Triathlon S de Bourg-en-Bresse 2024

Et un triathlon de plus ! Dimanche 26 Mai 2024 (oui, oui, le jour de la Fête des Mères !), je participais au Triathlon S de Bourg-en-Bresse. Une décision en last minute, motivée par une copine pour vérifier les progrès après les entraînements du mois de Mai. Au programme : 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied !

Et un triathlon de plus ! Dimanche 26 ai 2024 (oui, oui, le jour de la Fête des Mères !), je participais au Triathlon S de Bourg-en-Bresse. Une décision en last minute, motivée par une copine pour vérifier les progrès après les entraînements du mois de Mai. Au programme : 750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied !

Sommaire

Oh mais que vois-je ? Un nouveau compte-rendu de course ! Décidément, si on oublie ma déchirure au mollet, cette année 2024 a bien commencé ! Dimanche, je participais au Triathlon S de Bourg-en-Bresse. Une décision en last minute. En effet, mon binôme préféré, aka ma petite Perrine, m’a convaincue de venir faire le S pendant qu’elle faisait le M. Une course de plus pour augmenter le capital confiance, une course de plus pour s’entraîner. 

C’était vraiment l’occasion pour moi de voir si j’avais bien appris de mes erreurs sur le Triathlon S du Dauphiné. Course dont j’avais adoré l’ambiance, mais dont je n’étais pas satisfaite. En effet, j’avais très mal nagé, saisie par le froide et freinée par l’absence d’entraînement avec la combinaison néoprène, j’avais très mal pédalé à cause d’un problème de dérailleur… et j’avais très mal couru… J’étais loin d’être dans les allures que je me suis fixée pour les Sables. 

C’est ainsi que ce Dimanche 26 Mai 2024, le réveil était mis à 6h pour partir à 6h30 en direction de Bourg-en-Bresse et le parc de loisirs de Bouvent pour participer à mon deuxième triathlon de la saison. Au programme : 750 m de nage, 20 km de vélo et 5 km de course à pied.

Compte-Rendu du Triathlon S de Bourg-en-Bresse

La natation

Le rendez-vous est donné sur la plage à 8h30. J’enfile rapidement ma combinaison néoprène pendant le briefing. Nous avons deux bouées à passer, épaule droite avant de filer vers l’arrivée et la zone de transition. J’apprends en même temps que l’eau est à 21°… et que donc la combinaison n’était pas obligatoire. Bon, comme il y a peu de chances que je ne la mette pas pour les Sables, je me dis que cela fera un entraînement de plus avec.

8h45. Le départ est lancé. Les femmes partent 10 minutes avant les hommes. Mon challenge va être de réussir à finir ma natation avant que le gros des hommes me rattrapent, sinon cela va être l’enfer pour finir ma natation et surtout entamer mon vélo. Comme à chaque départ de natation, c’est compliqué. On se bouscule, on se donne des coups sans faire exprès. Difficile de poser ma nage. Je commence par un crawl polo avec la tête hors de l’eau le temps de trouver ma place en espérant ne pas mettre autant de temps qu’au triathlon du Dauphiné.

La bonne nouvelle, c’est que l’eau est vraiment bonne et que je m’y sens bien. Le groupe commence enfin à s’étirer et je trouve ma place pour nager tranquillement. Un coup d’œil à ma montre, et je vois que cela fait seulement 3 minutes que la course est lancée. Génial, je n’ai pas perdu trop de temps.

Je m’élance enfin dans un vrai crawl, avec ma respiration classique en 3 temps. Et comme à chaque fois que je fais de l’eau libre, je commence à compter mes coups de bras. Vraiment cela m’aide à me concentrer et à entrer dans ma bulle d’effort.

Je lève régulièrement la tête pour contrôler ma trajectoire par rapport aux bouées. La première est en vue. Les hommes ne sont pas encore partis. Je voudrais essayer d’être à la deuxième avant qu’ils ne s’élancent. Parce que pour le coup, ce sont de véritables bourrins comparés aux femmes dans l’eau…

La première bouée est passée. Je me concentre sur la deuxième. J’ai plus de mal à garder une trajectoire la plus droite possible. Je passe mon temps à me repositionner pour ne pas trop m’écarter de mon objectif et donc faire des mètres en plus… Je commence à doubler du monde. C’est la première fois que cela m’arrive.

