Non, être influenceuse ce n’est pas juste poster une photo
Créer du contenu, ce n’est pas juste publier une jolie photo : c’est penser un message, choisir un angle, construire une narration. Être influenceuse, quand c’est fait avec éthique, c’est avoir la capacité de toucher, d’inspirer et parfois de faire bouger les choses. C’est un métier créatif, stratégique et profondément humain, qui demande du temps, de l’engagement et de l’authenticité.

Sommaire
Quand je dis que je suis créatrice de contenu ou influenceuse, les réactions oscillent entre fascination, scepticisme… et parfois condescendance. Dans l’imaginaire collectif, ce métier se résume souvent à « poster une photo sur Instagram » ou « faire des vidéos TikTok en échange de produits gratuits ». Pourtant, derrière les jolies images, il y a un vrai travail. Un travail souvent invisible, mais bien réel.
Soyons claires : je ne vais pas prétendre que c’est le métier le plus difficile du monde. Il n’est pas aussi contraignant que celui d’un·e infirmier·e, d’un·e prof, ou d’un·e salarié·e qui enchaîne les heures sans flexibilité. J’ai conscience de la chance que j’ai de pouvoir (presque) vivre de ce que je crée, à mon rythme, en alignement avec mes valeurs. Mais cette chance, je ne la dois pas au hasard : elle est le fruit d’un travail constant, d’une adaptation permanente et d’une sacrée dose de résilience.
Dans cet article, j’ai envie de te montrer l’envers du décor. Ce que tu ne vois pas forcément entre deux stories ou publications sponsorisées. Les doutes, la pression, les heures passées en coulisses… parce qu’être influenceuse, oui, c’est un vrai métier. Et il est temps qu’on en parle autrement.

Le métier d’influenceuse, loin des clichés
Non, ce n’est pas « juste poster une photo »
Si tu penses qu’être influenceuse se résume à prendre un selfie et cliquer sur « publier », laisse-moi te dire que tu es loin du compte. Créer du contenu, c’est un vrai processus créatif… et logistique. Derrière chaque post qui semble spontané se cachent souvent plusieurs heures de travail.
D’abord, il y a l’idée : quel message je veux faire passer ? Comment rendre ce contenu utile, esthétique ou engageant ? Est-ce que je le place dans une série de posts ? Est-ce qu’il répond à une problématique de ma communauté ? Ce travail de scénarisation, même s’il n’est pas toujours formel, est essentiel pour ne pas publier dans le vide.
Ensuite, il y a la prise de vue. Que ce soit une photo Instagram, une vidéo TikTok ou un Reels, il faut trouver le bon cadre, la bonne lumière, parfois le bon lieu, et gérer les aléas techniques (trépied bancal, micro qui bug, pluie, passants, etc.). Quand tu travailles seule, tu es à la fois modèle, photographe, cadreuse et assistante technique.
Puis vient la post-production : tri, retouches, montage vidéo, ajout de sous-titres, musique, transitions, effets… Ce sont parfois de longues heures devant un logiciel pour que quelques secondes de contenu paraissent « naturelles ».
Et on n’oublie pas la rédaction : légende optimisée, storytelling, appels à l’action, choix des bons hashtags… Tout ça pour répondre à l’algorithme mais surtout pour nourrir un lien authentique avec ta communauté.
Enfin, il y a la gestion des droits : respecter les musiques, crédits photos, mentions des marques partenaires, mentions légales quand c’est sponsorisé, etc. Une simple erreur peut coûter très cher en crédibilité, voire juridiquement.
Alors non, ce n’est pas juste poster une photo. C’est créer un contenu pensé, travaillé, peaufiné… qui ne sera parfois même pas vu à cause d’un algorithme capricieux. Mais on recommence, parce que c’est ça aussi, ce métier : persévérer, créer, ajuster — et aimer le faire malgré tout.
