10 km de la Parisienne 2025 : courir pour donner de la visibilité au SOPK

Le 14 septembre 2025, j’ai pris le départ des 10 km de la Parisienne, une course emblématique dédiée aux femmes. Plus qu’un simple défi sportif, cet événement m’a permis de mettre en lumière le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une pathologie hormonale encore trop méconnue. À travers chaque kilomètre parcouru, j’ai voulu porter un message de force, de solidarité et de visibilité pour toutes les femmes concernées.

Le 14 septembre 2025, j’ai pris le départ des 10 km de la Parisienne, une course emblématique dédiée aux femmes. Plus qu’un simple défi sportif, cet événement m’a permis de mettre en lumière le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une pathologie hormonale encore trop méconnue. À travers chaque kilomètre parcouru, j’ai voulu porter un message de force, de solidarité et de visibilité pour toutes les femmes concernées.

Sommaire

Le week-end dernier, j’ai eu la chance de participer aux 10 km de la Parisienne, une course emblématique qui réunit chaque année des milliers de femmes autour du sport, du partage et de la solidarité. Cette édition a été particulière pour moi, car j’y ai pris part aux côtés de Sova, une marque de compléments alimentaires engagée pour la santé des femmes. Ensemble, nous avons porté un message qui me tient profondément à cœur : donner plus de visibilité au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une pathologie hormonale qui touche près d’1 femme sur 7 mais reste encore trop méconnue (👉 je vous en parle en détail dans [cet article]).

Sur la ligne de départ, j’étais animée par une motivation particulière : courir non seulement pour moi, mais aussi pour toutes celles qui vivent avec le SOPK. La veille, j’avais participé à un swim&run, et je sentais encore la fatigue dans mes jambes. Mais au fond, peu importait le chrono : mon seul objectif était de franchir la ligne d’arrivée, avec la fierté d’avoir transformé chaque foulée en un acte de sensibilisation.

Avant la course : entre excitation et symbolique

La préparation

Cela fait maintenant plus d’un an que j’utilise Campus Coach à titre personnel pour structurer mes entraînements et progresser régulièrement en course à pied. Début septembre, j’ai eu la chance d’intégrer leur programme d’ambassadeurs, ce qui me permet aujourd’hui de t’offrir un mois d’essai gratuit avec le code MARGAUXLIFESTYLERUN  (à utiliser sur le site internet lors de ton inscription, et non via l’application). Une belle opportunité de partager un outil qui m’accompagne au quotidien dans ma pratique sportive.

Je n’avais pas préparé spécifiquement les 10 km de la Parisienne : mon entraînement régulier me donnait déjà suffisamment de confiance pour aborder la course sereinement. Je savais que j’avais largement les jambes pour terminer, d’autant plus que je n’y allais pas avec un objectif de chrono. Pour moi, l’enjeu n’était pas la performance, mais le plaisir de courir, de participer à un événement unique et de donner de la visibilité au SOPK.

La veille, je ressentais tout de même une petite appréhension : c’était mon premier 10 km depuis très longtemps – le dernier remontait aux 10 km d’Aix-les-Bains. À cela s’ajoutaient les courbatures laissées par le swim&run de la veille, qui me rappelaient que j’allais devoir puiser un peu plus d’énergie que prévu. Mais je m’étais fixé un objectif simple et motivant : terminer avec le sourire, en profitant de chaque kilomètre et en savourant l’ambiance particulière de cette course.

L’ambiance d’avant départ

Dès que j’ai posé le pied sur le village de la Parisienne, j’ai ressenti une énergie incroyable. La foule, les couleurs vives, la musique, les rires et les encouragements… tout contribuait à créer une atmosphère festive et inspirante. On sentait que ce n’était pas seulement une course, mais un véritable rendez-vous de sororité et de solidarité.

Un moment fort avant le départ a été ma visite sur le stand partagé par Sova et SOPK Europe. Voir côte à côte une marque engagée et une association militante, réunies pour donner plus de visibilité au SOPK, m’a beaucoup émue. Cela donnait encore plus de sens à ma participation : je ne venais pas seulement courir, mais aussi contribuer, à ma manière, à une cause qui mérite d’être entendue.

