En ce moment, j’ai comme une sensation bizarre… J’ai juste l’impression de voir le temps me filer entre les doigts. Impression renforcée par la crise sanitaire que nous traversons, et qui nous a obligé à mettre nos vies entre parenthèses depuis trop longtemps. Aujourd’hui, j’ai bientôt 29 ans, j’ai l’impression d’avoir perdu 12 mois de ma vie; Et que ma vingtaine a filé à vitesse grand V sans que j’ai pu en profiter pleinement. Sans que je n’ai eu le temps de construire les projets de vie qui me tenaient à coeur.

C’est un sentiment assez bizarre. D’un côté, je vois cette barre des 30 ans se rapprocher de plus en plus vite et avec elle, un certain compte-à-rebours. De l’autre, je n’ai pas l’impression d’avoir pu, d’avoir su profiter de ma jeunesse. Il y a tellement de choses que j’aimerais faire. De projets que je voudrais mener à bien.

Rêver sa vie...

Dans 15 mois, j’aurais 30 ans. Et je ne me sens juste pas prête à franchir ce cap. Alors que professionnellement, je suis encore dans le flou et l’incertitude. Alors que financièrement, je dépends encore pour beaucoup de choses de mes parents. Et que personnellement, je suis toujours aussi paumée.

D’un côté, j’ai l’impression de ne pas avoir profité. De l’autre, que j’ai perdu mon temps sur un certain nombre de points. Que j’ai mal mené ma barque. C’est con, plus jeune, j’imaginais ma vie autrement. Je pensais qu’à l’aube de mes 30 ans, côté job, ce serait bon. Que je serais autonome financièrement et surtout en capacité de m’offrir ce dont j’avais besoin/envie sans trop réfléchir ou compter. Et surtout que je ne serais plus seule. Que j’aurais commencé à construire un projet commun avec un homme doux, aimant, gentil. Clairement, je ne m’imaginais pas célibataire à presque 29 ans. D’une manière générale, je pensais que je serais plus avancée. Et là, entre mon année Erasmus à Prague en 2014-2015 et aujourd’hui, j’ai l’impression que le temps a filé. Que je sors à peine la tête du guidon.

Tant de choses se sont passée. Mais elles n’ont pas menées là où je l’aurais voulu. J’ai été en couple, ces relations n’ont pas duré. J’ai quitté, j’ai été quittée. J’ai eu un premier Master, mais qui ne m’a pas permis de trouver un emploi qui me convenait. Je me suis lancée à mon compte, mais je n’ai pas réussi à en vivre. J’ai accordé ma confiance, souvent à tort, et j’en ai souffert.

Bref, j’ai presque 29 ans et ma vie n’en est pas là où j’aurais voulu qu’elle soit. Et cela fait bizarre, je dois l’avouer. Surtout après avoir mis nos vies entre parenthèses pendant plus d’un an. Est-ce que pour autant j’ai des regrets ? Non parce que j’en serais pas là aujourd’hui. Tenter l’aventure de l’entrepreneuriat était nécessaire, cela m’a conforté dans l’idée qu’il fallait que je change de voie professionnelle et cela m’a poussé à reprendre mes études. Et bien que des ajustements soient nécessaires, je pense retenter l’ouverture de l’entrepreneuriat une fois ma formation achevée.

Ou vivre ses rêves ?

À presque 29 ans, j’ai beaucoup plus de certitudes qu’à mes 20 ans. Je sais plus ou moins quel type d’hommes j’ai envie – et non pas besoin – d’avoir dans ma vie. Je me rends compte à quel point je suis exigeante… Je rêve d’amour, de passion, de complicité, d’aventures, de voyages… Je rêve de rencontrer quelqu’un qui sera capable de supporter cet aspect « blogueuse » que je ne suis pas prête de lâcher… Qui me tire vers le haut, qui me soutienne et m’encourage.

Quand on en parle entre copines, je dis souvent en rigolant que l’homme parfait pour moi doit être un entrepreneur photographe et triathlète… Sauf que vu mon rythme de vie actuel et celui vers lequel j’aspire, je ne rigole qu’à moitié… Je n’ai pas envie de demie-mesures. Peut-être ai-je lu trop de romances ? Peut-être suis-je en train d’idéaliser les relations amoureuses ? Très certainement.

Mais je te l’ai dit, je n’aime pas la demi-mesure. Aujourd’hui, j’attends celui qui me fera vibrer… Celui qui mettra des paillettes dans ma vie, me fera rire, m’aimera… En attendant, je me concentre sur moi. Parce que s’il y a bien une chose que j’ai appris de mes précédentes relations, c’est que je ne serais jamais heureuse à 2 tant que je ne suis pas bien toute seule…

Or, même si je commence enfin à avoir quelques certitudes, j’ai encore tant de choses à construire. D’inquiétudes à apaiser. Et je crois que ça, je n’u arriverais que quand j’aurais réussi à assurer mon avenir professionnel. Comme je le disais dans un de mes posts Instagram, il me reste 16 mois avant d’être diplômée. 16 mois avant la fin de mon alternance. 16 mois pour faire en sorte d’avoir le choix entre l’entrepreneuriat et le salariat.

Donc je me concentre sur ces projets qui me tiennent à coeur : le premier autour de la photographie et du bodypositive pour aider les femmes à changer le regard qu’elles portent sur elles-mêmes, et le second qui a germé cette semaine autour d’un accompagnement pour toutes celles et ceux qui voudraient se lancer dans le blogging. J’ai travaillé comme une folle ces dernières semaines, profitant du chômage partiel pour avancer au maximum. Mais parfois je me damne si je fais pas tout ceci pour oublier que le temps m’a filé entre les doigts… et que je n’ai pas vu passer ma vingtaine.

Aujourd’hui, à presque 29 ans, je me pose un certain nombre de questions… et je ne peux pas m’empêcher de voir l’horloge tourner. Parce que je commence à ressentir cette pression de ne pas voir suffisamment avancé dans ma vie. Je travaille d’arrache pied pour y arriver, mais justement ne suis-je pas en train de passer à côté de ma vie ? J’ai plusieurs rêves que je souhaite réaliser… Acheter mon van, le transformer et partir en road trip, voyager partout dans le monde, faire un marathon sur chaque continent, acheter une maison et la retaper… Me marier… Avoir des enfants. Mais aurais-je le temps de faire tout ça ? Car à côté, j’ai toujours cette impression de toujours courir après l’argent. Ce qui est paradoxal… car quand j’en ai, je suis incapable d’économiser pour mes projets futurs. Ou alors très peu.. Alors je travaille encore plus pour que mes projets autour du blog prennent corps et m’aident à construire la vie dont je rêve.

Parce qu’à presque 29 ans, je ne veux plus rêver de vivre… Je veux vivre mes rêves !

 

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Une réponse

  1. Je pense que nous sommes nombreux à partager ces interrogations et à se dire que l’on n’est pas tout à fait où l’on voulait à la trentaine ! J’étais beaucoup dans la course auparavant mais maintenant j’essaie de relativiser en me disant que je fais au mieux !

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