Bike trip à Majorque avec les Vélos de Claude
J’ai passé une semaine incroyable à Majorque avec Les Vélos de Claude, entre routes mythiques, dénivelés impressionnants et paysages à couper le souffle. L’encadrement ultra-professionnel et bienveillant m’a permis de me concentrer sur le plaisir de pédaler, sans aucune charge mentale, tout en profitant des conseils et de l’expérience des autres participantes. Au final, ce stage a été bien plus qu’un simple entraînement : un véritable booster physique et mental, et une expérience humaine mémorable.
Sommaire
Le soleil se levait à peine sur Majorque lorsque nous avons enfourché nos vélos pour la première sortie. Dans la douceur du matin, entre mer turquoise et routes sinueuses, je sentais déjà que cette semaine allait être différente. Pas seulement parce qu’elle se déroulait dans un décor de rêve, mais parce que j’avais la chance de participer au premier stage 100 % féminin organisé par Les Vélos de Claude — un stage ouvert à tous les niveaux, où la bienveillance et la passion guidaient chaque coup de pédale.
Invitée pour vivre cette expérience unique, j’étais à la fois excitée et curieuse : comment se passe un stage entièrement dédié aux femmes ? Est-ce qu’on y retrouve la même intensité, la même solidarité, la même envie de se dépasser ? Très vite, j’ai compris que ce séjour allait bien au-delà d’un simple entraînement. C’était une semaine de partage, d’apprentissage et de confiance retrouvée, sur le vélo comme dans la tête.
Dans cet article, je te partage mon journal de bord de cette aventure à Majorque : les routes, les rencontres, les progrès et cette énergie collective si particulière qui rend les stages des Vélos de Claude inoubliables.
Une parenthèse de sport, de rires et de dépassement — entre filles, sous le soleil de Majorque. 🚴♀️🌞
Pourquoi choisir Majorque et Les Vélos de Claude
Majorque, un paradis pour les cyclistes
S’il y a bien une destination qui incarne le rêve de tout cycliste, c’est Majorque. Cette île des Baléares est devenue au fil des années une véritable terre de pèlerinage pour les amateurs de deux roues, qu’ils soient débutants ou confirmés. Son secret ? Une combinaison parfaite entre reliefs variés, climat idéal et routes impeccablement entretenues.
Chaque sortie te fait découvrir un nouveau visage de l’île. Les cols mythiques comme Sa Calobra, le Puig Major ou encore les routes sinueuses de la Serra de Tramuntana offrent des paysages à couper le souffle, entre mer et montagne. Ce sont des itinéraires exigeants, mais incroyablement gratifiants : chaque virage dévoile un panorama différent, chaque montée t’offre un moment de fierté. Majorque, c’est un peu comme un terrain de jeu grandeur nature pour les passionnés de vélo.
Côté météo, la réputation de l’île n’est plus à faire : douce et ensoleillée presque toute l’année. Pourtant, notre stage tombait lors d’une édition un peu particulière : le mois d’octobre le plus “froid” depuis dix ans. Le thermomètre plafonnait à 25 °C l’après-midi, et les averses étaient plus fréquentes que d’habitude — 15 jours de pluie sur le mois, contre 3 ou 4 habituellement. Ce qui aurait pu être une contrainte ne l’a pas été tant que ça : il suffisait de choisir la bonne partie de l’île au bon moment pour éviter les nuages. L’équipe des Vélos de Claude savait parfaitement adapter les itinéraires en fonction de la météo. Résultat : on a profité de superbes routes sèches, de paysages verdoyants, et de températures idéales pour grimper sans surchauffer.
Mais le véritable atout de Majorque, c’est son infrastructure pensée pour les cyclistes. Les routes sont larges, lisses et bien entretenues, avec souvent un espace sur le côté réservé aux vélos. Contrairement à beaucoup d’endroits en Europe, ici la cohabitation entre voitures et cyclistes est exemplaire. Les automobilistes patientent, respectent les distances, et parfois même s’arrêtent pour te laisser passer dans les montées ou les carrefours. Aucune situation stressante, aucun dépassement dangereux : tout se fait dans la fluidité et le respect.
