10 km du LUT by Night 2025 : une course urbaine nocturne inoubliable à Lyon
Le LUT by Night est une expérience sportive et humaine exceptionnelle, mêlant effort, ambiance et découverte. Courir à travers Lyon illuminée, sous la pluie et au milieu des encouragements, m’a offert des sensations uniques, entre dépassement de soi et pur plaisir. Je garde en mémoire une soirée intense, festive et inspirante, qui me rappelle pourquoi j’aime tant chausser mes baskets pour vivre ce genre d’aventure.
Sommaire
Ce week-end, j’ai pris le départ des 10 km du LUT by Night, une course urbaine nocturne qui transforme les rues de Fourvière en véritable terrain de jeu pour les coureurs. Entre escaliers, montées abruptes et points de vue illuminés sur la ville, cette épreuve du Lyon Urban Trail by Night promet une expérience aussi exigeante que spectaculaire.
Je n’avais pas préparé spécifiquement le dénivelé ni les marches nombreuses du parcours — c’était l’occasion parfaite de tester mon entraînement global des dernières semaines. Et quelle surprise ! Une ambiance incroyable, une organisation fluide, et surtout, le plaisir de courir dans une atmosphère festive où chaque participant trouve sa place, du coureur rapide au slow runner venu savourer l’instant.
Aujourd’hui, je te raconte mon expérience complète sur le LUT by Night : ma préparation, le déroulé de la course, mes sensations pendant ces 10 km nocturnes à travers Lyon, ainsi que mes conseils pour celles et ceux qui aimeraient tenter l’aventure.
Le LUT by Night : une course urbaine pas comme les autres
Présentation de l’événement
Le LUT by Night, pour Lyon Urban Trail by Night, est bien plus qu’une simple course : c’est une exploration nocturne de la ville de Lyon à travers ses collines, ses ruelles et ses escaliers emblématiques. Chaque année, des milliers de coureurs chaussent leurs baskets et allument leurs frontales pour gravir les pentes de Fourvière et redécouvrir la ville sous un autre angle, éclairée par les lampadaires, les frontales et l’énergie collective.
Le concept est simple, mais terriblement efficace : une course urbaine nocturne où se mêlent sport, patrimoine et convivialité. L’événement propose plusieurs formats pour s’adapter à tous les niveaux : un 10 km chronométré, un 10 km randonnée, un 20 km et un 30 km pour les plus aguerris. Ce mélange de défis sportifs et d’esprit festif fait du LUT by Night un rendez-vous incontournable du calendrier lyonnais.
Courir dans Lyon la nuit, c’est aussi une expérience sensorielle unique : les pavés humides, les odeurs du vieux Lyon, la vue sur la basilique illuminée et le silence relatif des rues d’habitude si animées. L’ambiance est à la fois chaleureuse et magique, portée par des bénévoles souriants, une organisation bien rodée et des coureurs venus avant tout partager un moment hors du temps.
Pourquoi j’ai choisi le 10 km
Pour ma part, j’ai opté pour le format 10 km chronométré, un choix guidé autant par la curiosité que par l’envie de tester mon entraînement global des dernières semaines (et notamment l’enchaînement des 10km). Sans préparation spécifique pour le dénivelé ni les escaliers, c’était le bon équilibre entre défi sportif et plaisir de courir.
Ce format s’est aussi révélé parfait pour les slow runners comme moi, grâce à une organisation très bien pensée. Le départ du 10 km à 19h s’insère idéalement entre celui du 30 km à 18h30, du 10 km rando à 19h30, et du 20 km à 20h45. Ce séquencement fluide permet à chacun de vivre sa course à son rythme, sans craindre de ralentir le peloton ni d’arriver devant un buffet vide.
Participer au LUT by Night, c’était donc avant tout une expérience sans pression, un moment pour profiter de la ville, de la lumière, et de la belle ambiance lyonnaise. Le tout dans un cadre exceptionnel.
Ma préparation avant la course
Mon entraînement des dernières semaines
Ces dernières semaines ont été bien remplies sur le plan sportif. Je suivais un rythme d’entraînement régulier avec, en moyenne, trois séances de course à pied par semaine. L’objectif principal était de retrouver de la vitesse grâce au retour des séances de VMA, tout en maintenant une bonne base d’endurance. Après un été et un début d’automne riches en événements – le 1000 m des Open Swim Stars, le Swim & Run des Gorges de la Loire, les 10 km de La Parisienne et les 10 km de la Run In Lyon – j’ai doucement enchaîné sur une nouvelle phase de préparation en vue des 10 km de la Prom’ Classic, prévus début janvier 2026.
