Le lien entre posture et attitude : ce que m’ont appris trois ans de heels
Le mindset est la clé qui te permet de dépasser les blocages, qu’ils soient sportifs ou personnels, en transformant ta manière de percevoir les défis. Quand tu changes ton dialogue intérieur et que tu remplaces le doute par une intention claire, tu ouvres la porte à des progrès que tu n’imaginais même pas possibles. Avec un mental entraîné, chaque obstacle devient une occasion de grandir plutôt qu’un frein à ton évolution.
Sommaire
Si tu m’avais dit, il y a trois ans, que des talons allaient changer ma posture… et un peu ma vie, je t’aurais probablement ri au nez. À l’époque, j’avais du poids – beaucoup, trop vite – et je ne me reconnaissais plus. Je n’avais plus de repères, plus d’attitude, plus d’ancrage. J’essayais de faire bonne figure à l’extérieur, alors qu’à l’intérieur, tout était fissuré. Et comme si ça ne suffisait pas, mon petit ami de l’époque a trouvé le moyen de m’achever : “Je suis dégoûté par ton corps.” Dix kilos, et c’est tout ce qu’il avait retenu de moi.
Autant te dire que ma confiance en moi a volé en éclats. J’ai eu l’impression d’avoir échoué, de ne plus rien valoir, de perdre le contrôle de mon corps comme de ma vie. Peut-être que tu connais cette sensation-là : quand le miroir devient un ennemi, quand chaque geste semble trop lourd, quand même ta démarche ne t’appartient plus.
C’est exactement dans cet état que je me suis inscrite à des cours de heels, cette danse sur talons assez féminine. Pas pour “faire sexy”, pas pour performer, pas pour me montrer. Pour me reconstruire. Pour apprendre à habiter mon corps autrement, à reconnecter mes mouvements avec quelque chose de plus doux, de plus profond, de plus vrai. J’y suis allée comme on entre en thérapie : pas totalement rassurée, mais déterminée à me retrouver.
Et c’est dingue comme un simple détail – la hauteur d’un talon, la précision d’une posture, la lenteur assumée d’une démarche – peut te ramener à toi-même. Pas de manière magique, mais de manière progressive, cohérente, presque subtile. Le heels m’a appris à relever la tête, à respirer dans mon corps, à reprendre de la hauteur (au sens propre comme au figuré), et surtout à transformer ma posture pour transformer mon attitude.
Aujourd’hui, je veux te partager ce que j’ai compris : pas seulement sur les talons, mais sur ce lien puissant entre le corps et l’esprit. Parce que si tu es comme beaucoup d’entre nous – sportive du dimanche ou marathonienne de la vie, ambitieuse mais perfectionniste, forte mais parfois rongée par le doute ou le syndrome de l’imposteur – alors tu sais combien le chemin vers une véritable confiance en soi peut être sinueux.
Et parfois, ce chemin commence… par une paire de heels.
Posture et attitude : un lien plus fort qu’on ne le croit
Quand on parle d’attitude, on pense souvent à un trait de caractère, un état d’esprit, quelque chose qui vient “de l’intérieur”. Pourtant, ce que j’ai appris — parfois à mes dépens — c’est que le corps raconte toujours l’histoire avant nous. Ta manière de te tenir, de marcher, de respirer… tout ça façonne ton attitude autant que ton mental. C’est un dialogue permanent entre l’intérieur et l’extérieur, et bien souvent, c’est le corps qui prend la parole en premier.
Quand tu te dis : « Je ne suis pas assez bonne », « Je n’y arriverai pas », « Les autres sont plus légitimes que moi », ce n’est pas la réalité qui parle, mais ton mindset du moment. Et rassure-toi : il n’a rien de figé.
Dans le sport — et particulièrement en course à pied ou en triathlon — ton mindset détermine la façon dont tu vas vivre tes entraînements, gérer les imprévus, accepter les jours « sans » et dépasser tes blocages mentaux. C’est cette base intérieure qui te permet soit de t’encourager… soit de te saboter sans même t’en rendre compte.
Pourquoi la manière de se tenir transforme la manière d’agir
Il suffit parfois d’une épaule qui se redresse, d’un pas un peu plus ancré, d’un bassin mieux aligné pour sentir immédiatement un changement. La posture, ce n’est pas seulement “bien se tenir” — c’est un message que tu envoies à ton système nerveux.