En cinq jours de stage, je ne me suis jamais sentie en insécurité, ni dans les descentes rapides, ni sur les routes de montagne. Et c’est sans doute l’un des plus grands plaisirs à Majorque : pouvoir se concentrer pleinement sur le plaisir de rouler, sans peur, sans stress — juste toi, ton vélo, et le paysage.
Les Vélos de Claude : une expérience clé en main
Ce stage 100 % féminin, auquel j’ai eu la chance d’être invitée, a été une expérience complète, humaine et très bien organisée. Leur promesse : te permettre de vivre ton séjour vélo sans te soucier de rien. Et c’est exactement ce qui s’est passé.
Pour 690 €, tout est inclus : le vol aller-retour depuis plusieurs grandes villes françaises (Lyon, Paris, Nantes, Bordeaux, Toulouse ou Marseille), l’hébergement en chambre double avec petit-déjeuner, la location du vélo et l’assistance sur les parcours. Seuls les bagages sont à ajouter (environ 50 à 70 € selon la compagnie). Les repas de midi (souvent un gros goûter vers 15h/16h après la sortie) et ceux du soir ne sont pas inclus, principalement pour laisser de la liberté au planning après les sorties. Ce tarif, quand on connaît les coûts habituels d’un stage sportif à l’étranger, est tout simplement imbattable pour une prestation aussi complète.
Le stage était ouvert à toutes les cyclistes, quel que soit leur niveau, avec la possibilité pour les débutantes de rouler en vélo électrique. La première sortie, commune à tout le groupe, servait à évaluer les niveaux, puis des groupes homogènes se sont formés naturellement. Très vite, un véritable esprit d’équipe s’est installé : on s’encourageait dans les montées, on se félicitait à chaque sommet, on riait lors des pauses café. Cette énergie féminine et solidaire a donné une dimension unique à ce stage — on se tirait toutes vers le haut, sans jamais se comparer.
Et puis, il y a eu l’encadrement, digne d’un vrai “treatment princess version cycliste”. Les Vélos de Claude assurait une assistance complète sur les parcours : des points de ravitaillement parfaitement placés permettaient de se reposer, de remplir ses bidons, de grignoter ou même de se changer. En cas de crevaison, de fatigue ou de problème technique, quelqu’un venait nous chercher. C’est un confort rare, mais surtout une sécurité précieuse, qui te permet de te dépasser sans appréhension.
Les étapes de ma semaine avec les Vélos de Claude
Jour 1 : Mise en jambes jusqu’à Sa Rapita
Pour cette première journée, l’objectif était clair : se mettre en jambes et découvrir Majorque à vélo, en douceur. Le départ s’est fait depuis S’Arenal et l’hôtel, direction Sa Ràpita, en longeant la côte sud de l’île. Deux distances étaient proposées selon le niveau : 55 km pour le niveau 1 et 82 km pour le niveau 2.
Dès les premiers coups de pédale, le ton était donné : un paysage saisissant, entre terres rouges, murets de pierres sèches et mer d’un bleu intense. Ce contraste de couleurs m’a immédiatement rappelé la partie sud de Ténérife, avec cette même ambiance aride, sèche, mais ici, un peu plus de végétation. La route serpente tranquillement le long du littoral, sans difficulté majeure, parfaite pour s’acclimater au relief et à la température.
L’atmosphère du groupe était détendue, rieuse même. Chacune trouvait son rythme, les jambes se déroulaient progressivement, les conversations se mêlaient au bruit des roues sur le bitume.
C’était une belle balade de mise en route, avec juste ce qu’il faut de soleil et de brise marine pour donner envie d’aller plus loin.
Une chose est sûre : dès ce premier jour, Majorque nous offrait déjà une carte postale grandeur nature.
Jour 2 : Découverte de Serra de Tramuntana
Le deuxième jour, on est entrées dans le vif du sujet : la montagne.