Comme toujours, je suis ce plan d’entraînement avec Campus Coach, ce qui m’aide à garder un cadre clair et progressif.
En parallèle, je complète ma préparation avec 2 à 3 séances de musculation par semaine pour renforcer le bas du corps et le gainage, ainsi que mes activités favorites : natation et danse, qui apportent chacune un équilibre différent dans ma routine.
En revanche, je n’avais pas du tout préparé le dénivelé ni les escaliers spécifiques du parcours du LUT by Night. C’est d’ailleurs ce qui m’inquiétait le plus à l’approche de la course : je savais que je pouvais gérer les 10 km, mais les montées raides et les descentes techniques restaient une inconnue. À cela s’ajoutait un peu de fatigue accumulée des dernières semaines. Malgré tout, je partais confiante, car le temps limite très large de l’épreuve me garantissait de pouvoir terminer sans pression — même les derniers coureurs du 20 km et du 30 km étaient attendus jusqu’à 00h45.
Comment se préparer pour ce type d’épreuve
Le parcours du LUT by Night est tout sauf plat : il serpente dans les rues escarpées de Fourvière, ponctué de longs escaliers à monter et à descendre, de pentes raides et de relances typiques des trails urbains. C’est un terrain exigeant pour les jambes et le souffle, mais aussi pour la coordination et la vigilance, surtout de nuit.
Pour ce type d’épreuve, une préparation spécifique peut vraiment faire la différence. Il est utile d’intégrer dans son entraînement :
- Des séances de côtes pour développer la puissance et l’endurance musculaire.
- Des montées et descentes d’escaliers, parfaites pour renforcer les quadriceps et le cardio.
- Du gainage et du renforcement du tronc, indispensables pour la stabilité sur les parties techniques.
Pour les coureurs loisirs ou slow runners, l’important est de ne pas chercher la performance, mais plutôt de préserver l’énergie et profiter de l’ambiance. Marcher dans les passages les plus raides, bien gérer l’allure sur les descentes, et s’accorder le temps d’admirer les points de vue de Lyon illuminée font partie intégrante de l’expérience.
En résumé : pas besoin d’être un montagnard pour courir le LUT by Night, mais un peu de préparation ciblée et beaucoup de plaisir de courir suffisent pour vivre cette aventure nocturne sans stress.
Le jour J : ambiance, parcours et sensations
L’avant-course
Ce samedi soir, l’excitation monte à mesure que la nuit tombe sur Lyon. Je récupère mon dossard vers 18h, juste avant la course. Je n’ai pas vraiment pris le temps de flâner sur le village départ, mais tout est parfaitement organisé : retrait rapide, bénévoles souriants, consignes pour les sacs impeccablement gérées. En quelques minutes, tout est prêt, sans stress ni attente — une fluidité qui reflète bien la qualité de l’organisation du LUT by Night.
Côté gestion de la nuit, j’ai tout prévu :
- Un gros goûter vers 16h30 (fromage blanc, banane, amandes) pour tenir jusqu’à la fin de la course, avec quelques compotes dans les poches “au cas où”.
- L’éclairage ne manque pas : la majeure partie du parcours bénéficie de la lumière urbaine, mais la frontale reste obligatoire, notamment pour les passages sombres comme la piste de la Sarra.
- La météo, fidèle à la réputation du LUT, promet encore une fois de la pluie. Les températures tournent autour de 15 à 20°C, idéales pour courir, mais l’humidité complique le choix de la tenue. Finalement, j’emporte ma veste imperméable, sans savoir encore si je la porterai.
Mon équipement pour le LUT by night 2025
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Du départ jusqu’au Fort de Loyasse (km 5)
19h pile : le départ est donné. L’ambiance est électrique, les coureurs s’élancent dans la descente initiale, rythmée par les encouragements du public. Je résiste à la tentation de partir trop vite — l’objectif est clair : ne pas se cramer dès le premier kilomètre.
