Dire fuck au syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur, c’est cette sensation tenace de ne jamais être assez, même quand les preuves disent le contraire. Tu réussis, on te complimente, mais au fond de toi, tu as l’impression d’avoir trompé tout le monde. Ce doute permanent te pousse à minimiser tes victoires, à te comparer aux autres, et parfois même à t’auto-saboter.

Sommaire
Tu connais cette petite voix dans ta tête qui te souffle que tu n’es pas légitime ? Que tu ne mérites pas ta place ? Que tu n’es là que par chance ou parce que « les gens ne se sont pas encore rendu compte que tu bluffes » ? Ouais, moi aussi. C’est ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur, et franchement, il nous empoisonne la vie.
Que tu sois entrepreneure, salariée, étudiante, créatrice de contenu, sportive… il n’épargne personne. Tu peux avoir toutes les preuves sous les yeux que tu fais du bon taf, que tu progresses, que tu réussis — rien n’y fait. Tu te sens toujours « pas assez ». Toujours à deux doigts de te faire démasquer comme une arnaque.
Alors aujourd’hui, j’ai décidé de dire fuck au syndrome de l’imposteur. Pas parce qu’il disparaît comme par magie (j’aimerais bien), mais parce qu’on peut apprendre à lui faire moins de place, à le remettre à sa place, et surtout à reprendre le pouvoir.
Dans cet article, je t’explique ce que c’est, comment il fonctionne, pourquoi on est tellement à le ressentir (spoiler : ce n’est pas un hasard), et surtout comment on peut s’en libérer petit à petit. Tu n’es pas seule. Et non, tu n’es pas une imposture.

C’est quoi, le syndrome de l’imposteur (et pourquoi il te pourrit la vie)
Définition simple et claire du syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur, c’est ce sentiment persistant de ne pas mériter sa réussite, malgré des preuves évidentes du contraire. C’est avoir l’impression de tromper tout le monde, d’avoir avancé uniquement grâce à la chance, à un malentendu ou à une erreur de casting. Et surtout : c’est vivre dans la peur constante d’être « démasquée ».
C’est un mécanisme psychologique qui touche énormément de gens, en particulier ceux qui réussissent… et surtout les femmes, les personnes issues de milieux modestes, ou celles qui ne rentrent pas dans les cases classiques du succès.
En résumé :
- Tu as beau avoir des compétences, des réussites, des diplômes ou de l’expérience, tu te sens toujours en décalage.
- Tu attribues tes succès à des facteurs extérieurs (« j’ai eu de la chance », « ce n’était pas si difficile », « on m’a aidée ») plutôt qu’à ton propre mérite.
- Tu vis dans une sorte de tension intérieure, où tu es persuadée que tu n’es « pas assez » et que ça finira par se voir.
Et spoiler : ce syndrome n’est pas réservé aux débutants. Il peut frapper à chaque nouvelle étape de ta vie ou de ta carrière, même quand tu montes en compétence, même quand tu gagnes en visibilité, même quand tout le monde autour de toi te félicite.
Comment il se manifeste au quotidien (vie pro, perso, sportive…)
Le syndrome de l’imposteur ne crie pas son nom. Il s’infiltre en douce dans plein d’aspects de ta vie, souvent de manière insidieuse. Et comme il est sournois, tu finis par penser que ces pensées ou ces comportements sont « normaux », ou même légitimes. Spoiler : ils ne le sont pas.
Dans ta vie pro :
Tu doutes de chacune de tes décisions. Tu relis ton mail trois fois avant de l’envoyer. Tu t’excuses tout le temps, même quand ce n’est pas nécessaire. Tu n’oses pas demander d’augmentation ou postuler à un poste plus élevé parce que tu te dis que tu n’as pas encore « le niveau ». Tu stresses dès qu’on te confie un projet, parce que tu as peur de décevoir. Et quand tu réussis, tu trouves toujours une explication externe : « j’ai eu de la chance », « j’étais bien entourée », « c’était un coup de bol ».
Dans ta vie perso :
Tu as du mal à recevoir les compliments. Tu minimises souvent ce que tu fais (« oh tu sais, ce n’est pas grand-chose »). Tu as peur de ne pas être une « assez bonne » amie, sœur, mère, compagne. Tu culpabilises de prendre du temps pour toi ou de poser des limites. Et tu compares ton parcours à celui des autres, en te sentant toujours à la traîne, même quand tu avances.
