Pourquoi est-ce que je vise le summer body ?

Faut-il viser un summer body ou un healthy body ? Les deux ne sont pas incompatibles. Je t’explique tout !

Faut-il viser un summer body ou un healthy body ? Les deux ne sont pas incompatibles. Je t'explique tout !

Sommaire

Voilà presque 5 ans maintenant que j’ai rédigé ma première version de cet article sur le summer body, expliquant ma propre définition de cet objectif physique et expliquant surtout les raisons qui me poussaient de le rechercher… En effet, il y a 5 ans, au tout début de mon blog, j’étais à la recherche d’un certain idéal physique. Certes pas le corps idéal que l’on pouvait trouver – et que l’on trouve toujours – dans la presse féminine. Mais j’associais la recherche d’une « meilleure version de moi-même » avec une « moi affinée ». Aujourd’hui, j’aimerais te dire que je ne recherche plus un objectif physique, mais mon bien-être mental. Que je vise un épanouissement personnel, passant par une relation apaisée avec mon corps, plutôt qu’un certain poids sur la balance avant l’été. Malheureusement, ce n’est pas si simple…

Faut-il viser un summer body ou un healthy body ? Les deux ne sont pas incompatibles. Je t'explique tout !

Pourquoi est-ce que je visais le summer body ?

En 2015, cela faisait environ 2 ans que je m’étais remise au sport et que je pratiquais une activité physique régulièrement. Autrement dit que j’allais courir 2 à 3 fois par semaine. Pendant ma préparation pour le semi-marathon de Prague, je me suis rendue compte que j’avais du mal à progresser. Surtout au niveau de la vitesse. Autant j’étais capable d’avaler les kilomètres (même si c’était à la vitesse d’une tortue), autant je n’arrivais vraiment pas à accélérer. Je stagnais autour des 7-7,5 km/h. Et tout ceci, très certainement à cause de quelques kilos en trop que je me trainais au niveau des cuisses (du moins, c’est ce que je pensais à l’époque).

Je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais plus à m’affiner au niveau des cuisses, alors que je courrais 25 à 30 km par semaine. Je me suis donc renseignée, principalement sur le site de Lucile Woodward où j’ai pu trouver le témoignage d’une jeune femme plus ou moins dans le cas que moi. Le conseil de Lucile était alors qu’il « fallait qu’elle sorte de sa zone de confort », car son corps s’était trop habitué à sa routine sportive. À savoir 2 runs par semaine. Et que pour affiner sa silhouette, la course à pied ne suffisait pas.

J’ai gardé ce conseil en tête, en me disant « tu l’appliques après ta prépa semi, parce que tu ne peux pas tout faire en même temps ». J’ai donc commencé à sortir de ma zone de confort le 1er avril en me fixant quelques objectifs, notamment l’obtention d’un summer body. Mais attention, un « summer body » que j’aurais défini par moi-même en tenant compte de ma morphologie, de mon rythme de vie et de mes capacités physiques. Car comme dirait Lucile, « ma vie, mon corps, mes règles ».

J’étais formée plus ou moins comme une bouteille d’Orangina : petit dos, petite poitrine, taille un peu marquée, fesses bombées et cuisses puissantes. De plus, je suis petite donc je sais pertinemment que je n’aurais jamais le corps des mannequins que l’on voit sur Instagram et dans la presse féminine. J’étais moi, et je voulais le rester. Mais en mieux, c’est-à-dire avec des cuisses, des bras et un ventre affinés.

Le summer body était donc pour moi un objectif intermédiaire, car il était tout simplement hors de question que j’arrête mes efforts une fois l’été arrivé pour les reprendre en mars, l’année suivante. Ce n’était pas le but ! D’ailleurs, l’une de mes résolutions à ce moment-là était de m’inscrire dans une salle de sport à mon retour en France (en effet, quand j’ai écrit cet article en 2015, je me trouvais encore à Prague dans le cadre de mon année Erasmus) pour intégrer le renforcement musculaire à ma routine sportive. Et notamment de participer à des cours de fitness assurés par un coach sportif.