Sincèrement, je suis bien. Le temps ne me paraît pas s’étirer en longueur comme cela peut arriver sur des sorties d’eau libre. La deuxième bouée est passée. Je nage aux côtés d’une autre jeune femme que je n’arrive pas à doubler car elle nage pas très droit… et surtout elle bascule du crawl au dos sans arrêt. Elle me déstabilise un peu. Je finis par réussir à la doubler. Je vois la sortie de l’eau. 

Et surtout que je sens que l’on me nage dessus. Zut les premiers hommes sont déjà à mon niveau. J’en ai un qui m’est passé littéralement par-dessus. Cela veut dire que je nage avec les fesses encore trop basses dans l’eau 🙈

Je me décale un peu sur le côté pour laisser passer la tête de course tout en finissant ma natation. Et je finis par sortir en même temps que le top 10 masculin de l’eau. Un coup d’oeil à ma montre. 686m en un peu plus de 18m alors que je sais que je n’ai pas nagé très droit… J’ai une petite partie à faire à pied avant d’attaquer officiellement la zone de transition. 

Je passe enfin la ligne de chronométrage en 20 minutes et 39 secondes, ma montre m’indiquant 815m. Je me demande vraiment comment sont calculées les distances en natation. 

Le vélo

Pas le temps de réfléchir, on fait tomber la combinaison néoprène. Contrairement au triathlon du Dauphiné, je n’ai pas de vertiges à la sortie de l’eau. Je me sens relativement bie. J’enfile rapidement mes chaussettes, mes chaussures, mon casque et mes lunettes. Je fixe mon porte-dossard, je prends mon vélo et directement la fin de la zone de transition. 

Comme prévu, je prends le départ du vélo en même temps que le top 20 des hommes… et c’est une galère pour m’élancer. Ils démarrent tous en trombe en me coinçant sur le côté de la route. J’ai un homme devant moi qui me bloque, parce qu’il n’arrive pas à enfiler ses chaussures. Sauf que je ne peux pas me décaler sur la gauche pour le doubler, au risque de me faire tamponner par les autres. Je préfère attendre derrière celui qui a du mal avec ses chaussures qu’il s’élance enfin, même si j’avance au ralenti. 

On passe le virage et enfin, je peux commencer à pédaler sans avoir un groupe de triathlète jouant le classement autour de moi. C’est parti pour 20 km de vélo. Je n’ai pas regardé le parcours plus en détails que cela. Je sais simplement que 150 m de D+ m’attendent. 

Je reconnais quelques paysages pour y être venue m’entraîner dans le cadre de la cyclosportive de la Petite Bisous. C’est beau. Cependant, le ciel se couvre, et devient plus menaçant. Autant courir sous la pluie ne me gêne pas vraiment, autant pédaler m’inquiète davantage. Je croise les doigts pour que la météo se maintienne. 

Sur les 5 premiers kilomètres, je passe mon temps à me faire doubler par les quelques femmes sorties après moi de l’eau, et surtout par les hommes. Je fais attention à rester le plus à droite possible pour ne gêner personne. J’ai l’impression de rouler au ralenti. Et pourtant, je suis à une moyenne de 21,3 km/h alors que je suis principalement en faux plat montant… (mais ça je ne le sais pas…). Me faire doubler aussi facilement m’incite à appuyer encore plus sur les pédales pour maintenir une bonne moyenne. Je boucle ces 5 premiers kilomètres en 14’05, ce qui me rassure sur ma vitesse moyenne. 

On attaque la boucle de 10 km qui va nous faire passer par Tossiat puis par Ceyzeriat. Petit à petit, je sens que la pente augmente. Elle reste relativement facile pour moi sur la première partie. Mais je sens que ma vitesse moyenne commence à en prendre un coup. Ma montre bipe le dixième kilomètre près la sortie du village de Tossiat. 16 minutes 44 secondes. J’ai donc fait les 10 premiers kilomètres en 30 minutes et 50 secondes. Je suis un peu en retard sur mes temps espérés. Mais je me dis, tout ce que je monte, je finirais par le redescendre. Et que c’est à ce moment là que je produirais mon effort pour aller chercher le 50-55 minutes sur la partie vélo.