Puis, direction le sas de départ. Entourée de centaines de femmes prêtes à en découdre avec ces 10 km, j’ai senti une vraie vague d’énergie collective me traverser. J’étais contente d’être là, avec ce mélange d’excitation et de calme intérieur qui précède toujours les grands moments. Je me suis concentrée quelques instants pour visualiser le parcours, que je connais bien : longer les quais de Seine, traverser plusieurs ponts, profiter des vues magnifiques sur Paris. Dans ma tête, je n’avais qu’une idée : prendre du plaisir, me laisser porter par l’ambiance, et franchir la ligne d’arrivée avec le sourire.

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Pendant la course : 10 km d’émotions

Le début de la course

Trêve de bavardage, il est temps de rejoindre le SAS de départ des 10 km de la Parisienne. Tout le monde est excité, je suis excitée. La Parisienne 2025, c’est plus de 13 000 femmes qui franchissent la ligne d’arrivée toutes distances confondues, dont plus de 7000 rien que sur le 10 km. Autant dire que cela en fait du monde. Il y a vraiment une ambiance que je ne retrouve pas sur d’autres courses. Quelque chose de plus festif, de plus serein. Je ne saurais comment le décrire.

Le départ se rapproche de plus en plus… et je me rends compte que nous sommes en avance sur le timing. Serait-ce parce que nous ne sommes que des femmes et que nous avons nettement plus tendance à être à l’heure ? En tout cas, les choses se déroulent avec facilité. Cela ne pousse pas au départ, on s’amuse ensemble pendant l’échauffement. On papote. Vraiment c’est apaisant.

Finalement, c’est à mon tour de passer l’arche de départ. Je connais parfaitement le parcours du jour pour y avoir couru un nombre incalculable de fois du temps où je vivais à Paris et participais à une course quasiment tous les weekends. Nous attaquons par la petite montée qui longe le Trocadéro pour ensuite retourner sur les quais. Nous allons plus ou moins faire une ligne droite jusqu’au Louvre avant de faire demi-tour.

L’objectif pour moi sur ces premiers kilomètres est de trouver mon rythme. Un rythme qui soit confortable malgré mes jambes lourdes et ma fatigue de ce weekend déjà bien chargé. Cependant, je suis agréablement surprise. Je m’attendais à pire. Je ne dis pas que je suis apte à claquer un RP aujourd’hui, mais je sais que cela va pouvoir se faire tranquillement sans trop subir.

Jusqu’aux Invalides

Je me cale sur un rythme compris entre 8’15 et 8’30 au km. Ce n’est pas mon allure la plus rapide, mais ce n’est pas non plus la plus lente. Je suis assez bien. J’ai les jambes lourdes, mais j’arrive malgré tout à courir. Je me concentre sur l’ambiance, mais aussi sur ma respiration pour ne pas trop m’emballer, car je sais que ce parcours est malgré tout assez casse pattes avec ces 4 ou 5 passages de tunnels. Et les relances qui vont avec.

Le premier kilomètre se fait avec prudence sachant que nous commençons par la petite montée du Trocadéro. Avant de redescendre sur les quais. Je le termine en 8’14. C’est une partie que je connais bien pour l’avoir couru lors du Marathon de Paris en 2017. Je me laisse porter par l’ambiance. J’arrive assez rapidement au niveau du Pont de de l’Alma. L’ambiance est folle. D’autant plus que nous croisons la tête de course dans l’autre sens. La clameur monte pour encourager ses femmes. Elles ont la foulée légère, le regard déterminé. C’est beau à regarder.

De notre côté, nous en sommes à un peu moins de 2km, quand de l’autre côté de la route, le top 10 file vers la ligne d’arrivée. Mais quand je vois le nombre de femmes autour de moi, qui courent à la même allure, je me dis que pour une fois, je ne vais pas être seule. Et cela fait du bien. Je boucle le deuxième kilomètre en 8’12. Le troisième kilomètre nous rapproche des Tuileries et du Louvre où nous ferons demi-tour. Je sens que les jambes commencent à fatiguer, alors je décide de marcher un peu pour récupérer. Je préfère alterner marche et course et être capable de finir sans trop subir, que d’être à l’agonie au bout de 5 kilomètres.