Quand ton corps s’affaisse, ton énergie s’affaisse avec lui. Quand ta colonne s’allonge et que ta tête se relève, ton cerveau comprend que tu es présente, alerte, capable.
C’est ce que j’ai réalisé en cours de heels : avant même de maîtriser une choré, mon corps me proposait une autre version de moi. Une version qui prend sa place sans s’excuser. Une version qui agit différemment… juste parce qu’elle se tient différemment.
Le rôle du corps dans la confiance et la présence
Tu vois, on parle souvent de “reprendre confiance”, comme si c’était un truc abstrait qu’il suffisait de décider. Mais la confiance, ça commence dans le corps. Elle se construit dans les micro-mouvements :
– la manière dont tu poses ton pied au sol,
– la façon dont tu engages ton centre,
– le souffle que tu laisses descendre dans ton ventre,
– la lenteur ou la précision que tu t’autorises dans ta démarche.
Le corps est le premier terrain d’entraînement de la présence.
Avant de te sentir forte, tu dois pouvoir te sentir là, dans ton axe, dans ton espace. Et ça, c’est quelque chose que le heels m’a appris sans que je le cherche : chaque mouvement m’obligeait à être attentive, ancrée, connectée… parce qu’en talons, le corps ne triche pas. Sinon c’est la chute assurée.
Et plus je me reconnectais à mes sensations, plus je sentais ma confiance revenir. Doucement, mais sûrement.
Comment la posture influence la perception des autres
Il y a quelque chose de fascinant : quand ta posture change, les autres te regardent autrement — même si tu n’as pas prononcé un mot.
Une posture affaissée raconte que tu veux disparaître. Une posture alignée raconte que tu es là, pleinement. Et le monde réagit en conséquence.
Ce n’est pas une question de paraître, ni de jouer un rôle. C’est simplement que le corps parle un langage universel. La manière dont tu entres dans une pièce, dont tu marches, dont tu te tiens quand tu t’arrêtes… tout ça envoie des signaux très clairs sur ton assurance, même si intérieurement tu doutes encore.
Le heels a été un accélérateur là-dessus : la hauteur te pousse à te redresser, à maîtriser ta démarche, à ralentir tes mouvements. Et soudain, sans que tu t’en rendes compte, ton attitude change… et le regard des autres aussi.
La posture, ce n’est pas qu’une position. C’est une intention. Et quand tu la choisis consciemment, elle devient une force.
Ce que le heels m’a appris sur l’alignement du corps et de l’esprit
Le premier changement : la hauteur, et ce qu’elle fait au mental
Le premier truc que tu remarques quand tu montes sur des talons, c’est la hauteur. Quelques centimètres seulement, mais qui changent immédiatement ta posture — et, sans que tu t’en rendes compte, ton attitude.
La hauteur te tire vers le haut. Elle redresse ton dos. Elle relève ton regard. Elle redresse le menton. Elle te donne un autre point de vue, au sens propre comme au figuré.
Et je te jure que ça fait quelque chose, psychologiquement.
La première fois que je me suis vue dans le miroir avec mes talons de danse, j’ai eu l’impression de me retrouver… mais dans une version légèrement plus assurée. Pas plus parfaite, pas plus mince, pas plus sexy. Juste… plus présente.
C’est comme si cette hauteur m’avait offert le droit de me tenir droite, de respirer différemment, d’occuper un peu plus d’espace — un espace que j’avais rétréci pendant des mois en me persuadant que je “ne valais plus rien”.
Cette simple élévation a commencé à rééduquer mon mental : si mon corps peut se redresser, peut-être que moi aussi.
Quand l’allure devient un langage silencieux
Ce qui m’a frappée ensuite, c’est le silence. Pas celui de la salle, mais celui du corps qui commence à parler sans que tu aies besoin d’ouvrir la bouche.
En heels, chaque mouvement compte. Le bras qui flotte un peu moins vite. La tête qui tourne avec intention. L’épaule qui se place. Le buste qui s’ouvre.
Tout devient langage.
Ce n’est pas un langage tourné vers les autres — c’est un langage qui te revient à toi. Une manière de te dire : “Je suis là, dans mon axe, dans ma puissance tranquille.”
Et plus tu t’autorises à ressentir ce langage, plus tu reprends confiance. Parce que ton corps te renvoie enfin quelque chose de cohérent, d’aligné, d’apaisé.
