Quand je pense que tout est parti d’une simple robe essayée dans un magasin… Le genre de robe juste magnifique, qui te va à ravir… Mais qui coûte un peu cher et dont tu ne sais pas à quelles occasions tu pourras la porter. Mais cela faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien dans un vêtement… Pire dans une cabine d’essayage ! J’ai vraiment hésité à la prendre. Parce que vraiment, je ne savais pas quand j’allais pouvoir la porter… Et laisser une robe magnifique dans mon dressing – même si j’ai eu la chance de l’obtenir via mon partenariat avec le Centre Commercial de Confluence – est un véritable crève-coeur. Puis, je me suis dis que les occasions de la porter, j’allais me les créer, plutôt que d’attendre qu’elles me tombent toutes cuites… Parce qu’au final, la vie, c’est oser. Oser prendre des risques, se créer des occasions, saisir les opportunités. Et non pas attendre que le temps passe. Du moins, c’est ma philosophie.

Être une actrice de sa vie... et non une simple spectatrice

Pendant longtemps, je me suis restreinte. Je n’ai pas osé. Oser sortir la robe à paillette. Pire, oser essayer la robe à paillette en magasin ! Parce que, bon de toute façon, à quoi bon ? Je n’ai pas osé avoir des rêves trop grands, par peur d’être déçue s’ils ne se réalisaient jamais. Je n’osais pas… et j’attendais. Sauf qu’attendre ne m’a jamais rendue heureuse. Au contraire, j’étais frustrée. Je sentais qu’il manquait quelque chose dans ma vie. J’avais l’impression que « jamais rien de bien ne m’arrivait ». Que les trucs cools, c’étaient toujours les autres qui les vivaient. Et surtout, je passe mon temps à me plaindre.

Comment être heureuse quand tu passes ta vie à regarder ce qu’il se passe dans celle des autres ? À te comparer sans cesse ? À dénigrer tes propres réussites ? Et à vivre avec cette boule d’envie et de jalousie au creux du ventre ? Clairement, c’était pesant. Puis, je ne sais pas, un jour, j’ai eu un déclic. Je venais d’entrer en 3ème année de licence à Toulouse. Une promotion très internationale, qui m’a permis de rentrer trois filles extras. Deux d’entre elles étaient colombiennes, la troisième norvégienne. C’était la rentrée, on se racontait nos étés. Moi, j’avais travaillé en tant que caissière dans une grande surface au cap d’agde. Elles avaient travaillé également. Mais surtout elles avaient pu voyager. J’ai littéralement envieuse devant les différents voyages qu’elles avaient pu faire.  Je voulais faire de même. Je voulais partir découvrir le monde et revenir avec des souvenirs plein la tête.

Hasard du timing, mais quelques jours plus tard, l’administration de l’école avait organisé une réunion sur les programmes Erasmus. Autant te dire que j’avais des étoiles dans les yeux. C’était ça la solution pour que je puisse voyager malgré mes moyens limités. J’en ai parlé de suite à mes parents. Autant ma mère a été de suite enthousiaste. Autant mon père l’a été beaucoup moins. C’était loin, cela pouvait coûtait cher… et surtout est-ce que j’allais être capable de supporter de vivre loin de ma famille pendant un an tout en réussissant mon année scolaire après mes 18 mois compliqués de classe préparatoire ? Cela a titillé quelque chose dans mon égo. Et j’ai voulu lui prouver que oui, j’étais capable de le faire. Pendant un an, j’ai monté mon dossier, j’ai cherché des bourses, j’ai cru en mon projet. Et voilà qu’en septembre 2014, je partais pour 9 mois à Prague en ayant réussi à trouver une chambre étudiante ainsi qu’une bourse me permettant d’être indépendant financièrement. Neuf mois certes loin de ma famille, mais qui m’ont permis de découvrir qui j’étais vraiment. Je suis tombée amoureuse de la course à pied (avec mon premier semi-marathon), je suis tombée amoureuse du voyage grâce aux différents petits weekends à Amsterdam, Bratislava, Vienne et en République tchèque… Et j’ai commencé à tomber amoureuse de la photographie et du blogging.

Mais surtout je suis rentrée en France, avec cette envie de vivre. Je ne voulais plus attendre que les choses arrivent comme par magie. J’allais les chercher. Et c’est ce que cette fameuse robe désigual à sequins m’a rappelé. Les occasions de vivre, c’est à toi de les créer. Parfois le hasard de la vie et des rencontres va t’en offrir naturellement. Mais pour la plupart, elles viennent de toi. Alors, cette robe est venue s’installer pour une période plus ou moins longue dans mon dressing. Parce que vraiment, je l’aimais trop. Et que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas trouvé un vêtement qui m’aille aussi bien !  Et les occasions de la porter, je me les créerais. Un date (maintenant y’a plus qu’à trouver le gars qui m’invitera d’abord au resto avant de m’inviter dans son lit…)… Une soirée entre amis. Une remise de diplôme… La ligne d’arrivée des 23 km du marathon du Mont-Blanc…

Comme dirait mon amie Apolline, il est temps de se prendre une overdose de vie. Et d’oser vivre pleinement. En ces périodes de fête de fin d’années, si je ne devais demander qu’une seule chose pour Noël, ce serait ça. Cette envie incompressible de vivre. De rêver grand pour emplir la tête et le coeur de souvenirs inoubliables. Vivre pour ressentir des émotions fortes, comme cette arrivée magique des 20km de Genève ou s’émerveiller du coucher du soleil depuis le Mont Veyrier.

J’attends beaucoup de choses pour cette nouvelle année. Clairement, cela va être une année de concrétisation. Notamment avec la fin de mon alternance. J’ai mis pas mal de choses entre parenthèses pour m’y consacrer pleinement. Parce que je voulais me donner les moyens de réussir. Mais dans cette dernière ligne droite, il n’est plus question d’attendre. Rencontres, voyages, sports, expériences, projets professionnels… Mais surtout vivre.

Et toi ? Es-tu prête à vivre ?

 

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