Ce que j’ai arrêté de faire pour enfin me sentir bien
Se sentir bien dans sa peau ne devrait jamais rimer avec pression ou surmenage. Trop souvent, on s’impose des routines ou des objectifs en pensant que c’est « pour notre bien », alors qu’ils finissent par devenir une charge mentale de plus. Le vrai bien-être commence quand on choisit des actions qui nous allègent, nous apaisent et nous reconnectent à nous-mêmes — pas celles qui nous épuisent sous couvert de perfection.

Sommaire
Pendant des années, j’ai cru qu’il fallait faire plus pour me sentir bien dans ma peau. Plus d’efforts, plus de sport, plus de contrôle sur ce que je mangeais, sur la façon dont je m’habillais, sur l’image que je renvoyais. Je courais après une version de moi-même qui, au fond, n’existait que pour répondre aux injonctions extérieures : être mince, stylée, performante, souriante, motivée 24h/24.
Mais le vrai déclic, celui qui a changé ma relation à moi-même, ne s’est pas produit en cochant plus de cases. Il s’est produit quand j’ai commencé à en rayer. Quand j’ai décidé de désapprendre, de désobéir aux normes, de me reconnecter à ce qui me fait du bien pour de vrai — et pas pour coller à une image parfaite sur Instagram.
Dans cet article, je partage avec toi tous ces choses que j’ai arrêtées de faire, et qui ont profondément changé ma manière de m’aimer, de m’habiller, de bouger et de vivre. Si toi aussi tu cherches à te sentir plus alignée, plus libre, plus toi : cet article est pour toi.

J’ai arrêté de vouloir rentrer dans les cases de la “mode”
Stop aux vêtements trop petits « pour me motiver »
Tu le sais, j’ai pris du poids. Pas mal de poids. Et je ne rentre plus dans une partie de ma garde-robe. Qu’ai-je fait ? J’ai gardé dans mon dressing tous ces vêtements trop petits « au cas où ». Tu sais, ce jean que tu ne fermes plus depuis trois étés mais que tu refuses de vendre, parce que quand même, un jour, tu y rentreras peut-être. Ou cette robe achetée en taille trop serrée « pour te motiver à perdre du poids ». Je pensais sincèrement que ces pièces allaient m’encourager à faire des efforts, à « rester focus ».
Spoiler alert : c’est tout l’inverse qui s’est passé.
Chaque fois que je tombais sur ces vêtements, je ressentais un mélange de frustration, de honte et d’auto-jugement. Au lieu d’être une source de motivation, ils devenaient des rappels constants de ce que je n’étais pas encore. De ce que je n’étais peut-être même plus. Et franchement, qui a besoin de ça au moment de s’habiller le matin ?
Le déclic, je l’ai eu quand j’ai commencé à privilégier le confort et la mise en valeur de ma morphologie actuelle, pas celle fantasmée. J’ai réalisé qu’on pouvait se sentir belle maintenant, sans attendre d’avoir perdu 5 kilos ni de rentrer dans du 38. Et entre nous… ça m’a aussi permis de faire un sacré tri dans mes placards. (Vinted ne me remerciera jamais assez pour l’activité que je lui ai générée ces derniers mois 😅).
Aujourd’hui, je choisis des vêtements à ma taille, dans des coupes qui me font me sentir bien tout de suite, pas dans 6 mois. Et tu sais quoi ? C’est libérateur. Parce que s’habiller ne devrait jamais être une épreuve, encore moins un rappel constant de ce que l’on « devrait » être. C’est une manière de se célébrer, pas de se punir.
Fini de m’habiller pour paraître plus mince
En plus de garder des vêtements trop petits pour me “motiver”, je faisais des choix vestimentaires non pas en fonction de ce que j’aimais… mais en fonction de ce qui « amincissait ». J’évitais les rayures horizontales, les couleurs claires, les matières moulantes ou les coupes larges. Tout était passé au filtre du fameux « est-ce que ça me grossit ? » — comme si le seul objectif, en m’habillant, était de masquer mon corps plutôt que de le célébrer.