Clairement je ne recommande pas de faire un Swim&Run et un 10 km le même week-end. D’autant plus que la partie “run” du swim&run, c’est du trail. L’ambiance est très porteuse et je me remets à courir assez rapidement, d’autant plus que le demi-tour approche.

Il y a des orchestres très régulièrement. Beaucoup de monde sur le bord des routes pour encourager. Des hommes, des pères qui encouragent leur femme. Mon petit côté féministe est très content de voir les rôles inversés pour une fois… On continue de longer les quais jusqu’aux Invalides. On traverse le pont Alexandre III dans un sens puis dans l’autre. On se rapproche doucement des 6 km de course. Je profite de l’ambiance. J’adore. Les jambes s’alourdissent, mais cela reste largement supportable.

Le 14 septembre 2025, j’ai pris le départ des 10 km de la Parisienne, une course emblématique dédiée aux femmes. Plus qu’un simple défi sportif, cet événement m’a permis de mettre en lumière le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une pathologie hormonale encore trop méconnue. À travers chaque kilomètre parcouru, j’ai voulu porter un message de force, de solidarité et de visibilité pour toutes les femmes concernées.

Jusqu’à l’arrivée

Il ne me reste plus que 4 kilomètres. Je sais que la ligne d’arrivée se rapproche de plus en plus. Avant le départ, j’avais dit à l’équipe SOVA que je bouclerais mon 10km en 1h25 environ au vu de ma condition physique du jour. Je ne suis absolument pas en retard sur mon pronostic.

Je continue d’alterner marche et course pour soulager les jambes. Je ne me presse pas. Je sais que le 7 kilomètre est parti bien après nous. Et qu’il y a encore pas mal de femmes participant au 10 km derrière moi. Cela fait beaucoup de bien de participer à une course, et de ne pas me retrouver seule au monde en queue de peloton.

On se rapproche de plus en plus du pont de Bir-Hakeim. Je sais qu’une fois que je serais à son niveau, j’aurais fait le plus dur. Pour le moment, je n’ai pas encore repassé le Trocadéro. Les jambes s’alourdissent de plus en plus, je sens les courbatures se réveiller dans les fesses et aux ischios. J’encaisse de plus en plus le double effort du week-end. J’ai hâte d’en finir. Je ne rêve que d’un bon bain chaud avec plein de mousse et de bulles… Et de dormir aussi.

La bonne nouvelle c’est qu’il y a énormément d’ambiance. Cela me porte. À chaque fois que je m’arrête de courir pour marcher, il y a toujours quelqu’un pour faire quelques pas avec moi et m’encourager. Malgré tout, je m’attendais à subir ma course beaucoup plus que cela. Oui, je suis fatiguée. Oui, j’ai mal aux jambes. Mais dans l’ensemble ça va. J’ai même hâte d’être aux 10km de la Run in Lyon en Octobre pour voir ce que ça donne quand je suis “en forme”.

Nous arrivons enfin à Bir-Hakeim. Enfin la dernière ligne droite avant la finish line. Ou presque puisque nous contournons le champ de Mars pour arriver derrière la Tour Eiffel. Il y a énormément de monde sur le côté. C’est bruyant, c’est porteur. Et cela m’aide à tenir les derniers mètres…

Je franchis finalement la ligne d’arrivée en 1h25:05. Exactement le temps que j’avais prédit. Heureuse d’avoir couru.

Courir pour la visibilité du SOPK

Pourquoi parler du SOPK lors d’un tel événement ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie hormonale qui touche près d’une femme sur dix en âge de procréer. Malgré cette fréquence élevée, il reste encore trop peu connu du grand public, et parfois même mal compris dans le corps médical. C’est précisément pour cela que j’ai souhaité profiter de la visibilité offerte par la Parisienne : un événement qui rassemble des milliers de femmes est l’occasion idéale pour mettre en lumière ce sujet.

Le sport est un langage universel. Quand on participe à une course comme celle-ci, on attire naturellement l’attention : des spectateurs, des médias, mais aussi des participantes entre elles. En portant un message lié au SOPK, j’ai voulu montrer que le sport peut être bien plus qu’une performance : il peut être un vecteur de sensibilisation et de solidarité.