Une charge mentale et émotionnelle souvent sous-estimée
Ce qu’on ne montre pas dans les vlogs ou les stories, c’est l’envers du décor : le multitâche permanent et la charge mentale qui va avec. Être influenceuse, c’est jongler chaque jour entre mille casquettes : créatrice de contenu, cheffe de projet, comptable, community manager, commerciale, juriste (malgré toi) et parfois même service après-vente.
Il y a les mails à traiter — ceux des marques, des agences, des abonnés, des relances, des négociations, des briefs. Il y a les contrats à lire, à signer, à relire encore parce que certaines clauses sont floues ou abusives. Il y a les deadlines à respecter, parfois irréalistes, sans parler des dernières minutes où une marque demande un changement de dernière seconde.
Et pendant ce temps, tu dois aussi alimenter ta communauté, répondre aux commentaires, aux DM, modérer les messages, gérer les attentes. Parce que oui, en ligne, beaucoup de gens attendent de toi que tu sois disponible 24h/24, 7j/7. Et quand tu ne réponds pas assez vite, ou pas comme il faut, tu peux vite devenir « ingrate » ou « distante ».
À tout ça s’ajoute la pression de la performance : faire mieux que ton dernier post, ne pas « stagner », ne pas perdre en visibilité, rester pertinente face à un algorithme qui change tous les mois. Ce n’est pas juste de la créativité, c’est aussi une guerre constante contre l’oubli numérique.
Et parfois, il y a le pire côté de ce métier : les critiques gratuites, les commentaires blessants, les messages haineux. Ce qu’on appelle joliment « cyberharcèlement » est malheureusement une réalité pour beaucoup d’influenceuses. Il suffit d’un reel qui dépasse un peu pour se retrouver noyée sous des remarques sur ton corps, ton visage, ta légitimité… ou pire.
Cette charge mentale et émotionnelle, on l’apprend à gérer avec le temps — mais elle laisse des traces. Et c’est une partie du métier dont on parle encore trop peu.



Les coulisses financières que personne ne montre
Monétisation rime avec stratégie (et patience)
Quand on pense à une influenceuse, on imagine souvent des collaborations bien payées, des voyages offerts et une vie confortable financée par Instagram ou TikTok. Mais la réalité est beaucoup plus nuancée. Oui, certaines créatrices gagnent très bien leur vie — mais ce n’est pas la norme. Et surtout, il n’y a pas d’argent facile.
Monétiser son contenu demande de la stratégie, de la constance et une bonne dose de patience. Il existe plusieurs sources de revenus possibles :
- L’affiliation, qui consiste à recommander des produits via des liens traqués. Chaque achat réalisé via ces liens génère une petite commission. Cela peut paraître simple, mais il faut bâtir une vraie relation de confiance avec sa communauté pour que ça fonctionne, et cela ne rapporte vraiment que sur le volume.
- Les partenariats avec des marques, parfois ponctuels, parfois sur le long terme. Ils impliquent des briefs précis, des validations à chaque étape, des contrats parfois contraignants et des délais de paiement à rallonge (spoiler : 60 jours après publication, c’est courant).
- Les programmes pour créateurs proposés par certaines plateformes comme YouTube, TikTok ou Instagram. Ils permettent de générer quelques revenus sur les vues, mais les montants sont rarement suffisants pour en vivre, sauf cas exceptionnel.
- La vente de produits ou services, comme des ebooks via Amazon KDP, des formations, du coaching, des presets, etc. Là encore, cela nécessite un travail énorme en amont pour créer, promouvoir, vendre… et satisfaire les clients.
Et pendant tout ce temps, il faut continuer à publier, interagir, créer gratuitement du contenu de qualité… sans garantie que cela convertira.
Bref, gagner sa vie en tant qu’influenceuse, c’est entreprendre : il faut apprendre à se vendre sans se brader, gérer l’administratif, investir dans du matériel, tenir un budget, penser à sa retraite, aux impôts, aux périodes creuses. Ce n’est pas impossible, mais c’est loin d’être « facile ». Et ça ne se fait pas en un mois — il faut souvent des années avant que ça décolle vraiment.