C’est dans ce silence-là que j’ai commencé à recoller les morceaux.
L’effet talons sur la démarche : lenteur, précision, intention
Quand tu marches en talons, impossible de foncer tête baissée comme si tu traversais un couloir de métro. La démarche change. Elle ralentit. Elle s’affine. Elle se précise. Et ce changement-là influence ton mental autant que ta posture.
Pour la première fois depuis longtemps, j’ai dû :
– contrôler mon poids sur mes appuis,
– engager mon centre,
– avancer avec intention,
– ne pas brusquer mon corps,
– choisir chaque mouvement au lieu de le subir.
Cette lenteur qui, au début, me gênait un peu, est devenue une ressource. Elle m’a obligée à être consciente. À revenir dans mes sensations. À comprendre que je pouvais décider du rythme, que je pouvais reprendre le contrôle — doucement, mais sûrement.
Et c’est peut-être ça, la plus grande leçon : les talons ne t’apprennent pas juste à marcher. Ils t’apprennent à avancer autrement. Avec plus de précision, plus d’assurance, plus d’intention. Parce qu’une démarche, c’est plus qu’un mouvement.
C’est un état d’esprit qui se met en route.


Comprendre l’impact psychologique de la démarche en talons
On dit souvent que les talons “changent la silhouette”, mais on parle rarement de ce qu’ils changent dans la tête. Pourtant, c’est peut-être là que se trouve l’essentiel. Marcher en talons, ce n’est pas seulement marcher plus haut : c’est activer un état intérieur que tu ne trouves pas forcément dans ta vie de tous les jours.
Et quand tu comprends ça, tu réalises que la démarche en heels n’est pas superficielle : elle est profondément psychologique
La verticalité : un symbole intérieur plus qu’un style extérieur
La première chose que les talons t’apprennent, c’est la verticalité. Cette sensation d’être “tirée vers le haut”, ce n’est pas juste esthétique : c’est un rappel physique que tu peux t’élever, que tu peux te redresser, que tu peux exister pleinement.
Ce redressement crée un message intérieur très particulier :
- “J’ai le droit d’être là.”
- “Je reprends ma place.”
- “Je tiens debout.”
Pour moi, cette verticalité a été un choc. Après des mois à essayer de me faire petite, de camoufler mon corps, de m’excuser d’exister, me tenir droite m’a presque fait pleurer. Parce que ça m’a rappelé une version de moi que j’avais enterrée : celle qui se tient debout malgré tout, même quand la vie la déséquilibre.
La verticalité, en heels, n’est pas une pose. C’est un symbole. C’est une déclaration silencieuse envers toi-même.
Pourquoi adopter une posture assumée influence l’état émotionnel
Ce que j’ai découvert — et que les neurosciences confirment — c’est que le corps influence l’émotion autant que l’émotion influence le corps. Quand tu adoptes une posture assumée, même si tu ne te sens pas encore totalement confiante, ton cerveau reçoit des signaux de stabilité, de contrôle, de sécurité.
Et ces signaux… il les croit.
En cours de heels, il m’est souvent arrivé de commencer la séance fatiguée, stressée, avec un moral à plat. Mais dès que je me plaçais dans ma posture — épaules ouvertes, bassin engagé, tête alignée — quelque chose se rééquilibrait. Ce n’est pas que le problème disparaissait. C’est que moi, je changeais de fréquence.
La posture assumée crée un espace intérieur où l’émotion peut évoluer, sans te submerger. C’est comme si ton corps disait à ton mental : “On a déjà traversé pire. On peut traverser ça aussi.”
Le mécanisme cerveau–corps : quand le mouvement crée l’attitude
Ce qui m’a le plus fascinée dans le heels, c’est ce mécanisme très simple : le mouvement crée l’attitude. Pas l’inverse. Pas “je me sens confiante donc je marche d’une certaine manière”.
Mais : je marche d’une certaine manière, et ça façonne la version de moi qui apparaît.
Chaque pas en talons demande :
– de l’équilibre,
– de la précision,
– de la présence,
– de l’intention.
Et ce combo-là active une forme de concentration calme qui transforme ton attitude sans effort. Tu n’as pas à “jouer” la confiance : tu l’incarnes, simplement parce que ton corps est dans un état où la confiance est possible.
Pour moi, ce mécanisme a tout changé.