Dans ta vie sportive :
Tu te dis que tu n’es « pas une vraie sportive ». Que tu n’as pas ta place dans une salle de sport, dans un club, ou sur la ligne de départ d’une course. Tu redoutes le regard des autres. Tu as l’impression de devoir « prouver » que tu mérites d’être là. Et quand tu progresses ou atteins un objectif, tu penses que c’est un hasard, ou que ce n’était pas si dur. Bref, tu ne t’autorises pas à être fière.
Le point commun entre toutes ces situations ?
Tu ne t’accordes pas le droit de te sentir légitime. Et ça, c’est le cœur du problème.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut désamorcer ce mécanisme. Et apprendre, petit à petit, à se réapproprier sa valeur.
Pourquoi on est surtout nombreuses à en souffrir (spoiler : sexisme, éducation, société)
Le syndrome de l’imposteur n’est pas une faiblesse individuelle. C’est le symptôme d’un système qui, depuis toujours, envoie aux femmes le message qu’elles doivent en faire plus pour mériter moins. Et ça commence très tôt.
On apprend aux petites filles à être sages, discrètes, à ne pas déranger, à ne pas trop se vanter. À l’école, beaucoup de filles brillantes minimisent leurs compétences pour ne pas paraître arrogantes. Résultat : à l’âge adulte, revendiquer sa valeur ou être fière de soi devient presque tabou.
Dans beaucoup de milieux, les femmes doivent prouver leur légitimité en continu. On leur coupe la parole en réunion, on remet en doute leur expertise, on les félicite pour leur apparence plutôt que pour leur travail. Et quand elles réussissent, on parle souvent de chance ou de quota. De quoi semer le doute, encore et encore.
On a grandi dans une société où les rôles de pouvoir, de réussite ou d’autorité ont majoritairement été occupés par des hommes. Du coup, inconsciemment, on peine à se projeter dans ces rôles. Même quand on a toutes les compétences pour, il y a comme une dissonance entre ce qu’on voit et ce qu’on est.
Les réseaux sociaux peuvent aussi amplifier le sentiment d’imposture. On voit les autres réussir, briller, « gérer leur vie »… et on se dit qu’on est en retard, pas à la hauteur, pas assez douée. Ce que tu oublies ? Ce que tu vois, c’est leur vitrine, pas leur coulisses.
Bref, si tu te reconnais dans le syndrome de l’imposteur, ce n’est pas parce que tu es faible ou instable. C’est parce que tu es une femme dans une société qui t’a appris à douter de toi.
Mais maintenant que tu le sais, tu peux commencer à déconstruire tout ça. Et reprendre, petit à petit, la place qui t’a toujours appartenu.



Les effets pervers du syndrome de l’imposteur sur ta vie
Il t’empêche de te lancer
Tu as une idée. Un projet. Une envie qui te titille depuis un moment. Peut-être lancer ton activité, changer de métier, postuler à un job qui te fait rêver, t’inscrire à ta première course, créer du contenu, prendre la parole en public… Mais voilà : tu n’oses pas.
Tu trouves mille excuses rationnelles pour repousser. Tu veux « te former un peu plus », « attendre le bon moment », « être sûre d’être prête ». Mais en vrai ? Ce n’est pas du perfectionnisme. C’est de la peur. Celle de ne pas être à la hauteur. De ne pas mériter d’être là. D’être jugée. Et surtout, d’échouer — ce qui, dans ta tête, prouverait que tu es bien une imposture.
Le pire, c’est que plus tu attends, plus tu renforces cette croyance que tu n’es pas encore « assez » pour y aller. Et pendant ce temps-là, d’autres, parfois moins qualifiés ou moins expérimentés, foncent. Parce qu’ils n’ont pas ce foutu syndrome vissé au corps.
Ce que tu oublies ? C’est que personne n’est jamais vraiment prêt. La légitimité ne tombe pas du ciel un beau matin. Elle se construit en avançant, en osant, en apprenant en faisant. Tu n’as pas besoin d’être parfaite pour commencer. Tu as juste besoin de te donner la permission d’essayer.
Il te pousse à l’auto-sabotage (et à minimiser tes réussites)
Le syndrome de l’imposteur ne se contente pas de t’empêcher d’agir. Il te pousse à saboter tes propres chances quand tu te rapproches d’un objectif. C’est comme une petite voix dans ta tête qui te murmure : « De toute façon, tu ne vas pas y arriver », ou pire, « Si tu réussis, les gens vont se rendre compte que tu n’étais pas légitime ».
