Les pires conseils sportifs que j’ai reçu (et pourquoi ils sont faux)
Les mauvais conseils sportifs circulent partout : à la salle, sur les réseaux sociaux ou même autour d’un café avec des amis bien intentionnés. Le problème, c’est qu’ils reposent souvent sur des mythes ou des généralisations qui peuvent mener à la blessure, au découragement ou à une stagnation des résultats. Apprendre à les repérer et à s’en détacher est essentiel pour progresser sereinement et garder le plaisir de bouger.

Sommaire
Quand on commence (ou même quand on pratique depuis longtemps), il y a toujours quelqu’un pour nous donner « le » conseil sportif censé tout changer. Tu sais, ce genre de phrases lancées avec assurance, comme si ton voisin, ta collègue ou le mec croisé à la salle de sport détenait soudainement un diplôme en préparation physique. Résultat : tu te retrouves à douter, à culpabiliser… ou à essayer des trucs qui n’ont aucun sens.
Je te rassure : moi aussi, j’ai eu droit à ces pires conseils sportifs. Du fameux « si tu veux perdre du poids, cours tous les jours » (bonjour les genoux en feu 🔥), au très inspirant « la musculation, ce n’est pas pour les femmes » (ah, encore ce mythe…), en passant par le « pour progresser, il faut souffrir » (non merci, je préfère souffrir devant une série d’abdos, pas à chaque séance !).
Dans cet article, je partage avec toi ces conseils absurdes que j’ai reçus, pourquoi ils sont totalement à côté de la plaque et surtout, ce qu’il faut faire à la place pour continuer à courir, pédaler ou nager avec plaisir — et sans te blesser.

Les pires conseils sportifs que j’ai reçus
« Si tu veux perdre du poids, cours tous les jours »
Ah, ce fameux conseil… C’est probablement celui que j’ai le plus entendu, souvent avec un petit air de « tu verras, c’est magique ». Sauf qu’en réalité, ce n’est pas magique du tout, c’est surtout dangereux. À moins de suivre un protocole de reprise donné par ton kiné, ou la Clinique du Coureur, ou de t’appeler Eliud Kipchoge, courir tous les jours sans laisser le corps récupérer, c’est ouvrir grand la porte aux blessures : tendinites, fatigue chronique, douleurs articulaires… Bonjour les genoux en carton !
Le corps a besoin de repos pour assimiler les séances. Quand tu cours, tu crées de petites micro-lésions dans tes muscles, qui ont justement besoin de temps pour se réparer et se renforcer. Si tu ne laisses jamais ce temps-là, tu t’épuises plus que tu ne progresses. Résultat : au lieu de perdre du poids, tu risques surtout de perdre ta motivation (et ton kiné va commencer à te reconnaître par ton prénom).
La vérité, c’est qu’il vaut mieux alterner les activités : un peu de course, du renforcement musculaire, pourquoi pas du vélo ou de la natation. En combinant cardio et muscu, tu boostes ton métabolisme, tu brûles des calories même au repos et tu construis un corps plus fort, plus endurant et moins sujet aux blessures. Moralité : non, il ne faut pas courir tous les jours… mais varier les plaisirs, ça, oui !
« Pour progresser, il faut souffrir à chaque séance »
Cette phrase-là, c’est le genre de mantra qu’on pourrait retrouver écrit en lettres rouges dans une salle de sport old school. Mais soyons claires : souffrir systématiquement, ce n’est pas un gage de progrès, c’est surtout une garantie de surentraînement.
Le sport doit parfois être difficile, oui, mais pas douloureux à chaque fois. Croire que « plus tu souffres, plus tu progresses » est une erreur monumentale. Ton corps (et ton mental !) ont besoin de phases calmes pour assimiler, progresser et rester motivés. Si tu termines chaque séance rincée, le risque est double : la blessure et le dégoût du sport. Et franchement, personne n’a envie de détester son tapis de course ou sa paire de baskets.
La vérité, c’est que la progression passe par la régularité et l’équilibre. Les séances d’endurance fondamentale (celles où tu es capable de discuter en courant) sont tout aussi importantes — voire plus ! — que les entraînements plus intenses. C’est ce mélange entre effort, plaisir et intensité progressive qui construit des bases solides. En clair : oui, tu peux progresser sans être au bord de l’évanouissement à chaque run. Et heureusement, sinon on aurait toutes arrêté depuis longtemps !