Je me suis rendu compte que je pouvais “déclencher” une nouvelle attitude en changeant ma démarche, ma posture, mon ancrage. Que je pouvais sortir d’un état émotionnel lourd en bougeant différemment. Que le corps pouvait m’emmener là où le mental n’arrivait pas encore.
En heels, le corps devient un guide. Et l’attitude, une conséquence naturelle.
Comment les talons redéfinissent la perception de soi
Se voir autrement… et être perçue autrement
Quand tu montes sur des talons, ta posture change naturellement : tu te redresses, tu engages tes appuis, tu ajustes ta démarche. Et sans même t’en rendre compte, cette nouvelle posture change ce que tu renvoies.
Mais le vrai déclic, il est là : ce que tu renvoies, tu finis par le ressentir.
Au début, ce miroir devant lequel je dansais en heels me renvoyait une version de moi que je n’étais pas encore prête à accepter. Une version plus droite. Plus ancrée. Plus assumée.
Et pourtant… petit à petit, elle a commencé à me ressembler. Ou plutôt : j’ai commencé à me ressembler à nouveau. Ce changement intérieur finit toujours par se refléter à l’extérieur.
Oui, les autres te perçoivent différemment — plus présente, plus sûre de toi, plus affirmée — mais c’est parce que toi-même, tu changes la manière dont tu te perçois.
C’est un cercle vertueux : la posture nourrit la perception, la perception nourrit l’attitude, et l’attitude nourrit la confiance.
L’importance de la maîtrise : équilibre, stabilité, précision
Le heels demande quelque chose que beaucoup d’entre nous ont perdu sans s’en rendre compte : la maîtrise. Pas la maîtrise rigide, pas la maîtrise “parfaite”, mais la maîtrise consciente, celle qui te reconnecte à chaque partie de ton corps.
Quand tu marches en talons, tu dois trouver ton équilibre, engager ton centre, contrôler ton poids, soutenir ta posture. Tu ne peux pas avancer en pilotage automatique. Et cette maîtrise-là crée une sensation très particulière : celle d’être présente à toi-même.
Parce qu’il se passe ça, en heels :
– tu sens tes appuis,
– tu sens ta respiration,
– tu sens ta colonne,
– tu sens ton axe,
– tu sens ta puissance tranquille.
Et quand tu sens, tu existes. Tu arrêtes de flotter. Tu arrêtes de te dissocier de ton corps. Tu arrêtes de le subir. Cette maîtrise n’a rien à voir avec la performance. Elle est une forme de réconciliation.
L’art de la retenue : une démarche plus lente, plus posée, plus affirmée
Le talon impose une chose que notre société évite à tout prix : la lenteur. En heels, si tu vas trop vite, tu te déséquilibres. Alors tu ralentis. Tu poses ton pied différemment. Tu termines ton mouvement. Tu engages ta posture. Tu avances avec intention.
Et là, quelque chose de magique se passe : la lenteur devient une force.
Cette démarche plus posée te donne une présence immédiate, une attitude plus affirmée, une élégance ancrée qui n’a rien à voir avec le “paraître”. C’est juste… toi, mais en version plus consciente.
Dans la vie, on nous apprend à accélérer, à remplir, à courir. En heels, on t’apprend l’inverse : à habiter, à ressentir, à incarner. Et cette retenue-là — cette démarche plus lente, plus maîtrisée — transforme ta perception de toi.
Tu réalises que tu peux avancer sans te précipiter. Que tu peux exister sans t’excuser. Que tu peux occuper l’espace sans le forcer. La retenue devient assurance. La lenteur devient maîtrise.
Et la maîtrise devient confiance.
Conseils pratiques pour adopter une posture naturellement assurée (avec ou sans talons)
Reprendre confiance en soi ne passe pas uniquement par des talons. Le heels a été mon chemin, mon outil, ma thérapie en mouvement. Mais ce que j’y ai appris peut s’appliquer dans n’importe quel contexte, même pieds nus dans ton salon. L’idée, ce n’est pas de jouer un rôle ni de forcer quelque chose. L’idée, c’est de revenir dans ton corps et de choisir une posture qui te soutient — littéralement et symboliquement.
Ajustements simples pour redresser sa posture au quotidien
Redresser ta posture ne veut pas dire “se tenir droite comme un piquet”. Ça veut dire renforcer ton axe, adoucir les tensions, créer de l’espace dans ton corps.