Résultat ? Tu procrastines. Tu remets à plus tard. Tu bâcles un projet important. Tu refuses une opportunité par peur de l’échec… ou du succès. Tu te mets inconsciemment des bâtons dans les roues pour éviter d’être confrontée à cette peur d’être « démasquée ».
Et quand, malgré tout, tu réussis ? Tu ne savoures pas.
Tu dis que ce n’était pas si dur. Que n’importe qui aurait pu le faire. Tu expliques ton succès par des circonstances extérieures : « j’ai eu de la chance », « le jury était sympa », « il n’y avait pas beaucoup de concurrence ». Bref, tu refuses de te l’approprier.
Et ce refus permanent de reconnaître ta valeur alimente… le syndrome de l’imposteur. C’est un cercle vicieux : tu doutes, tu t’auto-sabotes, tu réussis quand même, tu refuses d’y croire, et tu continues de douter.
Sortir de ce schéma, c’est commencer par reconnaître ça :
- Tes réussites ne sont pas des accidents.
- Tu as le droit d’être fière de toi.
- Tu mérites ta place, point.
Il alimente la comparaison toxique avec les autres
Quand tu es en plein syndrome de l’imposteur, tu deviens ta pire juge… et les autres deviennent des étalons de mesure impossibles à atteindre. Tu regardes autour de toi et tu te compares en boucle : à tes collègues, à des inconnus sur LinkedIn, à des comptes Instagram léchés, à des gens que tu ne connais même pas mais qui, dans ta tête, « gèrent mieux leur vie que toi ».
Le problème, c’est que cette comparaison est toujours biaisée.
Tu compares ton brouillon à leur version finale. Tes doutes à leur assurance apparente. Ton parcours unique à des parcours que tu fantasmes. Et tu en ressors avec un sentiment de décalage, voire d’échec : « Elle y arrive mieux », « Je suis en retard », « Je n’ai pas ce qu’il faut ».
Le syndrome de l’imposteur adore ça, parce que plus tu te compares, plus tu te sens nulle, et moins tu oses avancer. Tu passes ton temps à regarder la ligne d’arrivée des autres… au lieu de poser un pied devant l’autre sur ton propre chemin.
Ce que tu oublies ?
- C’est que la réussite des autres ne diminue pas ta valeur.
- Que personne n’a tout compris, même celles qui ont l’air assurées.
- Que tu n’as rien à prouver à personne, si ce n’est à toi-même.
La comparaison te vole ta joie, ta confiance et ton énergie. Et le plus grand acte de rébellion, parfois, c’est de choisir de te concentrer sur toi. Juste toi.
Il t’épuise mentalement (et tue ta confiance)
Le syndrome de l’imposteur, ce n’est pas juste un petit doute passager. C’est un bruit de fond constant. Une charge mentale invisible qui te pompe ton énergie au quotidien.
Tu passes ton temps à te demander si tu es légitime, si tu as bien fait, si tu n’as pas oublié un détail, si quelqu’un ne va pas te « démasquer ». Même quand tout se passe bien, tu n’arrives pas à te détendre : tu anticipes le moment où ça va se casser la figure, tu scrutes le moindre signe d’échec à venir, tu remets tout en question.
C’est une vigilance permanente, un perfectionnisme paralysant, une peur de l’échec (et parfois même de la réussite) qui grignotent ta santé mentale. Et à force d’être sur la défensive, tu t’épuises. Physiquement, émotionnellement, mentalement.
Et surtout, tu finis par ne plus te faire confiance du tout. Tu doutes de tes compétences. De tes choix. De ton instinct. Tu valides tout auprès des autres. Tu cherches l’approbation, le regard rassurant, le compliment qui te prouvera que « tu n’es pas si nulle ».
Mais voilà le piège : aucun compliment, aucune validation extérieure ne suffira jamais tant que tu ne commences pas à te valider toi-même.
Sortir de ce cercle infernal, ce n’est pas simple. Mais c’est possible. Et ça commence par ouvrir les yeux sur ce mécanisme destructeur, et par poser une question essentielle : « Et si j’arrêtais de douter de moi, qu’est-ce que je pourrais accomplir ? »








Comment dire FUCK au syndrome de l’imposteur – vraiment
Prendre conscience que tu n’es pas seule
Première étape pour dire un vrai FUCK au syndrome de l’imposteur : comprendre que ce n’est pas toi le problème.
