C’est parti ! Me voilà lancée dans l’aventure de la prépa marathon pour la première fois avec pour objectif de franchir la ligne d’arrivée le 09 avril prochain en pas trop mauvais état et en ayant kiffé au maximum ! Pas de chrono, finir ce marathon de Paris sera déjà une sacrée performance ! Ma seule volonté : prendre un maximum de plaisir dans la préparation de ce challenge  ainsi que le Jour-J !

Et oui, après les 10 km et les semis (ok, le semi puis le 10k si tu connais mon parcours 😉 ), je me lance sur l’épreuve mythique du marathon… Celui de Paris sera mon premier…

Et je dois t’avouer que je suis aussi excitée que terrifiée à l’idée de me lancer dans cette aventure. Ma principale crainte étant « est-ce que je suis vraiment capable physiquement d’encaisser  42 km et plus de 5 heures d’effort ? N’ai-je pas un peu surestimé mes capacités actuelles et ma marge de progression ? Mais surtout n’est-ce pas un peu prétentieux de vouloir affronter  le marathon de Paris alors que je n’ai pas été capable de gérer les 20 km de Paris en octobre dernier ? ».

Bref, j’appréhende un peu cette nouvelle aventure car j’ai peut-être sous-estimé l’ampleur de ce challenge. Mais je sais que je vais mettre toutes les chances de mon côté pour réussir. Je ferais de mon mieux pour relever ce défi qu’est le marathon de Paris…

Marathon de Paris : la nécessité d’être encadrée

Et comme je me suis parfaitement rendue compte que j’avais atteint mes limites et que j’avais besoin d’être guidée pour pouvoir progresser, j’ai demandé à Yoann que tu connais déjà de m’encadrer. Nous allons travailler ensemble pour que je sois capable de tenir la distance sans me blesser et d’encaisser tous ces kilomètres, sans trop souffrir. J’insiste sur le « sans trop souffrir » car au vue de ma vitesse actuelle et de mes temps sur semi-marathons, je suis partie pour plus de 5h30 d’efforts…

À lire : Gainage : le Defi de Yoann ExoHealthFit

Ce qui est énorme. Mon corps va-t-il être capable de le supporter ? J’ai déjà été capable d’encaisser 3 heures de course et 23,5 km. C’était pour la course Eiffage du Viaduc de Millau. Aujourd’hui, l’objectif est de me faire dépasser les 30km et de voir jusqu’où je peu tenir, et ce toujours sans me blesser ou me dégoûter de la course à pied. Le reste dépendra de mes progrès d’ici Avril. Et avec Yoann, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que mes progrès soient les plus importants possibles.

Bref nous avons du travail qui nous attend… Nous allons nous concentrer sur trois points.

Points à travailler pour ce premier marathon

Marathon de Paris : la foulée

Tout d’abord, sur ma foulée. L’objectif ici de retrouver la mécanique naturelle de mon corps, que j’ai contrariée je ne sais pas trop pour quelles raisons, afin d’adopter une foulée beaucoup plus économique en énergie… Et je dois t’avouer que les mollets morflent avec cette nouvelle foulée depuis le début de la semaine ! Forcément, je ne fais pas travailler les mêmes muscles de la même façon ! Mon mantra « Courir bien avant de courir vite ! ».

C’est un peu frustrant de devoir ralentir, alors que j’avais péniblement réussir à prendre un peu de vitesse. Mais c’est essentiel. Un gros travail sur ma foulée et mes appuis m’attend donc. Objectif : une foulée rasante, et des appuis souples et légers. Je ne dois pas faire de bruits quand je cours, telle un petit chat qui ne doit pas réveiller la savane parisienne.

Autant te dire que j’ai pas mal de boulot en perspective ! À moi, les séries de montée de genoux dans les escaliers ! À moi, les sorties longues en mode tortue pour habituer le muscle à travailler dans la durée ! Et surtout, à moi, les séances de stretching quotidienne pour favoriser la récupération !

Marathon de Paris : le gainage

Tu sais à quel point je n’aime pas le gainage. Et pourtant, il va faire partie intégrante de ma préparation à partir de maintenant. Et ce, pour deux raisons. D’une part, parce qu’un corps plus gainé est aussi un corps plus résistant… Et d’autre part, parce que cela me permettra d’améliorer ma respiration… Je pourrais bientôt dire adieu à la petite tortue asthmatique !

Donc, le gainage … Essentiel, pas seulement pour parader avec un ventre plat l’été à la plage, mais aussi dans la vie de tous les jours. Un corps gainé est un corps qui résiste beaucoup mieux aux chocs. Pour achever de me convaincre de l’importance du gainage, le livre de Bernadette Gasquet « Abdominaux, arrêtez le massacre » est devenu mon livre de chevet… Je reviendrais plus en détails sur l’importance du gainage une fois que j’aurais terminé le livre, mais surtout compris tous les détails techniques…

En attendant, j’essaie de me forcer à faire 5 à 10 minutes de gainage tous les jours… Je veux que le coach soit content de moi 😉

Outre le gainage, la préparation physique générale (ou PPG pour les intimes) dans son ensemble est primordiale. J’allais deux à trois fois par semaine à la salle de sport. Donc cela ne devrait pas trop me poser de problèmes. Il va juste falloir que j’adapte le contenu de mes séances pour que cela s’adapte plus à la préparation de mon marathon de Paris.