« Les femmes ne devraient pas faire de musculation, ça rend trop masculine »
Ah, le bon vieux mythe qui a la vie dure ! Comme si prendre une haltère dans les mains allait instantanément nous transformer en Hulk version féminine. Spoiler : ça n’arrive pas. Ce conseil, je l’ai entendu plus d’une fois, et il est non seulement faux, mais aussi profondément sexiste.
La vérité, c’est que la musculation est un allié incroyable pour nous, les femmes. Non, elle ne va pas nous donner des muscles énormes du jour au lendemain (on n’a pas la même production de testostérone que les hommes). Par contre, elle nous aide à tonifier notre corps, à renforcer nos articulations, à améliorer notre posture… et accessoirement à brûler plus de calories, même au repos.
En plus, la musculation est complémentaire à la course et au triathlon : elle réduit le risque de blessures, améliore l’efficacité du geste et nous rend plus endurantes. Donc, non seulement ça ne rend pas « trop masculine », mais ça rend surtout plus performante et plus solide. Et puis entre nous, si on veut soulever des haltères, c’est notre choix, point final.
« Pour être un bon coureur, il faut courir vite tout le temps »
Voilà une autre idée reçue qui peut faire plus de mal que de bien. Beaucoup pensent que courir lentement est inutile, voire « perdre son temps ». Alors, par peur d’être jugées ou par envie de prouver quelque chose, certaines forcent l’allure à chaque sortie. Mauvaise idée.
La réalité, c’est que progresser en course à pied ne veut pas dire courir vite à chaque fois. Au contraire ! C’est dans les séances lentes, à allure dite « d’endurance fondamentale », que tu construis ta base aérobie, que tu renforces ton cœur et que tu deviens plus résistante à l’effort. C’est un peu comme poser les fondations solides d’une maison : si tu zappes cette étape, tout le reste s’écroule.
La fameuse règle du 80/20 est parlante : environ 80 % de tes sorties devraient être en endurance (donc à allure lente, où tu peux discuter), et seulement 20 % en intensité (fractionné, seuil, etc.). C’est cette répartition qui te permet de progresser de manière durable, sans te griller ni te blesser. Moralité : courir vite tout le temps, ce n’est pas être une « bonne » coureuse. C’est surtout courir droit vers le mur de la fatigue.
« Sauter le petit-déjeuner avant le sport, c’est dangereux »
Combien de fois ai-je entendu ça ? « Tu pars courir à jeun ? Mais tu vas tomber dans les pommes ! » 🙃 En réalité, ce n’est pas si simple. Tout dépend de ton corps, de l’intensité de ta séance et de tes objectifs.
Faire du sport à jeun — ce qu’on appelle le fasted cardio — n’est pas dangereux en soi, tant que tu es à l’écoute de ton corps et que tu restes sur des séances modérées (par exemple un footing tranquille). Certaines personnes se sentent très bien en courant à jeun, d’autres pas du tout. Et c’est ok ! Ce qui est dangereux, ce n’est pas le fait de sauter le petit-déjeuner, c’est de forcer malgré un malaise ou de faire une séance intense sans carburant.
La vérité, c’est qu’il n’y a pas de règle universelle. Si tu te sens mieux après un petit-déj léger, fais-le. Si tu apprécies tes sorties matinales à jeun parce que tu te sens plus légère et plus en forme, continue. Le tout, c’est de t’écouter, de tester et d’adapter en fonction de toi. Et non, tu ne vas pas t’effondrer au bout de 10 minutes juste parce que tu n’as pas mangé une tartine !
« Tu ne devrais pas courir, tu es trop grosse, c’est mauvais pour tes articulations »
Celle-là, c’est la pire. Pas seulement parce qu’elle est fausse, mais parce qu’elle fait mal. Elle mélange grossophobie et désinformation, et elle a déjà découragé beaucoup trop de femmes de se lancer dans la course.
Soyons claires : non, courir en surpoids n’est pas forcément mauvais pour les articulations. Ce qui est mauvais, ce sont les chaussures inadaptées, un terrain trop dur, ou une progression trop brutale. Dans un article que j’ai déjà publié (« Courir en surpoids est-il mauvais pour les articulations ? » — spoiler : NON !), j’explique justement que le corps s’adapte et se renforce avec la pratique progressive.