Direction la mythique Serra de Tramuntana, un massif classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et incontournable pour tout cycliste. Le départ s’est fait de nouveau depuis S’Arenal, en passant cette fois devant la majestueuse cathédrale de Palma avant de s’enfoncer progressivement vers les hauteurs.
La sortie du jour s’annonçait sérieuse : environ 100 km avec 1 600 m de dénivelé positif et cinq bosses au total. Les premières montées arrivaient vite, et la première bosse, 7,5 km pour 400 m de D+, a suffi à me rappeler à la réalité ! L’effort était intense, les jambes brûlaient, mais le décor rendait tout supportable : une forêt de pins odorante, le chant des cigales, et cette vue sur la mer qui apparaissait à chaque virage.
Ce qui frappe ici, c’est la qualité des routes et le respect exemplaire des automobilistes. Aucun dépassement dangereux, pas un seul coup de klaxon : on se sent vraiment à sa place sur la route, en sécurité, même dans les descentes.
Malheureusement, mes jambes ont dit stop après la première bosse. Heureusement, Romain, de l’équipe des Vélos de Claude, était là avec le minibus pour venir chercher celles qui voulaient s’arrêter. Un vrai plus du stage : savoir qu’on peut tenter, sans pression, avec une sécurité totale derrière.
Pendant le trajet retour, je regardais les paysages défiler : villages perchés, falaises, forêts denses. Une sortie exigeante, mais grandiose — et même depuis le van, c’était un régal pour les yeux.
Un mot pour résumer la journée ? “Respect” — pour la montagne, pour le vélo, et pour les copines qui sont allées au bout.
Jour 3 : Sortie récup’ jusqu’à LLucmajor
Après les efforts de la veille, place à une sortie plus calme, dite “récupération”. Au programme : 41 km et 300 m de D+ au départ de l’hôtel, en direction de Llucmajor.
Soyons honnêtes : pour certaines, c’était une balade tranquille ; pour moi, c’était une sortie complète ! Et surtout, c’était la première fois du stage où je pouvais rouler du début à la fin avec le groupe, sans me retrouver seule à l’arrière. Enfin presque… elles sont revenues me chercher en haut de la première bosse, afin que nous puissions rouler ensemble sur le reste du parcours bien moins “compliqué”.
En effet, les premiers kilomètres montent un peu (”juste” 200M de D+ sur un peu moins de 10km), de quoi faire chauffer les jambes en guise d’échauffement. Ensuite, la route se transforme en un ruban tranquille de campagne, bordé de moulins à vent typiques et de champs d’amandiers. C’est une autre facette de Majorque, plus douce, plus intime.
Le rythme est régulier, la cohésion du groupe est belle à voir : on discute, on rit, on s’attend, on s’encourage. La descente finale est un vrai plaisir, fluide, bien dessinée, parfaite pour relâcher la pression.
Cette sortie, sans difficulté majeure, m’a permis de retrouver confiance et de vraiment profiter de l’instant. Je me suis rappelée pourquoi j’aimais le vélo : pour ces moments simples, d’effort juste, de paysages et de partage.
Jour 4 : Direction Sa Calobra
C’était la sortie la plus attendue du stage : Sa Calobra, un nom mythique pour tous les cyclistes. Un petit port niché au fond d’une crique spectaculaire, accessible uniquement par une route en lacets impressionnante — probablement l’une des plus belles d’Europe.
Deux options s’offraient à nous :
- 65 km / 2 000 m de D+ au départ d’Esporles,
- ou 40 km / 1 200 m de D+ depuis le port de Sóller.
J’ai opté pour la seconde version, plus raisonnable, mais tout aussi époustouflante.
La montée depuis Sóller est exigeante, régulière, et surtout magnifique. Pour cette étape, j’ai récupéré un vélo électrique. En effet, l’une des filles du groupe roulait en électrique depuis le début de la semaine., et a voulu tester sa première sortie en musculaire. Après mon échec du deuxième jour sur les bosses de la Serra de Tramuntana, je ne comptais pas tenter l’ascension du col. Le hasard a fait que nous avions les mêmes tailles de vélo… Nous avons donc échangé nos vélos. Le plan, c’était : faire la montée en électrique, récupérer mon musculaire en haut et faire la descente ainsi que la petite bosse au milieu avec mon musculaire.