Le SOPK a un impact profond sur la vie de nombreuses femmes : cycles irréguliers, difficultés liées à la fertilité, troubles métaboliques, fatigue chronique, douleurs, ou encore une influence sur la santé mentale et l’image de soi. Courir pour le SOPK, c’était aussi rappeler que derrière chaque diagnostic se cache une femme qui lutte au quotidien, et que son parcours mérite d’être entendu.

Enfin, je crois que parler du SOPK lors d’un tel événement aide à briser le silence. Beaucoup de femmes vivent avec ce syndrome sans oser en parler, par peur d’incompréhension. En affichant clairement mon engagement, j’ai voulu montrer qu’il n’y a pas de honte à avoir, et qu’au contraire, plus nous en parlerons, plus nous ferons avancer les choses.

Porter le message au-delà de la ligne d’arrivée

Pour moi, courir ces 10 km représentait bien plus qu’un défi sportif. Chaque foulée symbolisait une forme de résilience : celle de continuer à avancer malgré les difficultés, de transformer une épreuve en force, et de rappeler que le corps, même lorsqu’il est confronté à des obstacles comme le SOPK, est capable de grandes choses. La course devenait un acte symbolique : un message de détermination adressé à toutes les femmes concernées.

Au fil de la journée, j’ai eu la chance de croiser d’autres participantes sensibles à cette cause. Certaines connaissaient déjà le SOPK, d’autres l’ont découvert grâce aux discussions autour du stand de Sova et SOPK Europe. Ces échanges, parfois très spontanés, m’ont confortée dans l’idée que parler de sa réalité ouvre des portes et crée des ponts entre les expériences de chacune.

Au-delà du moment sportif, j’ai senti que l’événement laissait une trace durable. Sur les réseaux sociaux, j’ai reçu des messages de femmes me remerciant d’avoir porté ce sujet lors d’une course aussi médiatisée. C’est la preuve que même un geste simple – courir avec un message en tête – peut avoir un impact réel sur la sensibilisation.

Briser les tabous autour du SOPK est essentiel. Les maladies gynécologiques restent encore trop souvent reléguées au second plan, invisibles dans l’espace public. En parlant ouvertement de ce syndrome, en le liant à une expérience positive comme une course festive, on contribue à changer le regard, à créer plus de sororité et à montrer que chaque voix compte.

Pourquoi Sova ?

À mes côtés pour cette course se trouvait Sova, une marque de compléments alimentaires qui place la santé des femmes au cœur de sa démarche. Leur univers ne se limite pas à la nutrition : il s’agit d’un engagement plus large, celui de mieux accompagner les femmes dans leurs parcours de vie, leurs cycles et leurs défis liés à la santé hormonale.

Ce qui m’a particulièrement touchée, c’est leur volonté de s’impliquer dans la cause du SOPK. Contrairement à d’autres marques qui se contentent de surfer sur des tendances bien-être, Sova agit concrètement : en collaborant avec des associations, en soutenant la recherche d’informations fiables et en offrant un espace d’échange aux femmes concernées.

Lorsque l’opportunité de courir avec eux s’est présentée, l’évidence s’est imposée. Je voulais être entourée de partenaires sincères, qui partagent mes valeurs et comprennent que le sport peut être un moyen de faire passer un message fort. Avec Sova, il ne s’agissait pas d’un simple logo sur un dossard, mais d’un engagement commun.

Courir aux côtés de Sova, c’était aussi une façon de donner plus de visibilité au SOPK auprès d’un public élargi. Grâce à leur communauté et leur relais, le message a pu circuler au-delà des participantes de la Parisienne. Pour moi, ce partenariat avait donc un double sens : soutenir une cause et amplifier son écho.

Mon bilan personnel

Ce que je retiens sportivement

Avec l’expérience, j’apprends à mieux me connaître en tant que coureuse. Je suis désormais capable d’anticiper assez précisément mes chronos réalisables le jour J, ce qui me permet d’aborder les courses avec plus de sérénité. Pour cette Parisienne, je savais que les courbatures du swim&run de la veille allaient peser dans mes jambes. Et effectivement, cela n’a pas été une promenade de santé : la course a été dure physiquement, mais jamais insurmontable.

Ce qui m’a particulièrement rassurée, c’est que je n’ai pas connu de défaillance mentale. Parfois, quand la fatigue prend le dessus, l’envie de ralentir ou même d’abandonner peut surgir. Ici, ce n’était pas le cas : j’ai réussi à garder le cap du début à la fin, sans m’effondrer intérieurement. Cette solidité mentale m’a fait énormément de bien.