En réalité, courir quand on a quelques kilos en plus, c’est non seulement possible, mais c’est aussi un formidable moyen de gagner en santé, en énergie et en confiance. Alors la prochaine fois qu’on te sort ce « conseil » malveillant, rappelle-toi que c’est une excuse utilisée par ceux qui préfèrent juger plutôt que d’encourager. Et puis entre nous, si nos articulations parlaient, elles diraient sûrement : « laisse-moi tranquille, je gère très bien, merci ! »



Les conséquences de suivre de mauvais conseils sportifs
Risque de blessure
C’est la conséquence la plus évidente, mais aussi la plus frustrante. Quand on suit des conseils bancals du style « cours tous les jours » ou « force à chaque séance », on finit par pousser son corps au-delà de ses limites. Et là, c’est la tendinite, la douleur au genou ou la cheville qui lâche. Résultat : non seulement tu dois t’arrêter de courir (alors que tu venais juste de prendre une bonne dynamique), mais en plus tu perds confiance en toi. Bref, une double peine.
Le pire, c’est que ce genre de blessures aurait souvent pu être évité avec un minimum de repos, un peu de renfo ou une bonne paire de chaussures adaptées. Comme quoi, écouter son corps vaut toujours mieux que d’écouter le voisin qui pense détenir la science infuse.
Découragement et perte de motivation
Rien de tel pour flinguer ta motivation que de suivre un conseil qui ne marche pas. Imagine : tu te donnes à fond, tu t’épuises, et malgré tout tu ne vois pas de résultats. À force, tu commences à te demander : « À quoi bon ? ». C’est exactement comme se lancer dans une recette de gâteau avec des instructions fausses… sauf que là, au lieu d’un dessert raté, tu te retrouves avec une pratique sportive qui ne t’apporte plus aucun plaisir.
Et soyons honnêtes : si le sport devient une contrainte, une punition ou une source de stress, on finit par laisser tomber. Ce qui est dommage, parce que le sport devrait justement être une bulle d’énergie positive, un moment pour toi.
Résultats physiques qui stagnent ou régressent
Un autre effet pervers des mauvais conseils, c’est qu’au lieu d’avancer, tu fais du surplace… voire tu recules. Tu veux perdre du poids mais tu cours tous les jours sans repos ? Ton corps s’épuise, ton métabolisme ralentit, et tu stockes plus que tu ne dépenses. Tu veux progresser en course à pied mais tu cours vite tout le temps ? Tu t’épuise tellement que tu n’arrives jamais à tenir sur la durée.
En clair, appliquer les mauvais « tips » te donne l’impression de travailler dur pour… rien. Et c’est exactement ce qui pousse beaucoup de femmes à croire qu’elles ne sont « pas faites pour ça », alors que le vrai problème, ce sont ces conseils erronés.
Sentiment de culpabilité ou d’échec injustifié
Et comme si ça ne suffisait pas, suivre de mauvais conseils sportifs entraîne souvent un cocktail désagréable de culpabilité et de remise en question. Tu te dis que si ça ne marche pas, c’est toi qui es nulle, que tu n’as pas assez de volonté, ou que « les autres y arrivent mais pas moi ». Spoiler : le problème ne vient pas de toi, mais du conseil en carton que tu as suivi.
C’est ça le danger : ces fausses croyances créent une pression inutile et un sentiment d’échec alors que tu fais, en réalité, de ton mieux. Le sport devrait être une source de fierté, pas une énième raison de te juger. Et franchement, on a toutes déjà assez de charge mentale comme ça, pas besoin d’en rajouter avec de la culpabilité sportive.

Comment identifier un mauvais conseil sportif ?
S’il est basé sur des généralisations (« tout le monde devrait… »)
Le premier signe d’un mauvais conseil, c’est quand il commence par « tout le monde devrait… ». Déjà, rien que cette phrase devrait te mettre la puce à l’oreille. Parce que dans le sport (comme dans la vie, d’ailleurs), il n’y a pas de solution universelle qui fonctionne pour tout le monde.
Nos corps sont différents, nos rythmes de vie aussi, sans parler de nos objectifs. Une maman qui court deux fois par semaine pour se défouler après le boulot n’a pas les mêmes besoins qu’une triathlète qui prépare un Ironman. Et pourtant, certaines personnes s’entêtent à donner des conseils comme si une seule méthode pouvait convenir à toutes.
En réalité, ce qui compte, c’est l’adaptation. Un bon conseil sportif, c’est celui qui prend en compte ta situation, ton corps et tes envies. Alors, la prochaine fois qu’on te sort un grand « il faut absolument… », garde ton esprit critique et demande-toi si ça correspond vraiment à toi.
S’il va à l’encontre du bon sens physiologique
Deuxième alerte : quand un conseil te paraît… bizarre. Tu sais, ce petit truc qui sonne faux, comme « cours tous les jours sans jamais t’arrêter » ou « ne bois pas d’eau pendant ton entraînement, ça coupe les jambes ». Eh bien, si ça va à l’encontre du bon sens physiologique, c’est probablement un très mauvais conseil.