Donc pour moi, cette année-là, le summer body consistait à obtenir une meilleur rendu visuel de mes cuisses, et de ne plus avoir ces putains de marques de jeans le long de mes jambes à la fin de la journée… J’étais bien consciente que pour avoir exactement le corps parfait dont je rêvais il me faudrait plus de temps que quelques semaines avant l’été, mais cela ne m’empêcherait pas de me mettre en maillot/short/robe/jupe et de profiter de l’été qui arrive.

Alors oui, je postais beaucoup sur Instagram les photos de mes repas et de mes « exploits sportifs » avec un certain nombre de hashtags, et je l’assume complètement. Car plus j’obtenais de « likes », plus cela me motivait à continuer. Et c’est ainsi que je suis devenue une runneuse puis une « fitgirl »…

Dire que je me suis mise à la course à pied pour obtenir un bikini body…

Et aujourd'hui, suis-je toujours à la recherche d'un objectif physique ?

En cinq ans, j’ai pas mal évolué sur la question du summer body. Plus qu’une silhouette « fit », c’est un « healthy body » que je recherche. Ce corps avec lequel je suis en paix, et qui me supporte dans toutes mes aventures sportives. Alors oui, avec mon poids qui joue au yo-yo avec ces 17 kilos pris entre 2018 et 2019, ce n’est pas tous les jours facile. En ce moment, j’ai l’esprit tourné vers ma perte de poids, mon alimentation et mon entraînement. Je ne pense qu’à ça. J’ai beaucoup de mal à accepter cette prise de poids, et ce nouveau corps. D’autant plus que c’est le reflet d’un certain mal-être. D’un gros passage à vide.

Et là, tout de suite, je n’ai qu’une envie : c’est de retrouver ce corps en pleine forme, tonique et fort que j’avais en 2017 avant de quitter Paris. Ce corps qui rentrait dans du 36. Ce corps qui n’avait pas de cellulite. C’est assez paradoxal pour moi qui prône le body positivisme et l’acceptation de soi. Mais ce serait mentir que de te dire que je suis bien dans ma peau en ce moment. Que je n’ai aucune difficulté à me mettre en maillot de bains.

Donc oui, je suis toujours à la recherche d’une certaine forme de « summer body ». J’espère me rapprocher des 65 kilos d’ici cet été (sachant qu’à l’heure actuelle, j’en fais 73). Mais ce que je veux par-dessus tout, c’est retrouver une relation apaisée avec ce corps.

D’un côté, je surveille mon alimentation et je reprends un entraînement sportif plus rigoureux, pour perdre ces kilos en trop et retrouver ma forme physique. De l’autre, je travaille sur moi pour accepter cette prise de poids et ce nouveau corps.

Et clairement cela passe par évacuer une partie de ma garde-robe que j’avais conservée « pour après ma perte de poids ». Parce que voir tous ses vêtements en 36 dans lesquels je ne rentre plus, faisant un bon 40-42, me fait plus de mal que me motive dans ma perte de poids. Car ce n’est pas en moins de 2 mois que je passerais de ce 42 actuel à mon ancien 36.. Alors autant avoir des vêtements à ma taille pour cet été, tout en continuant mes efforts. Car être bien dans ses vêtements est primordial pour retrouver une certaine confiance en soi. Pour réapprendre à se trouver belle.

Réapprendre à m’aimer. Réapprendre à m’accepter telle que je suis. Et ce quel que soit mon poids ! Je me rends compte aujourd’hui que ma confiance en moi reste trop corrélée à ce maudit chiffre sur la balance. Or, je suis bien plus qu’un chiffre. Plus qu’une taille de vêtements. Je veux pouvoir être fière de moi à nouveau après avoir réussi à mener à bien une prépa pour une course et franchir la ligne d’arrivée avec le sourire…

Bref, ce n’est plus un « summer body » que je recherche mais un « loved and healthy body ». Apprendre à me détacher du chiffre de la balance. Me concentrer sur mes sensations sportives. Retrouver le plaisir de courir, de me surpasser et de sortir de ma zone de confort à l’entraînement. Pouvoir me lancer des défis sportifs plus fous les uns que les autres comme me lancer sur le CR20, faire des randonnées sur plusieurs jours, courir un marathon sur chaque continent… Et surtout pouvoir le faire le plus longtemps possible ! Faire du sport et avoir une alimentation équilibrée. Mais surtout apaisée…

Parce que oui, mon objectif est véritablement de nouer une relation saine avec mon corps et lui apporter tout ce dont il a besoin pour qu’il puisse  rester fort et en bonne santé le plus longtemps possible. Histoire de continuer à courir des marathons et à randonner partout dans le monde à 70 ans passés !

