Mon équipement pour courir en hiver sans craindre la nuit, le froid et la pluie
Il n’y a pas de mauvaise météo. Il n’y a que de mauvaise tenue. Découvre ici mon équipement pour courir en hiver, quelles que soient les conditions météorologiques. Ni la pluie, ni le vent ni la nuit ne viendront à bout de tes entraînements hivernaux.
Sommaire
L’automne s’installe progressivement. Les journées ont déjà commencé à raccourcir. Et bientôt il faudra composer avec la nuit, le froid et le mauvais temps. Et à mesure que le thermomètre descend, ta motivation s’amenuise. En même temps, quelle idée que d’aller courir en plein hiver, entre le froid, le mauvais temps et la nuit ! Et pourtant, en s’équipant correctement, l’entraînement hivernal devient une partie de plaisir.. Si, si, je te l’assure ! Car il n’y a pas de mauvaise météo, il n’y a que de mauvais équipement !
Pour continuer à courir en hiver, il est primordial de s’équiper correctement, de façon à répondre à trois problématiques :
- une tenue efficace contre le froid
- mais aussi contre les intempéries (vent, pluie, neige)
- et des accessoires qui te permettent de voir et d’être vue (très important) dans la nuit
Ainsi, dans cet article, je te présente tout ce que j’utilise personnellement pour courir en hiver. Ce sont des tenues qui ont fait leurs preuves hiver après hiver.
Le bon équipement pour courir en hiver
Les trois règles à respecter
Ainsi, pour que l’entraînement reste un plaisir, il y a 3 règles à respecter, côté équipement :
- t’habiller avec la technique de l’oignon, tu feras. Selon la météo et la température, tu mettras différentes couches d’épaisseur en suivant le principe suivant : la première couche, celle qui absorbe la sueur. La deuxième couche, celle qui tient chaud. La troisième couche, celle qui protège du vent et/ou de la pluie (ou de la neige).
- les extrémités toujours tu couvriras. Par temps froid, c’est par les mains, les pieds et la tête que nous perdons le plus de chaleur.
- être bien visible par tous, tu seras. Vu et être vue, la règle de sécurité à ne pas oublier !
Une tenue adaptée aux températures
Bien entendu, il est important d’adapter sa tenue aux températures extérieures. Pour le bas, personnellement, je reste en short tant qu‘il fait plus de 10 degrés. Entre 5 et 10, cela va dépendre de l’intensité de ma séance (fractionnés en short, endurance fondamentale en legging). En-dessous de 5 degrés, je repasse en legging long. Soit un classique, soit un doublé polaire pour les grands froids ou les sorties trail dans la neige.
Pour le haut du corps, dans un premier temps, je mise toujours sur un tee-shirt manches longues, près du corps. Une première couche efficace qui en absorbant la transpiration permet de mieux conserver la chaleur. Rien de pire qu’un tee-shirt mouillée et glacé en plein hiver ! De nouveau, j’adapte cette première couche en fonction des températures : il s’agit très souvent d’un tee-shirt manches longues, dont l’objectif est d’évacuer la transpiration. Il n’y a rien de pire que d’avoir sa tenue humide de transpiration en plein run hivernal.
Vient ensuite la deuxième couche, celle qui tient chaud. Pour cela, j’alterne entre différents hoodies et secondes peaux bien plus épaisses. Cependant, quand il fait particulièrement froid, je rajoute une petite petite doudoune sans manches. Je dois avouer que c’est également un peu en fonction de ce qui est propre à ce moment-là 😅.
Et pour finir, la troisième couche, celle qui protège du vent et de la pluie. Souvent quand je rajoute cette couche, j’enlève la seconde couche. Car l’ajout d’une veste supplémentaire donne chaud. Cette dernière couche est facultative et s’adapte vraiment aux conditions extérieures : une veste coupe-vent et/ou imperméable pour lutter contre le vent et la pluie. En cas de très grosses pluies, ou de sorties longues sous la pluie, je privilégie une bonne veste GoreTex qui saura à la fois me protéger du vent et de l’humidité ambiante, sans pour autant se transformer en sauna.