Ton corps n’est pas une machine qu’on peut malmener sans conséquences. Il a besoin de repos, de carburant et d’hydratation pour fonctionner correctement. Alors quand tu entends un conseil qui va complètement à l’encontre de ces bases (récupération, nutrition, équilibre), il vaut mieux passer ton chemin.
En clair : si tu te dis « tiens, ça a l’air un peu extrême », c’est probablement que ça l’est. Et dans 99 % des cas, si ton instinct te dit que c’est n’importe quoi, tu peux lui faire confiance.
S’il est donné par quelqu’un sans expertise
Soyons honnêtes : tout le monde adore donner son avis sur le sport. Ton oncle qui n’a jamais couru plus de 2 km, la collègue qui a testé deux séances de yoga, ou encore le gars croisé dans le parc qui se sent obligé de te corriger ta foulée… Bref, les conseils non sollicités pleuvent. Mais ce n’est pas parce que quelqu’un parle de sport qu’il sait forcément de quoi il parle.
Un mauvais conseil se cache souvent derrière une fausse expertise. Si la personne n’a aucune formation, aucune expérience solide ou s’appuie uniquement sur des « j’ai lu quelque part que… », méfiance. Ce n’est pas méchant, mais écouter ce genre de recommandations peut vite t’induire en erreur.
Ça ne veut pas dire qu’il faut ignorer tout le monde, mais plutôt faire le tri. Entre un coach diplômé, un médecin du sport ou une coureuse expérimentée qui partage son vécu, et ton voisin qui t’explique que « courir en survêt’ fait maigrir plus vite », le choix est vite fait..
Vérifier toujours avec : coachs certifiés, sources fiables, son propre ressenti
La meilleure arme contre les mauvais conseils, c’est de vérifier. Pas besoin d’un doctorat en sciences du sport, mais un minimum de curiosité et de bon sens suffit. Si un conseil te paraît douteux, va chercher l’info : demande à un coach certifié, consulte un médecin du sport, ou vérifie auprès de sources fiables (blogs spécialisés, podcasts, ouvrages reconnus).
Et surtout, écoute-toi. Ton corps est ton meilleur guide. Si un conseil ne te convient pas, même s’il est donné par quelqu’un de « compétent » , ce n’est peut-être pas fait pour toi. Le sport, ce n’est pas une check-list rigide, c’est un chemin personnel.
En résumé : croise les infos, pose des questions, fais preuve d’esprit critique. Parce qu’au fond, le meilleur filtre pour trier les bons et les mauvais conseils, c’est ce mélange entre expertise extérieure et ton ressenti intérieur.

Les bons réflexes à adopter à la place
Miser sur la progressivité et l’écoute du corps
Le premier réflexe à avoir, c’est de se rappeler que le sport est une histoire de progressivité. Personne ne passe de zéro à marathon en trois semaines (enfin si, peut-être dans les films… mais pas dans la vraie vie). Vouloir brûler les étapes est la meilleure façon de se blesser ou de se dégoûter.
La progressivité, c’est ajouter un peu de distance, un peu de charge, ou un peu d’intensité, petit à petit. C’est aussi accepter que certaines semaines seront plus faciles que d’autres, et que c’est normal. Ton corps a besoin de temps pour s’adapter, et c’est justement ce temps qui te permet de progresser durablement.
Écouter ton corps, c’est l’autre face de la médaille. Tu sens une douleur inhabituelle ? Tu es fatiguée au point de traîner tes baskets comme si elles pesaient 10 kilos chacune ? C’est peut-être le signe qu’il est temps de lever le pied. Ce n’est pas être faible, c’est être intelligente. Après tout, le sport, c’est censé t’aider à aller mieux, pas t’épuiser encore plus.
Varier les sports et les intensités
Autre réflexe essentiel : la variété. Non seulement ça évite l’ennui (parce qu’avouons-le, faire toujours la même sortie de 5 km sur le même parcours peut vite devenir lassant), mais en plus, c’est excellent pour le corps.
Mixer course à pied, vélo, natation, yoga ou renforcement musculaire permet de solliciter tes muscles différemment et de progresser plus harmonieusement. C’est aussi un super moyen de prévenir les blessures : là où la course peut fatiguer tes genoux, la natation ou le vélo viennent soulager les articulations tout en travaillant ton cardio.
Et puis, varier les intensités, c’est pareil : toutes tes séances ne doivent pas être « à fond les ballons ». Certaines sorties seront lentes, d’autres plus rythmées, et ce mélange est justement ce qui te fera progresser. En clair : alterner, c’est gagner !