Faut-il viser un summer body ou un healthy body ? Les deux ne sont pas incompatibles. Je t'explique tout !

Maillot de Bain Kiabi ancienne collection, forme similaire ici et ici 

Et toi ? Es-tu plutôt healthy body ou summer body ?

Article initialement écrit le 17 mai 2015 et remis à jour le 27 avril 2020

 

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11 réponses

  1. Coucou ma belle, je suis en surpoids et je fais du sport régulièrement aussi. Running, marche, etc… Hâte de pouvoir des randos de ouf (avec gros dénivelés positifs) dans le Massif du Pilat après le déconfinement! Mais sache que tu es belle comme tu es, arrête de te prendre la tête! Les normes de la société sur ce qui est censé être la beauté évoluent avec le temps, on aurait été des top modèles il y a 200-300 ans (aka les tableaux des grands peintres dans les musées). Tant que tu fais du sport régulièrement et que tu as une alimentation pas trop riche ou sucrée (sans se priver, hein!), j’ai envie de te dire AMEN! Je vois ces photos de toi et RIEN ne me choque, tu es magnifique comme tu es!
    Si tu maîtrises un peu l’anglais, je ne peux que te recommander de découvrir Megan Jayne CRABBE sur son instagram BODYPOSIPANDA ou de carrément lire son bouquin BODY POSITIVE POWER. Cette fille est excellente et son livre, OMG! Il m’a ouvert les yeux sur tellement de choses!

    Gros bisous à toi, Helen (aka Coccinelle de la Beauté).

    1. En fait, comme je l’expliquais, c’est plus une certaine condition physique que je souhaite retrouver qu’un corps. Oui, j’ai du mal à accepter cette prise de poids et ce nouveau corps qui l’accompagne. Mais ce n’est pas pour autant que je vais m’affamer et faire des heures de cardio pour espérer obtenir le corps des mannequins. En tout cas, je vais aller lire le livre que tu me conseilles, ça m’intéresse

  2. C’est marrant parce que je me retrouve à 200% dans ton article (à part que moi mon problème c’est pas les cuisses mais le ventre :O !!!)
    & c’est clair que poster ses activités sur insta et se faire « liker » c’est ultra motivant, tant pis pour ceux que ça gène 😉 même si j’avoue que parfois après mon milliard hashtag je me demande si j’ai pas un peu abusé… mais on s’en fout l’important c’est de partager et chacun sa motivation 🙂
    Bon courage en tout cas on est dans le même bateau ! 😀

  3. Les féculents sont essentiels et ne font pas grossir (c’est éventuellement la tonne de crême fraiche et l’abus de sauce que les gens ajoutent dedans). J’approuve aussi le mouvement Healthy car il a ouvert sur des alternatives comme les mélanges de graine (quinoa, blé, avoine, lentilles corails, etc.) auxquels on ne pense pas forcément. Et pareil, le soir quand j’ai pas faim je fais une petite salade 😉
    Continue dans ta démarche pour avoir le corps dans lequel tu te sentes bien ! C’est tout une hygiène de vie 🙂 puis en mangeant équilibré toute l’année, on amortit mieux les excès 😉