Ce conditionnement-là, il est insidieux. Il vient des magazines, des émissions de relooking, des commentaires entendus dès l’adolescence, des conseils non sollicités du genre « le noir, ça affine ». Résultat : un dressing rempli de vêtements choisis pour leur potentiel camouflage plutôt que pour le plaisir de les porter.
Le tournant s’est fait quand j’ai commencé à me réapproprier mes goûts, mes envies, mon style. À oser les couleurs vives qui me donnent bonne mine, les imprimés joyeux qui reflètent ma personnalité, les matières dans lesquelles je me sens bien au toucher comme au regard. À porter du large quand j’ai envie de confort, mais aussi de l’ajusté quand je veux souligner mes formes — sans me demander si « j’ai le droit ».
Parce que s’habiller pour se faire plus mince, c’est encore une façon de croire qu’on sera mieux, plus acceptable, si on prend moins de place. Aujourd’hui, je choisis de prendre toute la mienne. Et de le faire en couleurs.






J’ai arrêté de suivre toutes les tendances
Je me suis laissée également embarquer dans le tourbillon des tendances. Chaque scroll sur Instagram ou TikTok devenait une tentation de plus : ce pantalon cargo vu sur toutes les influenceuses, ce top asymétrique, ces chaussures « moches mais stylées »… Même si, au fond, je n’étais pas convaincue. Même si je ne me sentais pas moi dedans. Je les achetais quand même, pour être « à la page ».
Et puis je me retrouvais à ne porter ces pièces qu’une fois. Ou pas du tout. Parce que ce n’était pas mon style. Parce que je me sentais déguisée, ou mal à l’aise. Parce que cette tendance qui allait soi-disant « avec tout » n’allait pas du tout avec moi.
Le jour où j’ai décidé de me recentrer sur mon style personnel, tout a changé. J’ai arrêté d’acheter compulsivement, j’ai appris à repérer ce qui me faisait vraiment envie à moi, indépendamment de ce qui était en vogue cette saison. J’ai commencé à construire une garde-robe dans laquelle je me sens bien, alignée, authentique. Une garde-robe qui me ressemble, et dans laquelle je n’ai pas besoin de me contorsionner pour rentrer (ni physiquement, ni mentalement).
Ce n’est pas un refus d’évoluer, c’est un choix conscient : celui de me respecter, plutôt que de me fondre dans le moule. Et franchement, le style qu’on assume avec confiance, c’est le plus beau de tous — même s’il n’est pas validé par l’algorithme.

J’ai arrêté d’essayer d’être parfaite
Stop aux entraînements pour « brûler des calories »
Je pense que nous sommes beaucoup à avoir commencer le sport dans une optique de perte de poids et/ou de changement physique. Le sport était une manière de « compenser » : un repas trop copieux, une semaine « pas assez active », quelques kilos en trop sur la balance. Je choisissais mes entraînements selon leur efficacité à brûler un maximum de calories en un minimum de temps. Le plaisir ? Totalement secondaire. Il fallait transpirer, souffrir, mériter.
Le problème, c’est qu’à force de voir le sport comme une punition, on finit par le détester. Et c’est exactement ce qui m’est arrivé : la flemme, la démotivation, la frustration… jusqu’à carrément me dégoûter d’activités que j’aimais pourtant à la base.
Puis j’ai changé de perspective. Petit à petit, j’ai commencé à choisir mes séances non pas pour perdre, mais pour gagner : en énergie, en sérénité, en confiance, en force. J’ai redécouvert le plaisir de courir à mon rythme, sans regarder les calories brûlées. Le bien-être après une séance de yoga, la satisfaction d’un bon entraînement de renfo où je sens mon corps progresser. Et aussi la légèreté d’une simple marche, sans pression.
Aujourd’hui, je fais du sport pour me faire du bien, pas pour me faire payer. C’est un acte de soin, pas un acte de contrôle. Et crois-moi, ça change tout : quand on se libère de la logique punitive, bouger devient un cadeau qu’on s’offre, pas une corvée à cocher.