La montée pour atteindre le sommet du Puig Major que nous attaquons est un col hors catégorie, long de 18km et 1000m de D+. Autant dire que je ne suis pas rassurée de savoir Vanessa (la fille avec qui j’ai fait l’échange de vélo) seule pour sa première sortie en musculaire sur un tel défi. Je reste donc avec elle sur les 11 premiers kilomètres de la montée, afin de m’assurer que tout va bien pour elle, jusqu’à ce qu’elle décide qu’elle arrête. Romain vient la chercher… et moi je me fais un petit kiff avec le vélo électrique. J’augmente l’assistance, j’appuie sur les pédales… et je fais le reste de l’ascension à 20km/h, prenant un QOM aux cyclistes pro…
(La police de strava, je vous vois venir, j’ai basculé pour mon activité en vélo électrique pour sortir des classements).
Au sommet de Puig Major, je récupère mon vélo musculaire. Et on attaque la première descente et la dernière bosse ensemble. Arrivée au col del Reis, on bascule dans un autre monde : la descente vers Sa Calobra.
Neuf kilomètres de virages en épingle, de panoramas incroyables, et une sensation de liberté totale. Mais attention : c’est technique. Il faut rester concentrée, mains sur les freins, et surtout faire attention aux bus touristiques, parfois un peu pressés.
L’arrivée en bas est magique. La mer turquoise, les falaises abruptes, le silence presque religieux du lieu…
C’est un moment suspendu, une récompense à la hauteur de l’effort. Cette sortie restera pour moi le point culminant du stage, dans tous les sens du terme.
Jour 5 : Cap de Formentor
Pour la dernière journée, direction le nord de l’île, vers un autre lieu emblématique : le Cap de Formentor. Le départ se fait depuis Lluc, à proximité de là où nous étions la veille. L’itinéraire : 66 km pour 1 200 m de D+, un dernier challenge avant de ranger les vélos.
Les premiers kilomètres sont une succession de petites bosses avant une belle descente roulante. Bosses que j’arrive à monter plus facilement après que l’on se soit occupé de mon dérailleur. Les routes sont impeccables, les paysages superbes : pins maritimes, odeur d’iode et de résine, la Méditerranée scintille en contrebas. Après une pause café/smoothie bien méritée à Pollença, on attaque la partie la plus mythique : l’aller-retour jusqu’au phare de Formentor.
Le parcours est exigeant, vallonné, avec trois bosses principales. Le premier passage, vers le mirador d’Es Colomer, est déjà costaud : 3,5 km pour 200 m de D+. C’est là que je décide de m’arrêter, savourant la vue vertigineuse sur les falaises blanches et la mer turquoise. Le reste du groupe poursuit jusqu’au phare, au bout du monde — un spectacle que j’ai admiré en photo, avec un brin de regret, mais aussi beaucoup de fierté d’être allée jusque-là.
Cette dernière journée avait tout : la beauté, la cohésion, et le sentiment d’accomplissement.
Majorque nous a offert un condensé de tout ce qu’on aime dans le vélo : de l’effort, des paysages à couper le souffle, et une aventure humaine forte.
L’ambiance du stage : entre convivialité et passion commune
Le groupe : une énergie collective
Ce qui m’a sans doute le plus marquée pendant ce stage, au-delà des paysages et des performances, c’est l’énergie du groupe.
Nous venions toutes d’horizons très différents : certaines étaient de vraies cyclistes aguerries, à l’aise sur les longs dénivelés, cherchant à repousser leurs limites et à améliorer leurs temps. D’autres, comme moi, étaient venues avec des attentes plus simples : reprendre confiance, retrouver du plaisir à pédaler, et sortir d’une période de stagnation, voire de découragement. Et entre les deux, il y avait de tout : des vélotaffeuses, des amatrices de voyages à vélo en mode slow trip, des filles en quête d’aventure, d’évasion, ou simplement de moments partagés.