Voici quelques gestes simples, que j’utilise encore aujourd’hui :
- Imagine un fil qui te tire du sommet du crâne vers le ciel
Ça réallonge instantanément ta colonne sans crispation.
- Relâche ta mâchoire et respire profondément
Beaucoup de stress se loge là. Quand la mâchoire se détend, le reste suit.
- Ouvre légèrement ta cage thoracique
Tu n’as pas besoin de bomber le torse. Juste laisser un peu plus d’air entrer.
- Fléchis légèrement les genoux
Les jambes tendues créent de la rigidité. Un micro-relâchement transforme ton ancrage.
- Engage ton centre sans rentrer le ventre
Pense “soutien”, pas “contrôle”. Ton corps doit te porter, pas t’emprisonner.
Ce sont de petits ajustements, mais pratiqués régulièrement, ils redonnent à ton corps une posture plus alignée — donc une attitude plus assurée.
Techniques pour marcher avec intention
Marcher avec intention, c’est marcher en décidant du rôle que tu donnes à ton corps dans le monde. Pas pour plaire. Pas pour performer. Mais pour être. Voici ce qui change tout :
- Ralentir le rythme
La précipitation brouille la posture. La lenteur clarifie.
- Sentir chaque appui
Pose le pied du talon jusqu’aux orteils, ou en entier si tu es en baskets.
Un pas ancré = une attitude ancrée.
- Garder le regard à hauteur
Pas au sol, pas au plafond. Devant.
Tu donnes une direction à ton corps… et à ton mental.
- Laisser les bras bouger naturellement
Pas figés, pas exagérés. Naturels.
Ils accompagnent la démarche et libèrent l’énergie.
- Laisser la respiration guider le mouvement
Une respiration trop haute crée une démarche raide.
Respire bas, et ton mouvement s’adoucit.
Marcher avec intention, c’est transformer un simple déplacement en un acte de présence.
Comment faire des talons un outil… et non une contrainte
Les talons peuvent être libérateurs… ou destructeurs, selon comment tu les abordes. L’idée n’est pas de te forcer à porter des talons tous les jours, ni de souffrir pour “paraître”. L’idée, c’est de les utiliser comme un outil de reconnection. Comme j’ai pu le faire avec mes cours de danse. .
Voici comment les apprivoiser :
- Choisis une hauteur dans laquelle tu te sens en sécurité
Pas besoin de 10 cm. Parfois, 5 suffisent à changer la posture.
- Commence à la maison, tranquillement
Marche, ressens, ajuste.
Ton corps doit apprendre avant de performer.
- Privilégie la stabilité à l’esthétique
Un talon large, un bon maintien, un matériau confortable : ça change tout.
- Prends ton temps
La démarche en heels n’est pas faite pour être précipitée.
Elle est faite pour être incarnée.
- Rappelle-toi que tu n’as rien à “prouver”
Les talons ne te donnent pas de valeur.
Ils te donnent juste un espace pour la ressentir.
Quand tu utilises les talons comme un outil — pas comme une obligation, pas comme un costume — ils ne t’enferment pas. Ils t’ouvrent. Ils t’élèvent. Ils soutiennent ta posture, ton attitude, et la version de toi que tu veux laisser émerger.


Intégrer cette nouvelle attitude dans sa vie quotidienne
Adopter une nouvelle posture, une nouvelle démarche ou une nouvelle attitude, c’est une chose. Les vivre au quotidien, c’en est une autre. L’objectif, ce n’est pas de “jouer” la version de toi que tu découvres en heels.
L’objectif, c’est de la laisser t’habiter un peu plus chaque jour, même quand tu es en pantalon de jogging, les cheveux en vrac, ou en plein coup de stress au travail.
Parce qu’au fond, ce que le heels t’apprend, ce n’est pas un style. C’est une manière de te tenir dans la vie.
Comment la posture influence la communication et les décisions
Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais ta posture influence bien plus que ta silhouette : elle influence la façon dont tu parles, dont tu réagis, dont tu prends des décisions. Quand tu te tiens affaissée, regard au sol, épaules fermées, ton corps envoie un message très clair à ton cerveau : “On se protège. On se fait petite. On évite.”