Être influenceuse, c’est aussi être cheffe d’entreprise
Ce qu’on oublie souvent, c’est qu’être influenceuse, c’est aussi gérer une activité professionnelle comme n’importe quel·le indépendant·e. Tu ne te contentes pas de créer du contenu : tu diriges une petite entreprise à toi toute seule, avec tout ce que cela implique en matière d’administratif.
Dès que tu commences à percevoir tes premiers revenus — même modestes — il faut déclarer ton activité. En général, on débute avec le statut de micro-entrepreneuse, qui a l’avantage d’être simple à mettre en place. Mais ce statut a ses limites, notamment en termes de plafond de chiffre d’affaires et de déductions de charges. Certaines créatrices passent ensuite en entreprise individuelle au réel, voire en société (EURL, SASU…) selon leur croissance.
Et là, les choses se corsent :
- Il faut facturer chaque prestation (avec mentions obligatoires), suivre les règlements, relancer les impayés.
- Il faut payer ses cotisations sociales (URSSAF, retraite, etc.), même quand les revenus sont irréguliers.
- Il faut gérer la comptabilité, classer les justificatifs, suivre les entrées/sorties, prévoir la trésorerie.
- Et bien sûr, il faut déclarer ses revenus aux impôts, souvent dans une catégorie bien floue entre bénéfices non commerciaux (BNC), droits d’auteur ou prestations de services.
Rien que la lecture des textes juridiques et fiscaux liés au métier d’influence peut donner mal à la tête. Et pourtant, c’est essentiel. Parce qu’en cas de contrôle, ignorance ne vaut pas excuse. Et parce qu’une erreur de gestion peut te coûter cher, très cher.
Alors non, on n’a pas de patron. Mais on a des clients, des obligations légales, des échéances, des risques, et la responsabilité de tout gérer soi-même. Être influenceuse, ce n’est pas juste être créative : c’est aussi être rigoureuse, organisée, et parfois comptable malgré soi.

La pression de la visibilité constante
L’algorithme ne dort jamais (et toi non plus)
Quand ton métier dépend en grande partie de ta visibilité en ligne, tu développes vite une relation… compliquée avec les algorithmes. Parce que sur les réseaux, ce n’est pas forcément le meilleur contenu qui est mis en avant, mais celui qui « plaît » à l’algorithme du moment. Et ces règles-là changent souvent, sans prévenir, sans logique apparente.
Tu peux passer des heures sur une vidéo bien pensée, bien montée, bien écrite — et la voir totalement passer inaperçue. À l’inverse, un contenu tourné à l’arrache peut exploser sans qu’on sache vraiment pourquoi. Résultat : tu passes ton temps à tester des formats, des durées, des hooks, des musiques, des horaires de publication, à analyser les stats, à scruter les taux d’engagement… tout en gardant le sourire face caméra.
Et quand un contenu « floppe », ce n’est pas juste une petite déception. Ça veut dire : moins de vues, moins de croissance, moins de revenus potentiels, et parfois moins de confiance en toi. Tu remets tout en question : est-ce que j’ai mal fait ? Est-ce que c’est moi le problème ? Est-ce que ma communauté ne s’intéresse plus à ce que je crée ?
La vérité, c’est que l’algorithme ne dort jamais. Il te pousse à rester constamment présente, réactive, créative — même quand toi, tu aurais bien besoin d’un break. Tu peux être malade, en vacances, en plein down mental : la pression de « ne pas disparaître » reste là.
Et c’est sans doute l’un des plus gros pièges du métier : cette impression qu’il faut toujours produire, toujours publier, toujours performer, sous peine d’être mis·e de côté.
La comparaison et le syndrome de l’imposteur
Dans un métier aussi exposé que celui de créatrice de contenu, le mental est mis à rude épreuve. Parce qu’au-delà de ce que l’on crée, on expose aussi qui l’on est. Et très vite, on tombe dans le piège de la comparaison.
