompréhension totale. Oui, je suis lente. Oui, je suis la dernière de la course. Mais, la barrière horaire n’est-elle pas de 3h pour boucler la totalité du parcours ? Les policiers coupent la rubalise et ouvrent les routes à la circulation automobile devant moi. La course est finie pour moi après seulement 7,5km et 1h06.
Ce que j’en retiens
On ne va pas se mentir, je suis très frustrée de la façon dont s’est déroulée cette course. J’ai comme l’impression d’avoir été coupée en plein élan. De ne pas avoir pu aller jusqu’au bout de moi-même. Même si je le reconnais, le parcours était beaucoup plus fourbe et exigeant que ce à quoi je m’attendais. Ce n’est pas un parcours où j’aurais pris beaucoup de plaisir à courir, tant j’ai des difficultés dès que je ne suis pas sur du plat. Le dénivelé est vraiment un point sur lequel je dois progresser, car cela me met un coup d’arrêt à chaque fois.
Je regrette de ne pas avoir eu connaissance avant de ces barrières horaires intermédiaires. Car j’aurais adopté une autre stratégie de course. J’aurais essayé de courir plus vite cette première portion. Cependant, je dois être honnête : l’exigence du parcours et sa difficulté technique auraient rendu difficile le respect de ces barrières horaires intermédiaires à mon niveau. Je regrette de ne pas avoir pu aller plus loin dans ma bataille, même si je ne sais pas si j’aurais pu remporter cette fameuse bataille.
En effet, le parcours de ce semi-marathon est composé uniquement de faux plats et de relances. Il n’y a aucune portion de réellement plate sur laquelle récupérer. Il est vraiment très exigeant. Je ne pense pas qu’il soit adapté pour des coureurs lents ou pour un premier semi-marathon. En revanche, pour ceux qui ont l’habitude de cette distance ou qui ont envie de se challenger, il est parfait. D’autant que malgré sa difficulté, le parcours reste très beau dans les rues de Madrid.
Le point positif, c’est que malgré la difficulté, j’ai réussi à courir l’ensemble de cette première portion en m’arrêtant seulement tous les kilomètres pour boire une ou deux gorgées de ma boisson d’effort. En effet, devant les températures annoncées, je suis partie avec ma ceinture bidon. Mais également une petite bouteille à la main. L’idée était de commencer par cette bouteille et de la jeter une fois vide pour avoir les mains libres.
Ainsi, pour éviter de faire des fausses routes, je devais m’arrêter et marcher pour boire… Hormis ces moments d’hydratation, j’ai réussi à continuer de courir, même si l’allure a baissé au fur et à mesure. L’autre point positif est un cardio qui est resté relativement bas à 160 bpm de moyenne. Ce qui prouve que mes efforts du côté de l’endurance fondamentale de ces dernières semaines commencent à porter leurs fruits.
Bref, du positif et du négatif dans cette course. Et surtout un semi-marathon en off prévu dans les prochaines semaines pour me remettre de ma déception et prendre ma revanche !
Mon partenariat avec Finishers
Pour cette course, j’ai eu la chance d’être invitée par Finishers qui a pris en charge mon dossard, le transport et l’hébergement. Ce qui augmente d’autant plus ma frustration de ne pas avoir pu finir cette course. J’ai comme une impression de ne pas avoir rempli ma part du contrat. À savoir te faire vivre de l’intérieur cette expérience qui s’annonçait magique.
Mais qu’est-ce que Finishers ? Il s’agit d’une plateforme en ligne avec pour vocation de référencer un maximum de courses (sur route, trail, et triathlon) en France comme à l’étranger. Je pense que comme moi, tu as déjà eu du mal à trouver une course. Les calendriers que tu peux trouver sur Internet sont souvent incomplets. Chaque semaine, Finishers ajoute de nouvelles courses à son moteur de recherche pour te permettre de trouver celle qui te convient, ou tout simplement te faire découvrir de nouvelles courses dont tu ignorais l’existence.
En tant que partenaire de la course, Finishers s’est occupé de mon hébergement. Et j’ai eu la chance d’être logée au Rafael Atacho Hoteles. Un autre partenaire de la course. J’étais avec les athlètes professionnels, leurs staffs et tous les sponsors. Autant dire que j’ai beaucoup apprécié discuter avec toutes ces personnalités. Au-delà de ça, l’hôtel était relativement bien placé, à 25 minutes à pied du départ (en marchant très tranquillement) et m’a apporté tout le confort que l’on pouvait attendre d’un hôtel 4 étoiles : une chambre très spacieuse, un lit plus que confortable, une baignoire dans la salle de bains (fortement appréciée après la course !), un restaurant à la nourriture variée et un personnel très attentionné. Entre les réveils très tôt et le changement d’heure, j’ai apprécié le calme de l’hôtel pour me reposer. Vraiment un très bon point.
Carnet "Mes plus belles courses"
Le carnet de courses est un outil indispensable pour les coureurs passionnés qui souhaitent garder une trace de leurs souvenirs de course. Conçu pour vous permettre d’enregistrer toutes les informations importantes de vos courses, ce carnet est idéal pour ceux qui souhaitent se rappeler des moments forts de leur progression.
Avec une page dédiée pour coller votre dossard, vos photos préférées ou tout autre souvenir, vous ne perdrez plus jamais la trace de vos courses passées. Vous pourrez également écrire des notes sur chaque course, afin de vous souvenir des conditions météorologiques, de vos ressentis ou encore de vos performances.
Je reviendrai pour ma revanche !
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