Tu n’es ni folle, ni faible, ni illégitime. Tu es juste… humaine. Et surtout, tu n’es pas seule.
Le syndrome de l’imposteur touche des milliers (des millions ?) de personnes. Des débutantes, des salariées, des entrepreneures, des artistes, des sportives, des mamans, des managers. Des femmes brillantes, compétentes, passionnées. Et parfois même des personnes ultra-reconnues, célèbres, admirées. (Oui, même Michelle Obama en a parlé.)
Mais on en parle peu. Ou alors, de manière lointaine, comme si ça ne concernait que « les autres ». Résultat : tu vis ça dans ton coin, avec ce sentiment sourd d’être la seule à douter. Et c’est faux.
Réaliser que d’autres vivent la même chose, c’est déjà un premier soulagement. Un souffle. Une main tendue.
Ça te permet de dédramatiser, de mettre un nom sur ce que tu ressens, de comprendre que ce n’est pas une faille en toi… mais un phénomène social, appris, intégré. Et donc, qu’on peut déconstruire.
Alors parle-en. Ose le dire. Entoure-toi de personnes qui comprennent. Lis des témoignages, écoute des podcasts, ouvre la discussion.
Parce qu’à plusieurs, on ose plus.
Et parce qu’en brisant le silence, tu reprends déjà du pouvoir sur ce foutu syndrome.
Reprogrammer ton cerveau (affirmations, journaling, visualisation)
Le syndrome de l’imposteur, c’est un logiciel pourri qu’on t’a installé dans le cerveau. Tu ne l’as pas choisi, mais tu l’as intégré au fil du temps : à force d’entendre que tu devais être parfaite, discrète, performante mais pas arrogante, brillante mais pas trop visible… bref, le combo toxique entre éducation, société et patriarcat.
Bonne nouvelle : ce logiciel, tu peux le désinstaller. Et à la place, tu peux reprogrammer ton cerveau. Non pas pour devenir quelqu’un d’autre, mais pour enfin penser et te parler comme quelqu’un qui se fait confiance.
Les affirmations positives
Oui, ça peut sembler gnangnan au début. Mais les mots que tu te répètes chaque jour façonnent tes pensées. Alors autant les choisir consciemment.
- “Je suis légitime.”
- “Je mérite ma place.”
- “Je suis capable, même quand j’ai peur.”
- “Je n’ai rien à prouver à personne.”
Lis-les, écris-les, dis-les à voix haute. Tous les jours. Jusqu’à ce que ton cerveau les enregistre.
Le journaling (écriture introspective)
Prendre 5 à 10 minutes pour écrire ce que tu ressens, sans filtre, peut t’aider à mettre de la clarté dans ton chaos mental. Tu peux te poser des questions simples comme :
– Qu’est-ce que je redoute aujourd’hui ?
– Quelle preuve ai-je que je suis compétente ?
– Comment j’ai surmonté un défi cette semaine ?
Tu verras : noircir des pages t’aide à déconstruire les pensées automatiques qui nourrissent ton syndrome.
La visualisation
Ferme les yeux. Imagine-toi en train de réussir, de parler en public, de signer ce contrat, de franchir cette ligne d’arrivée. Ressens ce que ça fait dans ton corps.
Le cerveau ne fait pas bien la différence entre ce qui est imaginé et ce qui est réel.
Alors autant lui montrer des scénarios où tu gagnes, tu oses, tu avances avec assurance.
Ce trio affirmations + journaling + visualisation, c’est ta boîte à outils mentale. À utiliser aussi souvent que nécessaire. Pour muscler ta confiance. Pour hacker ton discours intérieur. Pour réécrire le récit que tu te racontes sur toi-même.
Parce que non, tu n’es pas une imposture.
Tu es une femme puissante qui est en train d’en prendre conscience.
Apprendre à célébrer tes victoires, même les petites
Quand on est en plein syndrome de l’imposteur, on passe son temps à minimiser ses réussites. Tu termines un projet ? « Bof, c’était pas si compliqué. » Tu reçois un compliment ? « J’ai juste eu de la chance. » Tu atteins un objectif ? « Oui mais j’aurais pu faire mieux. »
Stop. Tu t’auto-voles ta fierté.
Et ça entretient le cercle vicieux du « je ne suis pas assez », « je ne mérite pas », « je ne suis pas légitime ».
Alors il est temps de réapprendre un truc essentiel : célébrer tes victoires, même (surtout !) quand elles te paraissent « trop petites pour être fière ».