Après une mise en jambes le long du quai Fulchiron, vient la première grosse montée : les Monts de Coulans et la Montée du Télégraphe. Environ 1,2 km à 10 % de moyenne, soit 121 mètres de D+. Je choisis de marcher d’un bon pas, mains sur les cuisses, pour m’économiser. Musculairement, tout va bien. En revanche, une douleur dans le bas du dos apparaît, irradiant dans les fessiers. Je m’étire dès que possible, fais quelques mouvements de bassin, et la gêne s’estompe.
La Montée du Télégraphe (330 m à 11,5 %) me rappelle que le LUT by Night, c’est avant tout un trail urbain exigeant. Arrivée en haut, je retrouve mon souffle et, presque comme par magie, la douleur disparaît. Je me remets à courir avec plaisir : descentes, faux-plats, relances… tout s’enchaîne naturellement.
Une pluie fine tombe depuis quelques minutes, mais je la ressens à peine. La chaleur de l’effort et l’ambiance du public compensent largement. Ma veste reste nouée autour de la taille. Au km 5, ma montre affiche environ 50 minutes. Les jambes sont bonnes, la tête aussi. Et malgré la nuit, Lyon brille : les vues sur la ville illuminée sont superbes, et les bénévoles mettent une énergie incroyable à encourager chaque coureur.



Du Fort de Loyasse (km 5) jusqu’à la piste de la Sarra (km 7)
Je préviens Perrine, postée deux kilomètres plus loin, que tout va bien… juste avant d’attaquer la deuxième montée, celle du Mont de l’Observance. Un kilomètre un peu raide, mais bien plus doux que la précédente. Cette fois, aucune douleur au dos. Je monte tranquillement, en marchant d’un bon pas, en discutant avec d’autres coureurs. L’ambiance est bon enfant, les lampes frontales serpentent dans la nuit comme une guirlande lumineuse.
Une fois en haut, c’est reparti : descente, relances, musique, klaxons, encouragements. On longe la route, et les voitures nous font la fête. Ce kilomètre est une véritable parenthèse de joie.
Mais la trêve est courte : la troisième montée se profile déjà. Nous sommes au km 7, et le plus dur reste à venir : les escaliers de la Montée du Greillon, la piste de la Sarra et la Montée Saint-Barthélémy jusqu’au Jardin des Curiosités. À ce moment-là, je ne connais pas encore le détail du parcours — et c’est tant mieux !
Je me concentre sur les escaliers du Greillon : 70 m de D+ sur 220 m, soit près de 30 % de pente. Une montée sans fin. Mais je tiens bon, sans m’arrêter, une marche après l’autre. Mes jambes répondent bien, mes cuisses encaissent, et je garde un rythme constant.



De la piste de la Sarra (km 7) jusqu’à l’arrivée
Un court moment de plat me permet de relâcher un peu, mais à peine 500 mètres plus loin, c’est reparti : la piste de la Sarra. Une montée mythique… et boueuse à souhait ! Avec mes chaussures de route, l’adhérence est catastrophique : 21 % de pente, de la boue, de l’herbe humide. Résultat : je monte en canard, comme au ski, pour éviter de glisser. On rigole bien entre coureuses — la galère partagée crée des liens.
En neuf minutes, j’arrive au sommet, ravie et trempée, accueillie par la cheer zone de Campus Coach, qui met une ambiance de folie. Juste après, Perrine m’annonce qu’elle a terminé sa course et qu’elle vient me rejoindre pour finir les derniers kilomètres à mes côtés.
On passe la passerelle avec une vue incroyable sur la basilique de Fourvière. Moment magique. Les photographes sont là, et j’en profite pour jouer le jeu : sourire, posture impeccable, photo parfaite. Le photographe me lance en riant “Tout pour la photo ?” — exactement ! Et le cliché en vaut la peine.
À partir du km 8,5, la fatigue se fait sentir, la pluie s’intensifie, et les marches deviennent glissantes. On traverse de longs escaliers vers Saint-Paul, puis la fameuse Montée Saint-Barthélémy. Celle-là, je la connais trop bien. Et mentalement, c’est plus dur. La douleur dans le bas du dos revient, forte, presque paralysante. Je dois m’arrêter plusieurs fois pour m’étirer.
Dans le Parc des Hauteurs, la pluie redouble, j’enfile enfin ma veste. Perrine m’encourage, on papote pour faire passer la montée. Le passage dans les Jardins du Rosaire et ses arches de rosiers est superbe malgré la météo. Puis vient la délivrance : dernière descente vers l’arrivée.