Tu passes ton temps à voir les autres publier : des contenus qui cartonnent, des collaborations de rêve, des chiffres qui explosent. Même en sachant que ce que l’on montre sur les réseaux n’est qu’une vitrine soigneusement sélectionnée, tu te surprends à te comparer. Pourquoi ça marche pour elle et pas pour moi ? Qu’est-ce que je fais mal ? Est-ce que je suis légitime dans ce milieu ?
C’est là que le syndrome de l’imposteur s’invite. Même avec des années d’expérience, même avec une communauté fidèle, tu peux avoir l’impression de ne pas être « assez » : pas assez originale, pas assez professionnelle, pas assez constante, pas assez jolie, pas assez « vendeuse ». Et plus tu réussis, plus la peur de décevoir grandit. Comme si chaque post, chaque partenariat, chaque prise de parole devenait un test que tu dois réussir.
Ce métier te pousse en permanence à vouloir faire mieux. Et si cette exigence peut être un moteur, elle devient aussi épuisante à la longue. Tu peux te retrouver à douter de tout ce que tu fais, à remettre en question ta légitimité, à hésiter à te montrer ou à parler de certains sujets par peur du jugement ou du rejet.
Être influenceuse, c’est jongler entre créativité et stratégie, visibilité et authenticité, tout en gardant la tête froide dans un environnement où la validation est publique, immédiate… et parfois cruelle. Il faut une vraie force mentale pour ne pas se laisser submerger.

Les relations dans l’influence : le vrai du faux
L’envers des partenariats
Vu de l’extérieur, les partenariats font rêver : des colis, des produits gratuits, des collaborations rémunérées, et parfois même des voyages. Mais ce qu’on ne voit pas, c’est tout ce qui se passe en coulisses, et croyez-moi, ce n’est pas toujours rose.
D’abord, il y a les négociations. Oui, on négocie nos tarifs — et non, ce n’est pas « être vénale », c’est juste normal de vouloir être payée pour son travail. Sauf que certaines marques essayent systématiquement de tirer les prix vers le bas, ou te proposent une « visibilité » en échange d’un contenu complet, monté, scripté, posté sur plusieurs plateformes. Spoiler alert : la visibilité ne paie ni le loyer, ni l’URSSAF.
Ensuite, il y a les briefs. Certains sont clairs, précis et professionnels. Mais beaucoup sont flous, contradictoires, voire complètement irréalistes. On te demande un contenu « spontané »… avec 12 points à citer mot pour mot, dans un ordre précis, avec une durée imposée, et un fond esthétique. Et bien sûr, le tout doit être livré en moins de 48 heures.
Il y a aussi les marques qui ne paient pas, ou paient avec 6 mois de retard, malgré des relances. Et celles qui valident un devis… puis disparaissent. Ou celles qui t’envoient un produit à 20 € et attendent de toi une production professionnelle à diffuser sur tous tes réseaux. Sans parler des agences qui s’attribuent la majorité du budget, pendant que la créatrice — qui fait tout le travail — touche des miettes.
Et puis, il y a l’image. Celle que les gens retiennent. Une photo sponsorisée, c’est 1 % du travail. Le reste, ce sont des mails, des allers-retours de validation, de la production, de la post-prod, de l’administratif. C’est savoir dire non aux partenariats qui ne te ressemblent pas, même quand les finances sont tendues. C’est défendre ta valeur, ton éthique, et ton temps, face à des marques qui oublient parfois que l’influence est un vrai métier — pas juste un hobby de personnes qui « ont de la chance ».
La solitude derrière l’écran
Ce métier peut sembler ultra social : on parle à sa communauté, on crée du lien, on échange tous les jours en messages privés ou en commentaires. Et pourtant, c’est un métier profondément solitaire.
Derrière l’écran, on est souvent seule à tout gérer : la stratégie, la création, la production, la compta, les mails, les partenariats… On n’a pas de collègues pour brainstormer à la pause-café, pas de patron pour trancher quand on doute, pas d’équipe pour se répartir les tâches. On est seule face aux décisions, seule face à la pression, seule face aux galères.