Cette diversité de profils aurait pu créer des écarts ou des tensions. Mais c’est tout le contraire qui s’est produit.
Très vite, une belle dynamique de groupe s’est installée, faite de bienveillance, d’écoute et d’entraide. Les plus expérimentées n’hésitaient jamais à partager leurs conseils, à attendre les autres, à encourager dans les montées. Et même quand la fatigue se faisait sentir, l’ambiance restait légère et positive.
Chaque jour, on sentait que chacune allait un peu plus loin : un col franchi, un kilométrage record, un dénivelé jamais atteint auparavant. On se félicitait, on se soutenait, on riait des galères.
C’était une vraie émulation collective, sans compétition. Et au-delà du simple pédalage, il y avait tous ces échanges autour du vélo : on a parlé nutrition, ravitaillement, entretien, achat de matériel, gestion de l’effort, ou même comment manger en montée sans s’étouffer (un grand sujet !).
Certaines testaient de nouvelles marques de gels ou de barres énergétiques, d’autres partageaient leurs astuces pour réparer une crevaison ou trouver le bon vélo sans exploser son budget. Bref, chaque pause, chaque repas, chaque fin de sortie devenait un petit cours de vélo grandeur nature.
Et pour moi, qui découvrais encore beaucoup de choses, c’était ultra enrichissant.
Au fil des jours, j’ai réalisé que le niveau n’avait finalement pas tant d’importance : ce qui comptait, c’était cette passion commune qui nous liait toutes, peu importe notre expérience ou notre vitesse.
Les moments off : détente, repas, échanges
Si les journées étaient bien remplies sur le vélo, les moments off avaient eux aussi leur importance. L’un des atouts du stage, c’était justement cet équilibre entre effort et détente, entre partage et autonomie.
En dehors des sorties, on était plutôt libres : chacune pouvait gérer son temps comme elle le souhaitait — récupération dans la chambre, balade en bord de mer, sieste, ou simple moment de calme.
Mais malgré cette liberté, on se retrouvait souvent naturellement ensemble, comme si la cohésion du groupe allait au-delà du vélo. Dès la première journée, le ton était donné avec un pique-nique / apéro sur la plage, après la sortie jusqu’à Sa Ràpita.
Le mercredi, on s’est offert une après-midi à Palma, pour découvrir la vieille ville, flâner dans les ruelles pavées, boire un café en terrasse et profiter de la douceur de vivre majorquine.
Le jeudi soir, changement d’ambiance : direction le festival de Campos, où les burgers et les tatouages (non je ne me suis pas faite tatouée !) ont remplacé les barres de céréales ! Un moment complètement différent, décontracté, joyeux, où on a pu relâcher la pression et profiter du séjour autrement.
Et pour clôturer la semaine en beauté, un dîner collectif autour d’une paella locale dans l’un des meilleurs restaurants du coin Ciro’s à Palma Nova — un vrai festin pour célébrer la fin du stage, les kilomètres parcourus, et toutes les petites victoires de la semaine.
Entre ces temps collectifs, chacun trouvait aussi son propre rythme de récupération : un bain de mer, une sieste sur la terrasse, un massage improvisé entre deux chambres, ou simplement le plaisir de regarder le coucher du soleil sur la mer en silence.
Ce que j’ai retenu de cette semaine à Majorque
Les progrès physiques et mentaux
Cinq jours, ce n’est pas suffisant pour transformer un corps, mais c’est amplement suffisant pour repérer précisément ce qui bloque et repartir avec un plan d’amélioration clair. Sur le plan physique, j’ai surtout identifié plusieurs erreurs techniques et habitudes qui freinaient ma progression : je pédale sur la pointe des pieds, ma cadence est trop élevée parce que je descends trop mes vitesses, et mon alimentation sur le vélo est clairement insuffisante pour tenir les efforts prolongés. Ces constats sont précieux : ils permettent d’ajuster immédiatement l’entraînement et la technique pour obtenir de vrais gains à moyen terme.