L’arrivée et l’après-course
Et effectivement, tout n’est plus que descente. Dès que je me redresse, la douleur au dos disparaît. Je relance et savoure les derniers mètres. Les supporters forment une haie d’honneur, l’ambiance est incroyable, les encouragements fusent. J’entre dans les arènes et franchis la ligne en 1 h 59 min 39 s.
La finish line me laisse toutefois un sentiment mitigé : après cette déferlante d’énergie, les 100 derniers mètres sont étrangement calmes. Pas de médaille, pas de fanfare… un peu décevant, surtout après une telle ambiance. Mais cette petite frustration s’efface vite : j’ai partagé la ligne d’arrivée avec Perrine, et nous avons une photo souvenir parfaite pour immortaliser ce moment.
En revanche, le buffet d’arrivée est un vrai festin ! Salé, sucré, chaud, froid… de quoi ravir tous les coureurs. Je n’avais pas vu un ravito aussi copieux depuis la SaintéLyon (format SaintéSprint 2022). Malgré la pluie battante, nous profitons d’un sandwich bien mérité avant de récupérer nos sacs à la consigne — là encore, organisation irréprochable.
Il est plus de 21h, la pluie redouble, et une pensée va aux courageux du 20 km encore sur le parcours. Pour moi, la soirée s’achève dans la satisfaction : mission accomplie, et une superbe aventure lyonnaise gravée dans ma mémoire.


Mon avis global sur le LUT by Night
Après avoir franchi la ligne d’arrivée (sous la pluie, évidemment), j’ai eu le temps de repenser à cette soirée et à tout ce qu’elle représentait. Le LUT by Night n’est pas une course comme les autres : c’est une expérience complète, à mi-chemin entre le défi sportif, la balade nocturne et la fête populaire.
Une organisation exemplaire
Franchement, l’organisation était irréprochable. Tout s’est déroulé avec une fluidité impressionnante : retrait des dossards juste avant la course sans file d’attente, consignes rapides, signalétique claire, bénévoles disponibles et souriants à chaque virage. Leur bienveillance et leurs encouragements ont vraiment contribué à cette ambiance si chaleureuse.
Le LUT by Night prouve qu’on peut accueillir des coureurs de tous niveaux sans jamais sacrifier la qualité ni la convivialité.
Un parcours à la fois magnifique et exigeant
Le parcours du 10 km est une vraie pépite : un mélange de passages urbains emblématiques, d’escaliers interminables, de points de vue spectaculaires sur Lyon illuminée et d’ambiances de quartier.
Même de nuit, on sent la vibration de la ville et le soutien des habitants. Certains klaxonnent depuis leur voiture, d’autres applaudissent depuis leur balcon — on se sent porté du début à la fin.
Côté difficulté, ne sous-estime pas le dénivelé : environ 450 m de D+ pour 10,6 km, avec des côtes raides et des escaliers qui brûlent les cuisses. Cela reste accessible si tu as un entraînement régulier, mais pas anodin non plus. Pas besoin d’être un traileur aguerri, mais venir avec un minimum de préparation, c’est essentiel pour profiter sans souffrir.
Des ravitaillements généreux et bien pensés
Les ravitos sont à l’image de l’événement : copieux et conviviaux. Le ravito intermédiaire est bien placé, et celui de l’arrivée est tout simplement royal. Du sucré, du salé, des boissons variées — on retrouve un vrai esprit “post-course” où chacun peut débriefer, rigoler et partager son expérience autour d’un sandwich improvisé.
Une ambiance unique entre sport et plaisir
C’est vraiment ce que je retiens : un parfait équilibre entre sport et convivialité. Le LUT by Night permet à chacun de vivre l’événement à son rythme — que ce soit pour performer, se challenger ou simplement s’amuser entre amis.
L’ambiance générale est bienveillante, inclusive, et la nuit ajoute ce petit supplément de magie.
Mon bilan personnel
Hormis une ligne d’arrivée un peu calme comparée à la ferveur du parcours, j’ai trouvé cette édition quasi parfaite. Le LUT by Night m’a rappelé pourquoi j’aime tant ce type d’événement : la sensation d’aventure, la découverte de la ville sous un autre angle, et ce sentiment de fierté à la fin, quand tu te dis « Je l’ai fait ! ».
En résumé : une course à faire au moins une fois dans sa vie de coureur lyonnais (ou pas !) — surtout si vous aimez les défis urbains et l’ambiance nocturne.
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