Et comme on travaille souvent depuis chez soi, les frontières entre pro et perso deviennent floues. Tu consultes tes stats au lit, tu réponds à tes mails entre deux courses, tu tournes une vidéo le dimanche parce que la lumière est bonne. Même quand tu n’es pas censée travailler, ton cerveau reste en veille : une idée de contenu, une tendance à exploiter, une notif importante… Et le pire, c’est que c’est parfois difficile à justifier autour de soi, parce que « tu fais ce que tu aimes », alors pourquoi te plaindre ?
Ce métier donne beaucoup de liberté, mais il demande aussi une discipline énorme pour ne pas se laisser happer. Apprendre à poser des limites, à couper son téléphone, à se réserver de vrais moments de pause… ça s’apprend. Et parfois, on n’y arrive pas.
La vérité, c’est que même avec des milliers d’abonnés, on peut se sentir seule dans ce métier. Parce que la plupart du temps, on avance à tâtons, sans modèle, sans filet, en essayant de tenir bon entre passion et pression.









Une vie hyperconnectée… au détriment de la vraie vie ?
Toujours « ON », même le week-end
Quand ton travail se passe sur ton téléphone, difficile de décrocher. Parce qu’être créatrice de contenu, c’est être connectée en permanence. Il n’y a pas vraiment de pause, pas vraiment de week-end, encore moins de “vraies” vacances.
Tu veux partager ce joli café ? Tu penses à une story. Tu pars en voyage ? Tu filmes pour en faire un vlog. Tu passes un moment entre amis ? Une partie de toi pense déjà au potentiel contenu que tu pourrais en tirer. Le cerveau reste constamment en alerte, toujours en train de capter, d’anticiper, d’imaginer. Même quand tu ne crées pas, tu scrolles, tu analyses, tu prends des notes, tu observes ce que font les autres.
Et quand tu essaies de poser ton téléphone, il y a cette petite voix culpabilisante : « Tu n’as rien posté aujourd’hui », « Tu dois répondre aux commentaires », « Tu perds en visibilité ». Parce que les algorithmes n’attendent pas que tu te reposes, et qu’une absence trop longue peut te faire perdre des opportunités ou de l’engagement.
Résultat : tu es toujours un peu « ON », même quand tu essaies d’être « OFF ». Ce n’est pas toujours visible, mais c’est une fatigue mentale sourde, une charge invisible mais bien réelle. Et parfois, il faut plusieurs jours de break pour enfin réussir à lâcher prise — si tant est qu’on se l’autorise vraiment.
Ce métier demande de la présence, de la régularité, de la réactivité… et très peu d’espace pour la vraie déconnexion. Apprendre à s’octroyer le droit de souffler est une lutte constante, mais nécessaire pour durer sans s’épuiser.
Ta vie privée devient un produit
Quand on est créatrice de contenu, surtout dans des thématiques lifestyle, bien-être ou développement personnel, la frontière entre vie privée et vie publique devient floue. On partage son quotidien, ses réflexions, ses difficultés, ses réussites… parce que c’est ce qui crée le lien, ce qui rend le contenu humain, authentique, engageant.
Mais très vite, cette authenticité peut devenir une attente. On te demande des nouvelles, on s’étonne si tu ne parles plus d’un sujet, on interprète tes silences. Ta vie devient un feuilleton, avec des abonnés fidèles, bienveillants, curieux — parfois trop.
Et sans t’en rendre compte, tu te mets à penser ton quotidien en fonction de son potentiel narratif : est-ce que ça mérite une story ? Est-ce que je devrais parler de cette épreuve ? Est-ce que mon couple, ma famille, mes émotions peuvent devenir un contenu ? La réponse n’est pas simple. Car plus tu partages, plus tu crées un lien fort avec ta communauté — mais plus tu t’exposes aussi à la critique, aux jugements, et à l’intrusion.
À long terme, cette surexposition peut peser. Parce qu’on n’a pas toujours envie de raconter. Parce que certaines blessures ont besoin de temps. Parce qu’on peut aussi ressentir une forme de perte de contrôle, quand un détail intime se retrouve analysé ou repris sur d’autres plateformes.