- Tu as enfin envoyé ce mail que tu redoutais ? Bravo.
- Tu es allée courir alors que tu n’en avais pas envie ? Bravo.
- Tu as osé dire non, poser une limite, te faire passer en priorité ? BRAVO.
Chaque micro-victoire est un muscle de confiance que tu renforces. Plus tu les reconnais, plus tu changes ton discours intérieur, plus tu fais taire cette petite voix qui te dit que tu n’en fais jamais assez.
Je te propose un petit rituel à tester :
À la fin de chaque journée ou chaque semaine, écris 3 choses dont tu es fière. Pas besoin qu’elles soient spectaculaires. Ce qui compte, c’est qu’elles viennent de toi. Et que tu les reconnaisses.
Parce que oui, tu as le droit de célébrer. Sans justification. Sans comparaison. Juste parce que tu avances. Et que chaque pas compte.
Te créer un dossier de preuves de ta valeur (retours, réussites, témoignages…)
Quand tu es sous l’emprise du syndrome de l’imposteur, ton cerveau devient sélectif : il zoome sur tout ce qui ne va pas, tout ce que tu n’as pas fait, ou pas parfaitement.
Et il passe sous silence tout ce que tu as accompli, tous les retours positifs qu’on t’a faits, toutes les fois où tu t’es dépassée. Résultat ? Tu oublies. Tu doutes. Tu te racontes que tu n’es pas à la hauteur.
Alors il est temps de rétablir la vérité. No bullshit, juste les faits.
Crée-toi un dossier de preuves. Oui, comme au tribunal, mais pour défendre ta légitimité.
Ce que tu peux y mettre :
– Les messages de remerciements ou de félicitations qu’on t’a envoyés
– Les retours positifs de clients, collègues, proches
– Les objectifs atteints (même si tu trouves qu’ils étaient “faciles”)
– Les screenshots de commentaires sympas, de likes, de partages
– Les projets dont tu es fière, peu importe leur taille
– Les défis que tu as relevés, les peurs que tu as dépassées
– Tes victoires sportives, créatives, pro, perso
Tu peux le faire sur Notion, dans un dossier Google Drive, dans une boîte à souvenirs, ou dans un carnet dédié. Ce qui compte, c’est que ce soit facile d’accès et régulièrement alimenté.
Et surtout : ouvre-le dès que tu doutes. Relis ces preuves concrètes que non, tu n’es pas une imposture. Tu es quelqu’un qui avance, qui ose, qui évolue.
Même si ton syndrome de l’imposteur essaie de te faire croire le contraire. Tu n’as pas besoin d’attendre que quelqu’un valide ta valeur. Tu l’as déjà. Ce dossier, c’est juste là pour te le rappeler.
Oser, même quand tu flippes (la confiance vient de l’action)
Tu attends de te sentir prête pour te lancer ?
Tu attends d’avoir confiance en toi pour dire oui à cette opportunité, poster ce contenu, candidater à ce job, prendre la parole, oser te montrer ?
Spoiler : ce moment parfait n’existe pas.
La vérité, c’est que la confiance ne précède pas l’action. Elle en est le résultat.
Tu ne te réveilleras pas un matin en te disant “tiens, aujourd’hui je me sens 100 % légitime, allons conquérir le monde”. Non. Ce qui va vraiment changer la donne, c’est de faire, même avec le stress, même avec le doute, même avec la boule au ventre.
- Tu flippes d’animer une réunion ? Fais-le quand même.
- Tu penses que t’as pas ta place dans ce projet ? Dis oui quand même.
- T’as peur de lancer ton offre, ta vidéo, ton idée ? Lance-la quand même.
Chaque fois que tu passes à l’action malgré la peur, tu reprogrammes ton cerveau. Tu lui montres que tu es capable, que tu survis, que tu progresses. Et là, la confiance commence à grandir. Pas avant. Pas autrement.
En restant dans l’attente d’un niveau de confiance parfait, tu laisses ton syndrome de l’imposteur aux commandes. En osant malgré lui, tu reprends le pouvoir.
Alors oui, tu vas trembler. Tu vas douter. Tu vas peut-être te foirer une fois ou deux. Mais tu vas apprendre. Grandir. T’affirmer. Et prouver à toi-même que tu n’es pas une imposture : tu es en train de devenir une badass qui ose.
Et ça, c’est exactement comme ça qu’on dit FUCK au syndrome de l’imposteur.
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