Et puis surtout, j’ai pu profiter pleinement de la course. Peu importait mon chrono : mon objectif n’était pas de battre un record, mais de franchir la ligne d’arrivée avec le sourire. Sur ce plan-là, la mission est totalement réussie.

Ce que je retiens émotionnellement

Ce qui m’a marquée, c’est avant tout l’ambiance incroyable de la Parisienne. Une énergie féminine positive, joyeuse et communicative, qui se ressentait à chaque kilomètre. J’ai trouvé l’événement encore plus riche que lors de mes précédentes participations, notamment par la diversité des profils présents sur la ligne de départ.

En jetant un coup d’œil aux classements et aux chronos réalisés, on voyait bien qu’il y avait cette année une forte présence de slow runneuses : des femmes venues se challenger, parfois sur leur toute première course, et prouver qu’elles avaient leur place. C’est quelque chose qui m’a vraiment touchée, car cela montre que la Parisienne est en train de devenir une véritable safe place pour les runneuses, quel que soit leur niveau ou leur expérience.

Pour moi, courir dans une telle atmosphère a été source de fierté et de motivation. Sentir cette solidarité entre femmes, cette bienveillance dans le peloton, donne une force supplémentaire qui va bien au-delà des jambes.

Ce que je retiens humainement

Enfin, cette course m’a aussi offert de belles rencontres. Des discussions spontanées, des échanges autour du stand ou même pendant la course… Chaque interaction a été l’occasion de parler du SOPK, de partager des expériences et parfois d’apporter un peu de réconfort à des femmes qui traversent elles aussi ce parcours semé d’embûches.

Dans ces moments, je me suis sentie moins seule face au SOPK. C’est toujours particulier de rencontrer d’autres femmes qui comprennent, parfois même sans avoir besoin de mettre des mots. Ces échanges m’ont rappelé à quel point le partage est essentiel : il permet de briser l’isolement et de construire une forme de sororité autour de cette cause.

Humainement, je repars donc grandie de cette expérience. Je n’ai pas seulement couru 10 km dans les rues de Paris : j’ai participé à un mouvement plus large, celui de la visibilité et du soutien aux femmes concernées par le SOPK. Et c’est, à mes yeux, la plus belle victoire de cette journée.

Le 14 septembre 2025, j’ai pris le départ des 10 km de la Parisienne, une course emblématique dédiée aux femmes. Plus qu’un simple défi sportif, cet événement m’a permis de mettre en lumière le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une pathologie hormonale encore trop méconnue. À travers chaque kilomètre parcouru, j’ai voulu porter un message de force, de solidarité et de visibilité pour toutes les femmes concernées.

Conclusion : Une course, un message, une communauté

La Parisienne restera pour moi une expérience riche à bien des égards. Au-delà de l’effort sportif, ce fut l’occasion de célébrer la force des femmes, de partager un moment unique de solidarité et de mettre en lumière une cause qui me tient à cœur : le syndrome des ovaires polykystiques. Chaque kilomètre parcouru, chaque échange et chaque sourire croisé m’ont rappelé que nous avançons plus vite et plus loin quand nous le faisons ensemble.

Je tiens à remercier chaleureusement Sova et SOPK Europe pour leur engagement et leur confiance. Grâce à eux, le message autour du SOPK a trouvé une belle résonance lors de cette course emblématique. Même si mes connaissances continuent d’évoluer et que je reste prudente face aux promesses souvent faites aux femmes, je suis convaincue que des partenariats sincères et engagés peuvent contribuer à briser le silence autour de cette pathologie.

Si tu souhaites en savoir plus sur le SOPK, je t’invite à lire mon article explicatif complet. Et si tu as toi aussi participé à la Parisienne ou que tu vis avec le SOPK, n’hésite pas à partager ton expérience : tous les témoignages comptent, ta voix est précieuse.

Parce qu’au fond, cette course m’a rappelé une chose essentielle : chaque foulée est un pas vers plus de visibilité, plus de sororité et plus d’espoir. Et ensemble, nous sommes capables de déplacer des montagnes.

As-tu déjà couru La Parisienne ?

 

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