Être influenceuse, c’est souvent transformer son vécu en storytelling, son intimité en contenu. Et cela demande de poser des limites claires, pour se protéger. Refuser de tout montrer, ce n’est pas tricher. C’est se préserver. Et dans ce métier, apprendre à tracer une ligne entre ce qu’on partage et ce qu’on garde pour soi, c’est un acte de survie.

Pourquoi on continue malgré tout
Le pouvoir de créer et d’inspirer
Malgré toutes les difficultés, les doutes, la charge mentale et la pression, je n’échangerais ce métier pour rien au monde. Parce que derrière chaque vidéo, chaque post, chaque article, il y a une chose qui me fait vibrer : la possibilité de créer librement et d’avoir un impact positif sur les autres.
Créer du contenu, c’est raconter des histoires, transmettre des messages, faire passer des émotions. C’est mettre en lumière des sujets qui me tiennent à cœur, partager mes avancées, mes galères, mes conseils, mes apprentissages. Et quand je reçois un message de quelqu’un qui me dit « merci, tu m’as motivée à reprendre le sport », « je me sens moins seule grâce à toi », ou encore « grâce à toi, j’ai osé me lancer », je me souviens pourquoi je fais tout ça.
Cette liberté de création, c’est un luxe — mais aussi une responsabilité. Car les mots, les images, les prises de position ont un impact. Et moi, ce que je veux, c’est que cet impact soit bienveillant, sincère, utile. Que mon contenu puisse aider, inspirer, faire du bien, même à petite échelle.
Il y a aussi cette joie pure de créer : imaginer un concept, tester une idée, voir une vidéo prendre vie, écrire un post dont je suis fière, construire une relation de confiance avec des marques alignées avec mes valeurs. C’est un métier dans lequel on apprend en permanence, on évolue, on s’adapte — et où la passion reste le moteur.
Alors oui, être influenceuse demande des efforts, des compromis, et beaucoup de résilience. Mais c’est aussi une aventure humaine incroyable, pleine de sens, de créativité et de belles rencontres. Et ça, ça vaut tous les challenges. Le jour où j’en aurais marre, entre mon expérience et mon diplôme dans la communication et le marketing digital, j’ai une porte de sortie.
Réinventer son métier chaque jour
Malgré toutes les difficultés, les doutes, la charge mentale et la pression, je n’échangerais ce métier pour rien au monde. Parce que derrière chaque vidéo, chaque post, chaque article, il y a une chose qui me fait vibrer : la possibilité de créer librement et d’avoir un impact positif sur les autres.
Créer du contenu, c’est raconter des histoires, transmettre des messages, faire passer des émotions. C’est mettre en lumière des sujets qui me tiennent à cœur, partager mes avancées, mes galères, mes conseils, mes apprentissages. Et quand je reçois un message de quelqu’un qui me dit « merci, tu m’as motivée à reprendre le sport », « je me sens moins seule grâce à toi », ou encore « grâce à toi, j’ai osé me lancer », je me souviens pourquoi je fais tout ça.
Cette liberté de création, c’est un luxe — mais aussi une responsabilité. Car les mots, les images, les prises de position ont un impact. Et moi, ce que je veux, c’est que cet impact soit bienveillant, sincère, utile. Que mon contenu puisse aider, inspirer, faire du bien, même à petite échelle.
Il y a aussi cette joie pure de créer : imaginer un concept, tester une idée, voir une vidéo prendre vie, écrire un post dont je suis fière, construire une relation de confiance avec des marques alignées avec mes valeurs. C’est un métier dans lequel on apprend en permanence, on évolue, on s’adapte — et où la passion reste le moteur.
Alors oui, être influenceuse demande des efforts, des compromis, et beaucoup de résilience. Mais c’est aussi une aventure humaine incroyable, pleine de sens, de créativité et de belles rencontres. Et ça, ça vaut tous les challenges. Le jour où j’en aurais marre, entre mon expérience et mon diplôme dans la communication et le marketing digital, j’ai une porte de sortie.
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