Qu'attendre de 2023 ?

2023, c’est mon année ! Que puis-je espérer de cette nouvelle année qui commence sur le plan personnel, professionnel et sportif ? 

Qu'attendre de 2023 ?

En ce moment, je me pose beaucoup de questions. Mais des questions auxquelles je commence à trouver des réponses. Je suis dans une phase de grands bouleversements, j’ose enfin apporter les changements dont j’avais besoin. J’ai littéralement l’impression de commencer à me trouver. À trouver la femme que je suis vraiment au fond de moi. 

Les derniers mois ont été tout sauf faciles pour moi. Notamment sur un plan personnel. Je crois n’avoir été jamais aussi déçue par les gens que cette année. Le covid ne m’a pas fait du bien. Les confinements successifs m’ont imposé une solitude très lourde à supporter. J’ai commencé l’année en explosant émotionnellement. Un trop plein que je n’arriverais plus à supporter. Toutes les blessures que je pensais être cicatrisées se sont réouvertes. Et avec elles, mon manque de confiance en moi, mon syndrome de l’imposteur, l’impression de n’avoir ma place nulle part… Ce qui a été assez triste, c’est que pendant longtemps la seule chose dont j’ai été fière a été mon blog et la communauté que j’avais réussi à créer sur les réseaux. Ce qui ne faisait que renforcer mon envie de fuir la réalité. 

Parce que ma propre réalité ne me plaisait. Je voulais oublier que j’étais juste nulle en termes de relations sociales. Que j’ai très peu d’amis, à tel point que je n’ai pas fêté mon anniversaire depuis des années ou que je passe régulièrement le nouvel an seule. Que je n’arrive pas à trouver un amoureux, que j’ai l’impression d’attirer toujours les mêmes mecs toxiques qui ne veulent qu’un coup d’un soir. Que ma perte de poids ne donnait rien  et que je ne supportais pas mon corps. 

La fin de mon alternance a été à la fois une source d’excitation et d’angoisse. Excitation parce que même si ce que je faisais dans mon entreprise me plaisait, je ne suis pas faite pour le salariat et avoir un patron me pesait. Mais également d’angoisses. Allais-je réussir à lancer mon entreprise ? À trouver des missions ? À faire rentrer de l’argent ? Ne serait-ce que le strict minimum pour vivre ? Ou allais-je me planter comme lors de ma première tentative en 2018 ? 

Bref, tout cela combiné faisait que je passais de plus en plus de temps sur mes réseaux et mon blog. Parce que c’était vraiment la seule chose qui m’apportait une certaine fierté, une certaine satisfaction. Sauf que cela ne résolvait pas mes problèmes. Bien au contraire ! À essayer de les ignorer, je n’ai fait que les nourrir. Je n’ai pas eu d‘autres choix que de regarder la vérité en face au début de l’année. Cela n’a pas été des plus agréables. Mais nécessaire et salutaire. 

Et même si ces derniers mois ont été compliqués, douloureux, je suis heureuse du chemin parcouru. Car cela m’a permis de poser des mots sur mes maux, et d’avancer enfin dans la bonne direction. Aujourd’hui, j’ai soif de changements. Mais surtout je me sens prête à accueillir ces fameux changements. Principalement parce que je me suis longtemps sentie coincée. Coincée dans ma vie, coincée dans mon corps. Avec cette impression d’être coincée à mon corps et ma vie d’ado… 

J’ai énormément de mal à me sentir pleinement femme. Gamine, oui. Femme, non. C’est pourquoi j’ai envie et besoin que les choses changent. Afin d’avoir une vie qui me convienne totalement, dans laquelle je me sente bien. Tu as dû t’en rendre compte via mon instagram, j’ai déjà commencé une petite révolution dans ma garde robe (on remercie Vinted !). D’une part parce qu’un certain nombre de vêtements ne m’allaient plus du tout avec ma prise de poids. Et d’autre part parce que le style ne me convenait pas du tout et ne reflétait pas la femme que je suis (et que j’ai envie d’être).

Mais ces changements ne s’arrêtaient pas à ma garde-robe. Ils touchent tous les aspects de ma vie : de la gestion de mon argent jusqu’à ma skincare. Je ne supporte plus de ne pas être capable d’arrêter de me ronger les ongles, je ne supporte plus de rester négligée quand je bosse chez moi. Je ne supporte plus de ne pas être capable de tenir mon appartement en ordre, je ne supporte plus de ne pas être capable de gérer correctement mon budget… Bref, il y a un certain nombre de choses que je ne supporte plus et qui me donnent l’impression d’être coincée à un stade de ma vie. Stade plus que frustrant. 

Cette année, j’ai eu besoin d’être accompagnée par une psychologue. Suivi que nous avons renforcé ces dernières semaines, je dois l’avouer. Parce que je me suis sentie perdre pied. Je n’avais plus aucun contrôle sur rien, et cela me faisait très peur. Comment être l’actrice du changement dont tu as besoin dans ta vie si tu n’arrives à rien contrôle ? Ou du moins tu n’as aucun contrôle sur ce sur quoi tu as un impact.

Bref en 2023, je veux du changement dans ma vie. Je veux aller plus loin que tout ce que j’ai déjà pu commencer à mettre en place, tout en prenant plus soin de moi et de ma santé mentale. Parce que je ne veux plus être cette petit fille mal dans sa peau, qui s’excuse presque d’exister tant elle doute de sa légitimité. Parce que je ne veux plus que mon sourire soit une arme pour me protéger du monde extérieur et cacher ce que je ne veux pas que les autres voient… Je veux qu’il soit vrai… et qu’il atteigne à nouveau mes yeux…

Et toi ? Qu'attends-tu de 2023 ?

 

Si tu aimes cet article, épingle-le ! ⬇️

2 réponses

  1. Salut Margaux, bravo d’avoir tenu le coup en cette fin d’année difficile. Tu sais, je n’ai pas des masses d’amis et si je n’avais pas mon mec, je fêterais aussi mon anniv et le nouvel an seule… J’essaie de ne plus me juger ou d’avoir honte de ça. Et à chaque fois que j’en parle à quelqu’un, je sens que ça enlève un poids à la personne qui m’écoute. La vie est hard core de base, ça ne sert à rien de s’ajouter de la pression à la pression. De se juger sévèrement sous couvert de se fixer des objectifs. Je suis freelance aussi et au début, j’avais si peu confiance en moi, j’avais tellement « peur de moi » que je m’étais mis 150 règles à base de « marcher au moins 5 000 pas », voir « 3 personnes par semaine »… C’est seulement maintenant que j’ai trouvé mon rythme que je comprends qu’en plus de la pression immense et normale que représente le fait de créer son activité tous ces objectifs ne faisaient qu’ajouter des contraintes, de la pression et un sentiment d’échec.

    1. Effectivement, je me mets beaucoup de pression c’est quelque chose sur lequel je voudrais/j’ai besoin de travailler cette année parce que clairement ça me bouffe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.