Côté mental, les limites qui sont ressorties ont été tout aussi parlantes. J’ai pris conscience de grosses barrières intérieures — peur de pousser, tendance à s’auto-limiter dans les ascensions, et une forme de découragement qui revient quand la difficulté augmente. Le stage a mis ces freins en lumière, ce qui est le premier pas pour les dépasser.
En parallèle, j’ai retrouvé le plaisir simple de pédaler et, surtout, l’envie de m’entraîner longuement : envie de passer des heures sur le vélo, de recommencer, d’appliquer ce que j’ai appris. Mais j’avoue partir avec une frustration importante : ne pas avoir été capable, ni physiquement ni mentalement, d’achever certaines sorties dans leur intégralité m’a privé de paysages incroyables et m’a laissé l’envie tenace de revenir pour boucler ces étapes. Cette frustration est paradoxalement motivante — elle nourrit un objectif concret pour la suite.
Rendez-vous dans un autre pour un autre stage avec les Vélos de Claude pour mesurer les progrès !
Les points forts du stage Les Vélos de Claude
Encadrement — “princess treatment” :
Le confort logistique et l’attention portée aux participantes ont été un vrai luxe. Ne pas avoir à penser au moindre détail — poser ses fesses sur la selle et pédaler — c’est une liberté rare. Le mini-bus transporte les ravitos et les tenues de rechange, l’équipe anticipe les besoins, et la charge mentale disparaît presque totalement. Résultat : tu peux te concentrer sur l’effort, la technique et le plaisir, sans te soucier de l’organisation. Un petit bonheur.
Itinéraires — la signature Romain :
Romain connaît Majorque comme sa poche et ça se voit. Les parcours sont intelligemment choisis et adaptés aux profils : il sait quand pousser, quand ménager, et comment faire en sorte que chacune voie les “immanquables” de l’île. Cette connaissance fine du terrain permet aussi d’ajuster les circuits selon la météo ou l’état du groupe, garantissant sécurité, beauté des routes et plaisir de rouler.
Les “petits plus” qui font la différence :
Au quotidien, ce sont les détails qui transforment un bon stage en expérience mémorable : entretien des vélos sur la semaine, possibilité de tester différents ravitos, assistance technique rapide, points de ravitaillement bien placés… Tous ces éléments créent un cadre rassurant et pro qui te permet d’oser davantage et d’apprendre dans de bonnes conditions. Oserais-je faire ma diva et dire qu’il manquait juste le massage de récupération après chaque sortie ? 😂
Pourquoi je recommande un stage vélo avec Les Vélos de Claude
Un stage avec Les Vélos de Claude, c’est avant tout une expérience accessible à tous les niveaux, dans un cadre naturel exceptionnel. Majorque offre des routes mythiques, un climat idéal et des paysages à couper le souffle, et l’encadrement du stage permet de se concentrer sur le plaisir de rouler sans se soucier de l’organisation ou de la logistique.
Ce que j’en retire va bien au-delà du sport :
- De très belles rencontres avec des filles passionnées, certaines avec un niveau impressionnant. J’ai pu m’enrichir de leurs conseils, de leur expérience, et partager des moments de complicité qui resteront longtemps.
- Dépassement personnel : certaines journées m’ont montré que j’avais des limites à repousser, et même après coup, je me rends compte que j’aurais pu aller un peu plus loin. Chaque montée, chaque virage, chaque instant sur le vélo était un challenge en soi.
- Énergie positive et motivation : ce stage donne un vrai coup de boost, parfait pour affronter l’hiver et les séances sur home trainer, en attendant des jours plus ensoleillés.
Et pour résumer cette semaine incroyable :
Une semaine, quelques milliers de mètres de dénivelé, et l’impression d’avoir retrouvé bien plus qu’un simple coup de pédale. 🚴♂️🌅
Ce stage reste un moment unique, à la fois sportif, humain et inspirant, que je recommande à toutes celles qui veulent se dépasser, progresser, et surtout, retrouver le plaisir de pédaler.
Une semaine de bonheur à Majorque avec Les Vélos de Claude !
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