Et souvent, tes décisions suivent ce chemin : tu t’excuses trop, tu n’oses pas dire non, tu minimises tes besoins. À l’inverse, quand tu t’autorises une posture alignée — sans être rigide, juste présente — ton message intérieur change complètement.
Tu communiques avec plus de clarté. Tu choisis avec plus d’assurance. Tu mets tes limites plus facilement. C’est comme si ton corps disait à ta tête : “Je te soutiens. Tu peux y aller.”
Intégrer cette posture dans ton quotidien, ce n’est pas chercher la perfection. C’est juste te rappeler que tu peux décider de la manière dont tu entres dans une pièce… et dans une conversation.
Transformer la démarche en rituel de présence
Dans la vie de tous les jours, on marche beaucoup. Mais on marche vite. On marche sans réfléchir. On marche comme si le point A et le point B étaient plus importants que tout ce qui se passe entre les deux.
Pourtant, marcher peut devenir un rituel de présence, même pour trente secondes :
- Quand tu te lèves le matin : fais tes premiers pas lentement, en sentant le sol.
- Quand tu vas au travail : relève légèrement la tête, engage ton centre, respire.
- Quand tu changes de pièce : laisse tes épaules descendre, rapproche-toi de ton axe.
- Quand tu as une journée difficile : prends trois pas conscients, juste pour revenir dans ton corps.
Ce n’est pas du théâtre. Ce n’est pas un rôle. C’est une manière de dire à ton système nerveux : “On ralentit. On revient à nous. On se recentre.” Et crois-moi : cette présence-là devient une ressource inestimable quand la vie t’agite, te bouscule ou te fait douter.
Entre style et mental : cultiver une cohérence intérieure
Ce que le heels m’a appris, ce n’est pas seulement une posture ou une démarche : c’est la cohérence. Ce moment où ta manière de te tenir, ta manière de marcher et ta manière d’être s’accordent enfin. Cette impression que ton corps et ton mental arrêtent de se contredire et commencent à travailler ensemble.
La cohérence intérieure, c’est quand :
– ton corps soutient ton esprit,
– ton esprit apaise ton corps,
– ton attitude reflète ce que tu veux vivre,
– et ta posture devient un espace de sécurité.
Cultiver cette cohérence ne demande pas d’efforts extraordinaires. Juste de l’attention. De la douceur. Et un peu de courage, parfois, pour choisir d’être présente même quand tu voudrais disparaître.
Entre style et mental, tu crées un espace qui t’appartient. Un espace où tu n’as rien à prouver. Un espace où tu existes pleinement. Et c’est peut-être ça, le plus beau cadeau du heels : il ne t’invente pas une nouvelle version de toi.
Il t’aide à retrouver celle qui était déjà là.
Conclusion : plus qu’un accessoire, un révélateur de présence
Les talons ne sont pas qu’un objet de mode, ni un symbole de féminité, ni un artifice réservé aux grandes occasions. Ils sont — quand on les aborde autrement — un miroir. Un révélateur. Un amplificateur de ce qui existe déjà en toi.
Parce qu’en réalité, ils n’inventent rien. ils ne créent pas une nouvelle version de toi.
Ils te montrent simplement ce que ton corps savait déjà : que lorsque tu te redresses, lorsque tu ralentis, lorsque tu assumes chaque geste, quelque chose en toi s’aligne naturellement.
Le heels t’apprend la verticalité, mais surtout la présence. Il te rappelle que ta démarche peut devenir un langage. Que ta posture peut influencer ton état intérieur. Que ton corps peut être un allié dans chaque choix, chaque interaction, chaque moment de ta journée.
Et une fois que tu as senti ça — même une seule fois — tu ne l’oublies plus.
Tu peux le retrouver sans talons, pieds nus, en baskets, en tenue professionnelle ou dans un moment de doute.
Le heels n’est qu’un outil. Ce qu’il révèle, c’est toi.
Ce que tu choisis de faire de cette présence — comment tu marches, comment tu entres dans une pièce, comment tu occupes l’espace, comment tu te tiens dans ta vie — c’est là que commence réellement la transformation.
Et peut-être que la vraie question n’est pas : “Comment marcher en talons ?”
Mais plutôt : “Comment marcher dans sa vie avec intention, assurance et alignement ?”
Tout le reste en découle.
Prête à transformer ta posture et ton attitude ? Commence aujourd’hui.
Si tu aimes cet article, épingle-le ! ⬇️