J’espère juste que cette « montée », qui même si ne me fait pas plus mal aux jambes que ça impacte fortement mon allure, s’arrêtera bientôt…

Et ba non, j’ai encore deux kilomètres de montée avec les plus gros pourcentages qui m’attend. J’avance doucement, mais j’avance. Certes, je ne monte pas vite. Mais je sens que cela devient plus facile. Je suis nettement moins fatiguée quand j’arrive en haut. 

J’arrive au pied d’une église, et je vois que la descente s’amorce. Un coup d’oeil à ma montre : 12 km en 40 minutes… Il va falloir appuyer sur les pédales, meuf ! Bon, avec la descente qui commence, pour le moment je n’ai qu’à profiter de la gravité ! C’est le moment où je suis juste ultra concentrée sur la route parce que je sais que je vais très vite en descente et qu’une chute est vite arrivée. 

Les 15 km sonnent à ma montre. J’ai rattrapé une partie de mon retard. Mais si je veux viser les 55 minutes, il va falloir continuer à appuyer sur les pédales ! On passe sur le grand plateau et on profite de l’élan donné par la grande descente… D’autant plus que je reviens sur le même parcours que les 5 premiers kilomètres, qui sont maintenant en faux plat descendant.

Un bonheur que d’être capable de pédaler à plus de 30 km/h. Cela avance tout seul, c’est un régal ! Je vois les kilomètres qui défilent. Je reconnais le trajet et je sais que je me rapproche de plus en plus de la ligne d’arrivée. 

Je franchis la ligne d’arrivée du vélo en 55’58 après 19 km. Après avoir fait les 12 premiers kilomètres en 40 minutes, j’aurais fait les 7 suivants en un peu plus de 15 minutes… Décidément, j’adore les descentes ! 

La course à pied

Aujourd’hui, j’ai un objectif clair : mieux courir qu’au Triathlon du Dauphiné où j’avais « couru » à une allure moyenne de 9’35/km…

Je pose rapidement le vélo, j’enlève mon casque, je change de chaussures et c’est parti pour la course à pied. On commence la parcours par une ligne droite sur l’herbe pour nous permettre de quitter la zone de transition et de rejoindre le sentier qui longe le lac du Bouvent. 

C’est parti pour 2 tours de ce petit lac. Malheureusement, je sens très rapidement que ma gêne au mollet se réveille. Cela tire, et je crains de trop forcer dessus. Alors j’alterne marche et course lente. Ce qui est assez frustrant. Car je ne suis pas particulièrement fatiguée. Musculairement, ça va. Mais je n’arrive pas à courir à cause de ce fichu mollet. 

Je suis doublée sans arrêt. On m’encourage. Que ce soit les bénévoles ou les coureurs qui me doublent. Chacun y va de son petit mot gentil. Sincèrement, je suis bien. Juste frustrée d’être autant en difficulté pour courir alors que sur le papier, la cicatrisation est totale. 

Je regarde assez peu ma montre pour ne pas me décourager. Pour ne pas voir cette allure bien trop lente à mon goût. Le parcours autour du lac n’est pas spécialement ombragé. Or, il commence à faire de plus en plus chaud. 

Je termine le premier tour du lac en même temps que les 3 premiers kilomètres sonnent à ma montre. 28 minutes… Les comptes ne sont pas bons. Ni en termes d’allures ni en termes de distances. Il me reste encore un tour et je sais que je vais courir plus de 5 km. Quant à l’allure, n’en parlons pas.

J’attaque le deuxième tour toujours aussi tranquillement, en alternant marche et course lente. Le mollet continue de tirer. Quand je cours, je suis autour des 8’30/km. Je fais au mieux. Je suis maintenant seule sur le parcours. La très grande majorité des participants a déjà fini. Je me fais doubler par deux vétérans. Autant dire que l’égo en prend un coup… Vraiment ce mollet va être ma priorité sur ces prochaines semaines. Je DOIS être capable de courir. 