  4. Le « Healthy » est un sujet qui fait grandement débat sur le net et ailleurs. Je suis contente de lire ton avis là dessus, tu as la tête sur les épaules et des objectifs réalistes qui prennent compte comme tu l’écris de ta morphologie de base. Je trouve aberrant que des jeunes filles « pronent » le healthy dans l’objectif d’avoir un thigh gap par exemple.. alors que c’est une caractéristique physique qui dépend soit de la morphologie soit d’un état de maigreur extrême. Certains articles décrivent le Healthy comme l’anorexie 2.0. Pour ma part je tique un peu quand je vois des Instagrameuses postées leur repas du midi : 1tomate, 1carotte et 1 galette de riz… et toutes les autres qui Like, et commentent « Miam ça à l’air trop bon ! »… On va où sérieux? C’est tellement restrictif. Je suis rassurée de voir que tu as associé Healthy à Sain, et Sain à Equilibré. Parce 1tomate, 1 carotte et 1 galette de riz. NON ce n’est pas équilibré. Je ne crache pas sur le Healthy parce que je suis la première à faire attention à ce que je mange au quotidien, tout en cherchant à bien présenter et à ce que ça ait du goût; je fais des abdos presque tous les jours. Mais je regrette que ce concept soit orienté dans le sens « troubles alimentaires ». Le côté sport ne me gêne absolument pas, je pense avoir aussi une petite tendance hyperactive (faut avouer que le sport au delà de se sculpter, permet de se défouler, de se vider la tête.. prendre du plaisir -le pouvoir des endorphines ! -), plus l’aspect alimentaire. Voilà 🙂 En tout cas, j’approuve ton point de vue ^^

    1. Perso, tu m’enlèves les féculents de l’assiette, deux heures après j’ai faim !! La petite salade, c’est seulement le soir, quand je suis fatiguée et que je n’ai pas faim. Ce qui est rigolo avec le sport, c’est que j’ai commencé pour « perdre du poids » et maintenant je trouve ma motivation dans les « effets secondaires »: bonne humeur, challenge, pic d’énergie… Après une séance de soir, je me sens tout simplement bien et prête à conquérir le monde :-p parce qu’avec un peu d’organisation et de volonté, on peut faire beaucoup de choses. Alors oui, je suis beaucoup de comptes instagrams « healthy » mais je fais aussi régulièrement le tri quand le discours commence à me gêner. Pour moi, un mode de vie healthy, c’est manger sainement sans se priver, savoir se faire plaisir, avoir un activité sportive qui te plaise et qui soit adaptée et surtout profiter de la vie au maximum !! Et ça m’énerve quand les gens disent « pfff, c’est qu’une mode ma p’tite, tu te fais avoir ! »

  5. Super vision Margaux! C’est ce que tu veux donc tu l’auras. Tu es plutôt dans la recherche de la meilleure toi coté physique et c’est tout à fait un objectif raisonnable.
    Je suis de tout cœur avec toi. 😀
    Bon dimanche.

    1. Merci !!! Je dois avouer que quand je veux quelque chose, je suis suffisament têtue pour l’obtenir: j’ai voulu partir en Erasmus et je suis partie en Erasmus; en ce moment, je me débrouille pour partir à Saõ Paulo cet été pour mon stage, j’ai un possible oui qui va arriver demain (on croise les doigts) et même s’ils ne me prennent pas, j’ai déjà une autre opportunité sous le coude; j’ai voulu courir un semi et je l’ai fais !! Donc je ne vois pas pourquoi je n’arriverais pas à obtenir ce que je veux pour mes cuisses !! Bref en mode winneuse aujourd’hui !!! 🙂

      1. salut,
        cela montre que la vie n’est pas simple, qu’on controle pas toujours tout…
        je suis moi meme une grande sportive, cycliste, patineuse, je suis aussi petite, et j’ai aussi des rondeurs…. on est pas obligé d’être seche pour etre performante et se sentir en forme… je me sens plus en forme qu’a 25 ans alors que j’ai 5 ou 6 kg de plus, je suis fiere d’etre dans le groupe « rapide » au club de vélo, et d’avoir des fesses rebondies.
        on apprend a s’accepter avec l’ âge, dans la vraie vie, non virtuelle on a un travail, et ca n’est pas toujours simple.
        Margaux, cette coupe de maillot de bain te va tres bien, ca m’a donné envie d’en acheter un. tu es superbe !

        1. C’est exactement ça ! Clairement, ce que je voudrais, c’est retrouver le corps pulpeux mais tonique que j’avais fin 2017 après mon marathon. Retrouver mon « niveau physique » qui me permettait de kiffer la vie au maximum. Ce qui me fait rire d’ailleurs, c’est que le poids que je vise, d’après mon IMC, ferait que je serais toujours en léger surpoids… Bref, la vie n’est pas simple, et le rapport à son corps encore moins
          Et merci 🙂

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