J’ai arrêté de me comparer (sur Instagram, Strava, etc.)
C’est fou comme les réseaux sociaux peuvent, sans qu’on s’en rende compte, transformer ce qu’on aime en source de pression. Pendant un moment, je ne pouvais plus ouvrir Instagram ou Strava sans ressentir un petit pincement : celle qui enchaîne les sorties longues à un rythme de folie, celle qui a déjà perdu 10 kilos, celle qui poste des looks impeccables même en legging… et moi, là-dedans ? Je me sentais toujours en retard, toujours pas assez.
Le problème, ce n’est pas de s’inspirer. C’est de tomber dans la comparaison permanente, qui finit par saboter la motivation et miner la confiance. On oublie que derrière les stats, les jolies photos ou les corps bien cadrés, il y a des contextes qu’on ne connaît pas. Des routines différentes, des histoires personnelles, des priorités qui ne sont pas les nôtres.
Alors j’ai appris à faire le tri. À me demander : est-ce que ça me booste ou est-ce que ça me plombe ? Si c’est la deuxième option, je zappe, je me déconnecte, ou je mute. Et surtout, j’ai fait un gros travail pour me recentrer sur moi : sur mon corps, mon énergie, mes objectifs.
Je ne cours plus pour battre quelqu’un, je cours pour me sentir forte. Je ne m’habille plus pour suivre un standard, je m’habille pour m’aimer. Et honnêtement, ça a tout changé. Parce qu’à la fin de la journée, la seule comparaison qui compte, c’est celle entre la personne que tu étais hier… et celle que tu es en train de devenir.
Fini les routines bien-être irréalistes
Tu sais, ces fameuses « morning routines » qu’on voit partout ? Celles où la nana se lève à 5h, médite 20 minutes, écrit trois pages de gratitude, fait une séance de pilates, boit un jus vert, lit dix pages d’un livre de développement perso et part bosser avec une coiffure impeccable et un smoothie dans la main ? Eh bien, j’ai essayé. Et spoiler alert : ça ne m’a pas rendue zen. Juste épuisée.
Pendant un temps, j’ai cru qu’une routine bien-être efficace devait cocher toutes les cases. Que plus elle était complète (et instagrammable), plus elle serait bénéfique. Mais à force de vouloir tout faire, j’ai fini par ne plus rien faire… ou à me forcer, sans y prendre aucun plaisir.
Le vrai tournant, ça a été de revenir à l’essentiel. De me demander : qu’est-ce qui me fait vraiment du bien ? Et surtout : qu’est-ce qui est tenable dans ma vie, telle qu’elle est aujourd’hui ?
Ma routine bien-être n’a plus besoin d’impressionner qui que ce soit. Elle est simple, douce, et flexible. Parfois, c’est juste prendre 10 minutes pour étirer mon dos le matin. Parfois, c’est une balade au soleil sans mon téléphone. Parfois, c’est boire mon café en silence avant d’ouvrir mes mails. Et c’est largement suffisant.
Parce que le bien-être, ce n’est pas une performance. C’est un équilibre. Et il ne se construit pas à coups d’injonctions, mais en écoutant vraiment ce dont on a besoin.

Et surtout j’ai arrêté d’être ma pire ennemie
J’ai arrêté de me parler mal
Si quelqu’un t’adressait les mêmes mots que ceux que tu te dis parfois à toi-même, tu le remettrais à sa place immédiatement. Et pourtant, combien de fois on se répète, en silence : « t’es nulle », « t’as encore craqué », « regarde-toi, franchement », « tu n’y arriveras jamais » ?
Jusqu’à très récemment, ce discours intérieur toxique faisait partie de mon quotidien. Il s’activait au moindre miroir, au moindre chiffre sur la balance, au moindre run un peu lent. Il commentait tout : mon corps, mes choix, mes vêtements, mes performances. Et comme il parlait avec ma propre voix… je l’écoutais. Je le croyais.