Bien entendu, habitant à Lyon, je reste relativement avantagée côté météo. Et je n’ai donc pas à trop subir de conditions dantesques entre le froid et la pluie/neige pour continuer à courir en hiver. De plus, les tenues proposées ici sont adaptées à un entraînement sur bitume en ville. Si tu souhaites faire du trail, ou simplement courir sous la neige, lors d’un épisode de grand froid dans ta ville, il te faudra adapter ta tenue en conséquence :
- des chaussettes hautes (pour couvrir les chevilles) et épaisses
- des chaussures à crampons : oublie tes belles running à la semelle bien lisse, sauf si tu les pares de “chaînes”, tu dois pouvoir accrocher la neige pour ne pas glisser
- une veste plus épaisse et plus étanche, type GoreTex
Les accessoires
Mais une tenue pour courir en hiver n’est jamais complète, tant que les extrémités ne sont pas couvertes ! Savais-tu que tu perdais 30% de ta chaleur corporelle par la tête ? Alors on se couvre le crâne par temps froid ! Encore plus quand on n’a pas un poil sur le caillou ! Personnellement, j’ai beaucoup de mal à supporter les bonnets, qui pour le coup, me tiennent vraiment trop chaud. Je préfère les buffs que je porte en bandeau sur les oreilles, en jouant sur sa largeur en fonction de la température (voire un bandeau polaire). Le mien date du Semi-Marathon de Bordeaux en 2016… Les jours de pluie, je lui préfère une casquette déperlante qui, je trouve, protège mieux le visage de la pluie que la capuche…
Quant aux mains, j’ai aussi beaucoup de mal à supporter les gants même les plus fins. Souvent, je ne les porte que le temps de l’échauffement, avant de les enlever et de recroqueviller mes mains à l’intérieur des manches.
Pour en venir aux accessoires proprement dits, je n’en utilise qu’un seul : la fameuse Run Light 250 de Kalenji ! Une lampe pectorale plutôt pratique, je dois l’avouer. Côté face, la tête est pivotable de haut en bas de façon à ce que tu puisses choisir la direction à éclairer (le sol, devant toi…). Tu peux aussi choisir l’intensité de l’éclairage. Et pour finir, la tête se détache pour lui permettre de se clipser entre les bretelles d’un camel bag. Ainsi, tu as la lampe sur la poitrine et la batterie se glisse dans le sac. Très pratique pour les traileurs ! Côté pile, la batterie dans le dos s’éclaire de trois lumières rouges. Ce qui permet aux voitures ou à d’autres personnes de te voir. De plus, ces trois lumières rouges t’indiquent aussi le niveau de batterie de ta Run Light. Plutôt smart ! Voilà 4 hivers maintenant que je l’ai adoptée et j’en suis toujours autant satisfaite puisqu’elle me permet de voir autant que d’être vue lors que je cours de nuit.
Ma sélection pour courir en hiver
Ainsi, voici tout ce que j’utilise pour courir en hiver, et ce sans attraper froid !
Prête à courir cet hiver, malgré le froid, la pluie et la nuit ??
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Super article ça me motive
Coucou ! Chouette article ! Ici en Suisse les températures sont un peu plus froides l’hiver, je pense que c’est un peu plus comme Paris. Il m’arrive de courir par -10° aussi, et là c’est le gros équipement que je sors ahah Mais effectivement la technique de l’oignon est la meilleure ! Une astuce que j’applique et qu’il me semble pas avoir lue dans ton article, c’est de rajouter un short par-dessus le leggins, en cas de vent très froid (ce qu’on a souvent), comme ça on a les fesses bien au chaud, sans pour autant avoir trop chaud 🙂
Je dois avouer que je n’ai jamais eu besoin de me couvrir les fesses Je ne connais pas les hivers suisses !
Hello ! Bon, il faudrait déjà que je me remette à courir en plein jour avant de passer à la nuit 😛 Ici c’est bientôt l’été donc la nuit tombe hyper tard en plus, pas d’excuse… Merci pour ces astuces en tout cas !!
Mais c’est qu’elle nous narguerait avec son été approchant !