Le weekend dernier, j’ai eu la chance de participer à l’OXFAM TrailWalker 2018… Soit une marche de 100 km dans le Parc Régional du Morvan (en Bourgogne) aux côtés de l’équipe Newfeel… Une aventure qui a commencé début Avril avec la création de notre page de collecte et le début de l’entraînement. Si tout ne s’est pas exactement passé comme prévu, j’en garde néanmoins un super souvenir !

OXFAM TrailWalker 2018 : il est temps de commencer à s’y préparer !

L’OXFAM TrailWalker 2018, c’est du 26 au 27 mai… Je reçois mon plan d’entraînement la dernière semaine de Mars, petit plan sur huit semaines concocté avec amour par Emmanuel Lassalle, marcheur de grand fond (Paris-Alsace …) et partenaire technique de Newfeel…

 

À lire : « 0xfam TrailWalker // Mon nouveau défi !« 

 

Quatre séances par semaine, dont au moins deux de deux heures, voire plus… Mais comment vais-je arriver à caser tout cela dans mon planning déjà bien rempli ? Surtout que j’ai la SwimRun du Lac du Salagou à préparer aussi pour début mai…

Bon, on essaie de s’organiser au mieux possible et on verra ce que cela donne… Mais c’est rude. Je reconnais que je suis particulièrement fatiguée. Entre la prépa pour la SwimRun, la prépa pour l’OXFAM, la reprise du boulot, les 15 à 25km de vélo par jour, la micro-entreprise… je fatigue. J’ai du mal à tout cumuler. Sans compter la reprise des soirées sur Montpellier qui, même si elles me font beaucoup de bien mentalement, n’arrangent pas mon quota de sommeil…

Ainsi, je m’en sors avec quatre sorties de deux heures et trois sorties d’une heure… Soit pas grand chose pour une marche de 100 km… Autant te dire que je ne suis pas vraiment sereine…

OXFAM TrailWalker 2018 : J-1

Vendredi 25 Mai… Réveil aux aurores pour prendre le train en direction de Paris. Sauf que, arrivée en gare, on nous annonce un « accident de personne » conduisant à un retard indéterminé de tous les trains… Je fais comment, moi, pour aller à Montpellier chopper mon TGV ??? Ça commence bien…

Finalement, un TGV arrive à passer en gare d’Agde. Cela tombe bien, il est en direction de Paris. Je me glisse dedans et pars à la recherche des contrôleurs pour trouver une solution pour mon voyage… Bingo ! J’ai le droit de rester dans le train jusqu’à Paris. Un message à Newfeel pour rassurer tout le monde. Nouveau point de RDV : Marne La Vallée au lieu de Charles de Gaulle, et c’est parti pour 4heures de train, coincée dans les escaliers…

La morale de l’histoire : les contrôleurs sont des êtres très gentils et serviables pour peu qu’on ne les agresse pas au moindre soucis, dont ils ne sont pas responsables en général… Nan mais sérieux les gars, arrêtez de râler contre la SNCF et les retards de train… Un gars s’est jeté sous les voies… Est-ce que vous réalisez là ?

Bref, 13h, j’arrive à Paris. Je file prendre le RER A pour Marne La Vallée. Une fois sur place, j’apprends que Newfeel a eu quelques soucis d’orientation et arrivera plus tard que prévu… Je crois que c’est la faute à un mauvais co-pilote 😉 #privatejoke.

15h… Je retrouve Reza, un des membres de mon équipe de marcheurs. 20 minutes plus tard, c’est le reste de la team Newfeel qui débarque de Lille. C’est parti pour deux heures et demie de voitures en direction du Morvan…

18h30… On arrive à Rouvray, on dépose nos affaires à l’hôtel avant de filer à Avallon pour récupérer nos dossards… La pression monte…

La Newfeel Team au retrait des dossards de l'OXFAM TrailWalker 2018

 

C’est parti pour l’OXFAM TrailWalker 2018 !

À huit heures, le départ de la deuxième vague est donné, la première ayant eu lieu à 7h et la troisième à 9h… C’est parti pour 100 km dans les petits chemins du Parc Régional du Morvan. Mais la Newfeel team composée d’Erik, Reza, Sophie et moi-même est prête à en découdre. Nous savons aussi que nous pouvons compter sur le soutien – et la puissance vocale – de nos supporters, Lucie, Delphine, Roxane, Alix et Philippe…

Parcours de l'OXFAM TrailWalker 2018

Dénivelé de l'OXFAM TrailWalker 2018

AVALLON – CURE

Pour éviter de se retrouver coincés par la masse des marcheurs sur les petits chemins du Morvan, on accélère le pas pour se positionner sur le devant de la troupe… Autant te dire qu’on adopte un rythme plutôt soutenu pour un cent bornes… Autour des 6-6,5/h… Enfin, Reza, Sophie et Erik adoptent un rythme soutenu. Moi, j’essaie de suivre tant bien que mal derrière avec mes petites jambes…

C’est beau, c’est vert, les oiseaux chantent, le ciel est bleu… Bref, tout va pour le mieux… Sauf qu’en fait, c’est un peu trop vert… Et qui dit verdure, dit pollens !! Et voilà que je commence à éternuer. Impossible de m’arrêter. Je me transforme en fontaine à morve #sexy… Au dixième kilomètre, un des photographes nous arrête pour prendre une photo dans les hautes herbes… Erreur fatale !!!