Le vrai déclic, ça a été de prendre conscience de cette voix intérieure. De réaliser à quel point elle me rabaissait. Et surtout, qu’elle n’était pas une fatalité. Petit à petit, j’ai appris à la questionner, à la contredire, à la remplacer. À parler à mon corps comme on parle à une amie. À m’encourager au lieu de me critiquer. À me dire « tu fais de ton mieux », « tu progresses », « tu mérites la douceur ».
Est-ce que c’est magique ? Non. Il y a encore des jours où les vieux réflexes reviennent. Mais globalement, aujourd’hui, je suis devenue mon propre soutien, pas mon propre saboteur. Et crois-moi, ça change tout : on se tient plus droite, on ose plus de choses, on croit un peu plus en soi. Parce que quand ta voix intérieure arrête de te tirer vers le bas, tu peux enfin commencer à t’élever.
Fini de culpabiliser pour chaque écart ou moment de repos
Le plus épuisant finalement, c’est le mythe de la perfection que l’on s’impose : celui où il faudrait tout faire parfaitement, tout le temps. Manger sain 100 % du temps, ne jamais sauter une séance de sport, être productive du matin au soir, avancer sur tous les fronts sans jamais ralentir.
Et forcément, chaque « écart » — un repas plus riche, une journée off, une séance annulée, une to-do non cochée — devenait un motif de culpabilité. Comme si j’avais échoué. Comme si j’avais saboté tous mes efforts.
Mais à force de vivre en mode contrôle permanent, c’est ma santé mentale qui a commencé à vaciller. J’étais fatiguée. Vidée. Frustrée. Et surtout, déconnectée de ce que je ressentais vraiment.
Ce que j’ai compris avec le temps, c’est que le bien-être durable passe par l’acceptation. Accepter qu’on a des cycles, des hauts, des bas. Qu’on a besoin de repos, parfois. Que le lâcher-prise est aussi une forme de discipline. Et qu’un repas plaisir ou une journée sans courir ne vont pas anéantir des mois d’efforts, bien au contraire : ils participent à l’équilibre.
Aujourd’hui, je m’autorise des pauses sans les justifier. Je mange sans compter, je m’écoute sans culpabiliser. Parce que prendre soin de soi, ce n’est pas faire tout parfaitement. C’est apprendre à se respecter, même (et surtout) dans l’imperfection.
J’ai arrêté de vouloir plaire à tout le monde
Pendant longtemps, une partie de mes choix — qu’ils soient vestimentaires, sportifs ou même alimentaires — étaient inconsciemment guidés par un besoin : plaire. Plaire à mon entourage, aux gens sur Instagram, aux standards esthétiques du moment. Comme si la validation extérieure — un like, un compliment, un regard approbateur — était la preuve que j’étais « assez ».
Mais cette course à la validation est épuisante. Parce qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Parce que l’image qu’on renvoie finit par prendre le pas sur ce qu’on ressent. Et parce qu’au fond, plus on cherche l’approbation des autres, plus on s’éloigne de soi-même.
Le jour où j’ai commencé à me demander « est-ce que ça me plaît à moi ? », « est-ce que ça me fait du bien ? », mes choix ont radicalement changé. J’ai arrêté de porter certaines tenues juste parce qu’elles étaient « flatteuses » ou tendance. J’ai arrêté de m’imposer des routines qui avaient l’air parfaites sur les réseaux, mais vides de sens dans ma réalité. J’ai choisi des entraînements qui me font kiffer, pas ceux qui impressionnent.
Et tu sais quoi ? C’est libérateur. Ne plus dépendre du regard des autres, ça fait une place immense à l’authenticité. Et surtout, à la paix intérieure. Parce qu’en étant fidèle à soi-même, on cesse de jouer un rôle. Et c’est là qu’on commence vraiment à se sentir bien dans sa peau… pour les bonnes raisons.



On dit stop à la pression pour enfin se sentir mieux dans sa peau
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