Marathon de Paris : la souplesse

La course à pied ayant tendance à rendre aussi raide qu’un piquet, le stretching va retrouver une place importante dans mon entraînement. Car le stretching permet de faciliter la récupération, alliée à des séances d’auto-massage, et aussi d’améliorer la mobilité des hanches.

Si je dois cours souple et léger, j’ai besoin d’avoir un corps souple. Alors à moi, les séances de stretching ! Au passage, cela me permettra de faire de jolies photos pour Instagram (la fille qui ne vit que par les réseaux sociaux XD ) mais aussi de me ressourcer. Car les séances de stretching ont un effet apaisant sur moi : soit elles me réveillent le matin et me mettent de bonne humeur, soit elles me permettent de mieux dormir le soir…

Elles ont aussi le pouvoir de me faire retrouver une bonne posture. Jusqu’à présent, je travaillais tous les jours derrière un ordinateur et j’avais tendance à me tasser sur ma chaise. Bon, je n’aurais plus ce problème à partir du 16 janvier #newjob .  Mais les séances de stretching resteront essentielles !

Bref, je suis prête à me lancer dans cette aventure, dans la préparation du marathon de Paris aux côtés de Yoann. Je suis persuadée que nous ferrons du bon travail ensemble ! Et le marathon de Paris, ce sera « fingers in the nose » !

J’ai choisi Yoann parce que je sais qu’il va me faire travailler sur mes points faibles et qu’il ne me lâchera pas tant que je n’aurais pas assimilé ce qui me fait défaut ! Bref, Yoann, je te l’ai dit, tant que je râle, c’est que tout va bien !

 

Et toi, quels sont tes challenges sportifs pour cette année ?

 

Retrouve Yoann sur :

 

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24 réponses

  1. Bravo pour le défi marathon j’ai le même ! C’est une belle aventure.
    Le gainage ….arf faut vraiment que je m’y colle sérieusement c’est en cours mais il faut s’y tenir et c’est pas évident car ce que j’aime c’est courir

  2. Salut,
    Je découvre ton blog (et j’ai pas encore eu le temps de tout lire). J’ai débuté la CAP en 2014. J’ai fait une bonne 15aine de courses depuis et je me suis aussi fixé comme objectif de finir un marathon cette année (Nantes pour ma part). Du coup, j’ai un peu les mêmes appréhensions que toi mais je me dis qu’avec une prépa sérieuse et avec le fond acquis depuis ces deux dernières années, ça passera. Et puis quand on voit les réactions des gens à l’arrivée d’un marathon, on se dit que ça a l’air d’être tellement énorme que ça mérite vraiment de tenter d’aller au bout.
    Alors bon courage pour ta prépa ! Et pour le marathon derrière.

  3. Trop bien !!! Je te souhaite une bonne prépa, cela ne va pas être facile (comme n’importe quelle prépa marathon) mais tu vas y arriver et tu vas nous faire un super marathon de Paris, j’en suis sûr. En tout cas, je vais suivre ça de près 🙂

  4. Une foulée rasante ça veut dire le moins d’amplitude verticale possible ?
    Hâte d’avoir ton retour sur le livre et le gainage ^^
    Ca y est Margaux s’est mise sérieusement au gainage ? Quotidiennement tu fais plutôt ca le matin ou le soir ?
    Pour le renfo tu sais comment adapter ton programme ? Je vais commencer à regarder de mon cote les exercices a privilégier, les muscles à travailler et les machines associées. Je suis nulle dans ce domaine j’y connais rien lol
    Bonne prepa en tout cas je vais suivre ca de pres. Et j’espere que oui ce marathon sera « fingers in the nose » !

    1. ouaip. Pour le moment, je travaille en amplitude réduite (de tout petits pas) pour bien bosser mes appuis et une fois que c’est bon, je retrouve une amplitude normale. Lors des courses, je vous faire bouger le curseur en fonction de l’objectif, de la fatigue et du terrain… Le tout étant de s’économiser au maximum quand c’est dur et de lâcher la bride quand tout va pour le mieux…
      5 min le matin et 5 min le soir;.. Je bosse à fond le gainage comme c’est mon gros point faible. Et j’essaie d’y penser quand je suis assise, ou dans les transports en commun…
      Pour le renfo, je suis les conseils de mon coach (encore et toujours !), à savoir exercices au poids du corps et en explosivité, pour brûler un maximum de gras sans prendre de volume musculaire…
      Merci 😉

  5. Je t ai découverte récemment et j aime bien ta philosophie. Je suis une vieille de 45 ans qui coure depuis une 10zaines d année. Peu de courses a mon compteur … Mais cette année il y a 1 marathon qui me fait de l œil… Ma crainte n est pas la course en elle-même, mais les entraînements a caser dans une vie quotidienne bien remplie entre mon boulot et les enfants. Je tente … On verra bien. Bravo a toi !!!! Et courage !

    1. Ravie de voir une nouvelle tête par ici ! Et 45 ans, c’est pas vieux ! (dit celle qui adolescente disait qu’on est vieux à partir de 40 ans XD ).
      Effectivement le plus compliqué c’est d’arriver à se dégager suffisamment de temps pour s’entraîner… J’aimerais te dire que quand on veut, on peut et que tout est une question de priorité. Mais ça, ça ne fonctionne que quand tu es seul. Dès que tu as une famille, ce n’est plus la même chose ! Et c’est pour cela, que j’admire plus les « fitmums » que les « fitgirls » 😉
      Bon courage à toi pour ta prépa !

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