Prendre en compte la récupération et le sommeil
On l’oublie trop souvent, mais la récupération fait partie intégrante de l’entraînement. Ce n’est pas « en plus », c’est carrément la clé qui permet à ton corps de s’améliorer. Quand tu dors, tes muscles se régénèrent, tes tendons se renforcent, et ton énergie se recharge. Bref, le sommeil est ton meilleur partenaire d’entraînement (et il ne te lâchera jamais, sauf si tu abuses de Netflix à 2h du matin 😅).
La récupération, ce n’est pas seulement dormir : c’est aussi s’accorder des jours de repos, s’étirer doucement, se masser, ou même marcher tranquillement. Toutes ces petites choses permettent à ton corps de rester en forme et prêt pour la prochaine séance.
Alors non, ce n’est pas « paresser » que de prendre un jour off. C’est au contraire un investissement intelligent pour progresser sur le long terme. Souviens-toi : le repos, c’est du sport… mais en mode invisible.
Intégrer des jours de repos et de récupération active
Tu penses peut-être que pour progresser, il faut carburer tous les jours… mais en réalité, le repos est un pilier essentiel de ta progression. Sans pauses, ton corps ne peut pas réparer les micro-dégâts musculaires ni recharger ses batteries.
Les jours de repos complet sont indispensables, surtout après des séances intenses ou longues. Ce n’est pas de la paresse, c’est du respect pour ton corps !
Mais il existe aussi la récupération active : des activités douces comme la marche, le yoga, la natation légère ou même quelques étirements qui favorisent la circulation sanguine et aident à éliminer les toxines sans créer de stress supplémentaire.
Demander conseil à des professionnels compétents
Un autre réflexe, c’est de choisir les bonnes personnes pour t’accompagner. Parce que oui, tout le monde adore donner son avis, mais tout le monde n’a pas la légitimité de te guider.
Un coach diplômé, un kiné du sport, un médecin spécialisé : eux savent réellement ce qui est adapté à ton niveau, à ton corps et à tes objectifs. Et contrairement au fameux « copain qui s’y connaît » ou à « l’influenceur sur TikTok qui promet des abdos en 7 jours », ces pros s’appuient sur des connaissances solides et adaptées.
Alors n’hésite pas à investir un peu (si tu le peux) dans un suivi ponctuel. Même quelques séances avec un coach peuvent t’éviter des mois de galère et de doutes. Et franchement, mieux vaut payer un professionnel que le kiné toutes les deux semaines pour réparer les dégâts, non ?

Se former (podcasts, livres, blogs spécialisés)
Enfin, un réflexe qui fait toute la différence : se former soi-même. Pas besoin de devenir experte en physiologie du sport, mais comprendre les bases peut vraiment changer ta pratique.
Il existe des tonnes de ressources accessibles : podcasts motivants, livres inspirants, blogs spécialisés. Tout ça permet d’apprendre à distinguer les bons conseils des mauvaises idées, et surtout de mieux comprendre ton corps et ses besoins.
En plus, se former, c’est motivant : quand tu sais pourquoi tu fais une séance lente ou pourquoi tu ajoutes du renfo à ta routine, tu le fais avec plus de conviction. Et ça, ça change tout. Bref : plus tu t’informes, plus tu deviens autonome, et moins tu tombes dans le piège des « on dit ».

Conclusion
On l’a vu ensemble : les mauvais conseils sportifs, il y en a à la pelle. Certains partent d’une bonne intention, d’autres relèvent plutôt du mythe ou de la vieille croyance transmise de génération en génération… mais dans tous les cas, ils peuvent faire plus de mal que de bien.
Le sport, ce n’est pas une punition, ni une course à la performance. C’est avant tout un moyen de prendre soin de soi, de se sentir plus forte, plus en forme, plus confiante. Et pour ça, il n’existe pas de recette universelle. Ce qui marche pour ta voisine ou ton collègue n’est pas forcément ce qui marchera pour toi — et c’est très bien comme ça.
Alors, garde toujours en tête les bons réflexes : progresser petit à petit, varier tes pratiques, respecter tes temps de récupération et t’entourer de sources fiables. Le reste ? Tu peux le laisser filer, avec un petit sourire, comme quand on t’annonce que « la muscu rend trop masculine ».
Et si tu veux vraiment retenir une seule chose, c’est celle-ci : le meilleur conseil sportif, c’est celui qui te permet de continuer à aimer le sport, à ton rythme, sans culpabilité.

👉 Et toi, quels sont les pires conseils sportifs que tu as déjà reçus ?
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