Il fait de plus en plus chaud. Et je bénis le fait qu’il y ait deux postes de ravitaillements sur le tour. Ce qui me permet de m’arroser d’eau et de me rafraichir. Même si bon, cela ne me permet pas de courir plus vite. Je rêve de ce jour où je serais capable de mettre de l’intensité sur la course à pied pendant un triathlon… pour le moment, j’ai toujours cette sensation de jambes complètement sciées. 

À force de rêvasser, je finis par avoir la ligne d’arrivée en vu. La petite accélération finale qui va bien. Après 5,7 km de course à pied en 52’15, je finis le triathlon S de Bourg-en-Bresse en 02h15. Le sub 2h, ce n’est pas pour tout de suite ! Mais cela reste un de mes objectifs sur la distance ! 

Ce que je retiens de ce triathlon

Contrairement au Triathlon du Dauphiné, je suis relativement satisfaite de ce que j’ai fait sur ce Triathlon S de Bourg-en-Bresse. Je n’ai pas encore réussi à passer la barre des 2 heures sur un format S, mais je diminue mon temps total de plus de 20 minutes sur ce mois de Mai.

Sur la partie eau libre, je me suis sentie nettement plus à l’aise. La température plus chaude a bien aidé. Mais pas que. J’ai pu rapidement poser ma nage et entrer dans ma course. Maintenant que les belles journées se sont enfin installées à Lyon, les entraînements d’eau libre vont pouvoir reprendre, me permettant d’être encore plus à l’aise en eau libre et surtout avec la combinaison néoprène. Car il y a très peu de chances que je nage sans sur mon half-ironman. Cela me permettra de gagner de précieuses minutes sur mon temps total de course. 

Côté vélo, je suis également très contente de mes progrès. Certes, mon allure n’est toujours pas des plus folles dans les montées. Je me prends un coup d’arrêt dès l’instant où l’on passe en faux plat montant. Mais je me fatigue nettement moins à monter. Je monte beaucoup plus facilement, sans ressentir de difficultés particulières… Peut-être qu’un jour j’arriverai à augmenter mon allure dès qu’il y a du D+. 

La course à pied reste encore mon point faible. J’ai certes un peu amélioré mon allure moyenne (9’35/km vs 9’13/km), mais je suis loin des allures que j’aurais aimé être capable de courir. Dans mes projets, j’aurais voulu pouvoir courir facilement à 7’30. Autant dire que j’en suis très loin. Sincèrement, je ne sais pas du tout ce que va donner la course à pied le Jour-J. Je croise les doigts pour que l’adrénaline m’emporte et m’aide à mieux courir que ce que je ne fais actuellement. 

Certes, mes sensations commencent à devenir meilleures. Mais c’est encore trop aléatoire. J’ai toujours cette gêne dans le mollet, et cette crainte qu’elle soit le signal qu’une déchirure est sur le point d’arriver à nouveau. En théorie, je suis totalement guérie. L’échographie de contrôle l’a montré. En pratique, j’ai encore beaucoup de mal à courir… J’ai encore un mois devant moi pour travailler tout ça ! 

Carnet "Mes plus belles courses"

Le carnet de courses est un outil indispensable pour les coureurs passionnés qui souhaitent garder une trace de leurs souvenirs de course. Conçu pour vous permettre d’enregistrer toutes les informations importantes de vos courses, ce carnet est idéal pour ceux qui souhaitent se rappeler des moments forts de leur progression.

Avec une page dédiée pour coller votre dossard, vos photos préférées ou tout autre souvenir, vous ne perdrez plus jamais la trace de vos courses passées. Vous pourrez également écrire des notes sur chaque course, afin de vous souvenir des conditions météorologiques, de vos ressentis ou encore de vos performances.

En route pour le prochain triathlon !

 

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5 Responses

  1. Merci pour le partage La plume est fluide ça donne vraiment envie
    Bonne chance avec le mollet et encore bravo pour la performance sportive je suis en admiration j’espère qu’un jour je pourrai faire un triathlon

  2. ptdr t’es nullisime ! avant derniere un chrono merdique la derniere fois derniere apres un ancien de 70 ans ! quelle grace sur ton velo et les autres photos ^^ tu nous reserves un dnf ou dns pour les sables ?

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