Les Périostites, kesàko ? Si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu as dû voir que j’avais été stoppée dans mon élan par des périostites… Seulement, sais-tu ce que c’est ? Jusqu’à ce qu’elles se déclenchent, je n’en avais jamais entendu parler. Ainsi, je me suis dite qu’il serait intéressant d’en parler, parce qu’il s’agit du mal le plus répandu parmi les coureurs. Cependant, cela concerne aussi les fitgirls et les fitboys.

Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de chances puisque mes périostites ont été diagnostiquées très rapidement. En effet, j’ai participé à un Lady Camp organisé par ma salle de sport le mercredi 11 novembre (il y a deux semaines exactement). J’ai plus ou moins sauté pendant 1h30 (jumping jacks, fentes sautées, course sur place et autres). Mes chaussures n’étaient pas adaptées. Et je n’ai pas pu terminer (en tout cas la partie cardio très sautée).

emplacement douleur périostiteUne douleur plutôt importante est apparue sur la face interne de mes tibias. Oui tant qu’à faire autant me faire mal des deux côtés… Cela faisait comme une brûlure tout le long du tibia. J’ai fais part de mon soucis aux deux coachs. Sachant que je pratique la course à pied en dehors de la salle, elles m’ont conseillée d’aller consulter le plus rapidement possible pour vérifier si j’avais des périostites… Le lundi suivant (donc le 16 novembre), j’avais rendez-vous chez un médecin du sport à la Clinique du Sport de Toulouse (que je conseille vraiment à tous ceux habitant dans la région !).

Le verdict tombe : deux périostites tibiales, au moins 15 jours d’arrêts pour la course à pied et séances de kinésithérapie.

Donc la périostite, qu’est-ce que c’est ?

La périostite est une inflammation du périoste, un tissu riche en nerfs et en vaisseaux sanguins qui recouvre le tibia. Cette inflammation apparaît à la suite de chocs répétés induits par la course à pied, ou sauts en tout genre et se ressent surtout « à froid », après l’effort.

La périostite n’est pas à négliger car elle peut dégénérer en fracture de fatigue, nettement plus problématique à soigner.

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’une périostite :

Comment soigne-t-on une périostite ?

Attention comparaison sexy… Une périostite, c’est comme un bouton de fièvre : il suffit d’en avoir une fois pour en avoir toute sa vie. En effet, la périostite est une « pathologie récidivante ». Les douleurs au tibia devront par la suite servir de « baromètre » pour savoir si quelque chose cloche dans l’entraînement.

Tout d’abord, il est important de consulter un médecin du sport et non un généraliste qui ne sera pas capable de comprendre le problème. Il te dira simplement de te mettre au repos et te fera la morale en te disant que la course à pied, c’est traumatisant pour les articulations. Merci, ça on le savait déjà ! Nous, ce que l’on veut, ce sont des solutions concrètes qui nous permettent de continuer à pratiquer le sport que l’on aime en évitant au maximum les dégâts !

comment soigner une périostite

Donc consulte un médecin du sport. Et avant de prendre rendez-vous, demande-lui s’il est subventionné Sécu pour éviter d’avoir à payer des dépassements d’honoraires 😉 Une fois le verdict tombé, il te redirigera vers un kiné du sport, lui aussi. Car l’acte à pratiquer demande des compétences particulières que n’ont pas tous les kinés. Autant vous prévenir de suite, le massage n’est absolument pas agréable ! Plus votre périostite sera importante, plus vous sauterez au plafond. D’où l’intérêt de ne pas traîner en cas de suspicion de périostite.

En résumé, le traitement de la périostite inclut un arrêt plus ou moins long de la course à pied, et autre sport traumatisant (et une reprise progressive !), des séances de kinésithérapie et éventuellement la pause de tape.

Comment vais-je prévenir les périostites à l’avenir ?

Pour ma part, j’ai été diagnostiquée très tôt. Ainsi la récupération sera plus rapide. Pour le moment, je n’ai pas eu besoin de tape. En effet, c’est assez frustrant puisque que je n’ai absolument pas mal tant qu’on ne met pas les doigts sur mes tibias…

A priori, je pourrais reprendre la course à pied tranquillement la semaine prochaine, ce qui est une bonne nouvelle. En attendant, je dois faire quelques réglages concernant mon entraînement et ainsi éviter toute nouvelle alerte.

Tout d’abord, j’ai changé mes chaussures fitness pour d’autres avec une meilleure semelle et un meilleur amorti. J’ai aussi changé mes manchons de compression. Jusqu’à présent, je courrais avec les manchons kalenji. Cependant, je pense qu’ils n’étaient pas adaptés à ma morphologie (entre autre, tibia courts … ba oui, je ne fais que 1m53 !).

J’ai donc investi dans des manchons BV sports. On ne m’en ont dit que du bien (partenaires de courses, kiné, médecin du sport, coach…). Je vais donc les tester en espérant qu’ils protègent bien mes gambettes ! En même temps, pour 45 euros, ils ont intérêt à faire leur job !

comment soigner une périostite

Il faudrait aussi que je jette un œil à ma foulée. J’ai quand même l’impression que je m’ « écrase » quand je cours, surtout lors des footings lents de récupération. Quant aux chaussures de running, elles sont approuvées par mon podologue, donc je ne pense pas qu’il y ait de problème à ce sujet-là. Pour le reste, je vais essayer de rester à l’écoute des alertes que mon corps me lance et faire des réglages au fur et à mesure.

 

As-tu déjà eu des périostites ? Combien de temps as-tu mis pour les soigner ?

 

P.S. : Mes informations techniques proviennent du billet « La périostite tibiale : un mal bien connu des coureurs » du kinésithérapeute Eric Laily

 

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13 réponses

  1. L’alimentation joue un grand rôle dans ce genre de blessure de type inflammatoire, pour aider, en préventif et en curatif, un petit morceau de curcuma frais, pelé, émincé, mélangé à de l’huile et du poivre (pour la synergie) et déposé dans une poêlé de légumes (par exemple)… à consommer très très régulièrement (avec un petit morceau de gingembre c’est encore mieux)
    Bien sûr ça s’inscrit dans le cadre d’une alimentation déjà bien pensée et réfléchie…
    Ca se trouve dans n’importe quelle magasin bio, en vrac et au rayon légumes frais, ça ne coûté rien et ça se conserve longtemps au frigo
    Voilà pour ma petite contribution du jour

    1. J’adore tes petites contributions du jour ! 😉 personnellement depuis que j’ai changé à la fois mes chaussures de fitness, de CAP et mes manchons de compression, que je fais plus d’étirements, que je bois plus, que j’ai changé ma foulée…. je n’ai absolument plus aucun problème. Je fais quand même attention au moindre signal que mon corps peut m’envoyer. Mais je vais quand même essayer ce petit mélange, cela ne peut me faire que du bien !

  2. Je n’avais jamais entendu parler de la périostite… Tu as de la chance d’avoir été diagnostiquée tôt en tout cas, même si ce n’est jamais évident d’être blessée ! J’ai eu une tendinite au genou gauche cet été, c’était dur à gérer et j’ai vraiment eu du mal à m’arrêter de courir, surtout que c’est la saison que je préfère… Mais c’est un mal pour un bien, on recommence encore plus forte et… plus prudente aussi. Bonne soirée 🙂

    1. C’est vrai que les blessures permettent d’apprendre à connaître son corps, mais n’empêche que c’est frustrant !! J’ai la raison qui se bat contre les jambes !!

  3. Yeah Margaux ! Je connais la périostite.. enfin je l’ai presque connu l’an dernier suite à un mauvais diagnostic. J’ai eu 2mois de « traitement éronné » qui finalement n’ont abouti qu’à une chose : me faire tellement mal que je ne pouvais plus marcher ! J’avais en fait une tendinite du TFL et de la patte d’oie. Bref, après tu connais (4mois de traitement, 1mois de reprise, 1mois d’arrêt pour cicatrisation, 1mois de reprise… et là j’ai re-mal.. mais j’ai repéré la douleur donc je ne cours plus. J’ai pris rdv chez le kiné et j’attends, en essayant de garder la foi !).
    Bon courage pour la kiné, je sais comme c’est douloureux.. Mais souvent les kiné sont super sympas. Pour ma part, j’avais droit à des séances de renfo’ en complément pour remuscler les jambes avant la reprise course 😉 Des bisous

    1. Là où j’aide la chance, c’est que j’ai été diagnostiquée très tôt. L’inflammation n’était pas trop importante. Du coup, les séances de kiné sont plus désagréables que franchement douloureuses et surtout, le temps de guérison est franchement court (enfin je l’espère). La semaine prochaine, je devrais être autorisée à rechausser les baskets pour de petits runs. Et je confirme, en plus d’être mignon, mon kiné est sympa 😉 Bon courage à toi pour tes bobos !J’espère que tu pourras rapidement reprendre un entraînement normal !!

      Bonne journée !!!

  4. Bonjour.
    jamais entendu parler de cette maladie : bon, il faut dire qu’à mon rythme je ne risque pas grand chose.
    Par contre, j’ai déjà eu une fracture de fatigue : en portant des chaussures avec des talons de 12 cm! J’ai du marcher un peu vite avec. Bonjour le résultat! Cela a fait marrer mon entourage pendant 6 mois en tous cas…
    Bonne soirée.

      1. Ça fait un petit peu plus longtemps que ça dure pour moi. Je voulais poser la question déjà le weekend dernier mais avec les événements, j’ai préféré attendre un peu

    1. Justement, on a plus de chances d’en déclencher une quand on court doucement car le temps d’appui est plus long, donc l’impact aussi (si j’ai bien tout compris au billet du kiné à qui j’ai piqué les infos). Bref, c’est plus chiant qu’autre chose ! Fracture de fatigue avec des talons de douze ! Merde va falloir que je fasse gaffe moi !

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