J’ai des plaques rouges et des boutons qui commencent à apparaître sur les jambes et l’intérieur des bras. Vive la méga crise d’allergie !! Heureusement que les yeux n’ont rien et que je ne fais pas d’asthme non plus… Je me « contente » de subir éternuements à répétition et démangeaisons pendant les neufs kilomètres qui nous séparent du premier point de contrôle…

Nous atteignons le PC1 autour des 11h30. Trois heures et demie pour parcourir 19 km… Quand je vous dis que l’on ne traîne pas !

Nous sommes accueillis à Curé par les chansons de notre super équipe de supporters… Cela motive de les voir aussi souriants et débordants d’énergie ! Le temps de voir un médecin pour mes allergies, d’avaler le comprimé d’Aerius qu’il me donne, de manger un bout, de passer du short au legging long, de boire et de remplir ma poche d’eau, et c’est reparti pour un peu moins de 10 km !

CURÉ – CHASTELLUX-SUR-CURE

J’ai chaud, très chaud avec le legging long, bien qu’il soit fin… Mais je dois protéger mes cuisses et mes jambes de ma jolie crise de démangeaisons… On repart au même rythme… Ayant décidé de ne pas lancer le GPS de ma montre pour économiser la batterie, je ne sais pas trop à quelle vitesse on avance. Je suis un peu perdue… Alors on continue d’avancer…

Le dénivelé me fait bien mal et m’oblige à ralentir fortement. Je suis toujours à la traîne derrière Reza, Erik et Sophie. Cela commence un peu à me peser sur le moral… Et pourtant nous n’en sommes qu’au début ! Erik reste avec moi pour me donner du rythme et me faire la conversation… Nous parlons notamment de mon projet de m’inscrire au CQP Athlé Loisir…

J’ai vraiment chaud. Je n’arrête pas de boire mais j’ai l’impression que cela ne suffit pas tellement je transpire… Certains passages sont particulièrement boueux, je glisse. Alors quand tu additionnes boue et montée, je ne te raconte pas la blague pour continuer d’avancer…

Erik est toujours avec moi, Sophie et Reza sont loin devant… Nous traversons un pont sous lequel une jolie rivière serpente… Je n’ai qu’une envie, c’est de d’y plonger dedans… Sauf qu’Erik refuse. Il est pas cool quand même ! 😅

Nous sommes à peu près au 25 ème kilomètre, si j’en crois ce que disent les autres marcheurs autour de moi. Et c’est parti pour une très longue montée sur du bitume… J’ai chaud, ça tire dans les cuisses. Je me concentre sur ma respiration et ainsi avaler pas après pas cette côte… On ne pourra pas dire que l’OXFAM TrailWalker 2018 manquait de dénivelé !

À mi-hauteur de cette magnifique montée, on passe devant un petit magasin « Au petit vin blanc » qui nous fait bien sourire. Mais on ne s’arrête pas…  Qu’elle est longue cette côte !!! J’ai l’impression qu’elle n’en finit plus !!

Oh miracle ! On arrive en haut. Et oh !!! Une fontaine !!! Vite, vite, j’y plonge mon tour de cou (que je porte sur la tête pour la protéger du soleil vu que je ne supporte pas les casquettes). Un bonheur que d’avoir la tête au frais… Puis un bonheur surtout de voir que cela « redescend » enfin…

Puis au détour d’un virage, je commence à entendre des chants et des sifflets. Le PC2 est-il à portée de pieds ??? « Qu’est-ce qu’ils sont beaux nos marcheurs / On les porte dans nos coeurs… » Je crois que nos supporters sont là ! Et en effet, ils nous accompagnent sur le dernier kilomètre qui nous sépare du PC2… On ne voit et on n’entend que nous… « Faites de la place / La newfeel team qui passe ! »

Et bam, 28,6 km de parcouru, soit un gros quart de cet OXFAM TrailWalker 2018 !

CHASTELLUX-SUR-CURE – SAINT-GERMAIN-DES-CHAMPS

Même rituel qu’au précédent point de contrôle. On remplit les poches d’eau, on mange un bout, on passe aux toilettes, on s’étire. On ne reste pas longtemps. 20 minutes à tout casser… Puis il est temps de repartir. Un peu moins de 8km nous attendent pour rallier le point de contrôle suivant…

La pause a fait du bien. Je repars de bonne humeur. Forcément, j’ai le ventre plein ! Il le faut parce qu’une sacrée côte de 2km nous attend… De nouveau, je suis derrière avec Erik, alors que Reza et Sophie avancent en tête. Mine de rien, cela commence à me peser… Un peu l’impression d’être un boulet. Mais je me tais et je continue d’avancer.

Tout simplement parce que je sais que d’une part, je suis bien plus petite qu’eux et donc forcément mes pas sont plus petits. Et d’autre part, je n’ai clairement pas le même niveau en marche qu’eux…

On arrive assez rapidement sur cette fameuse côte, la première difficulté de ce tronçon. Elle est longue, mais bizarrement elle passe assez vite. Ou alors, c’est que je commence à avoir l’habitude ? 🤔

La première montée avalée, je profite de la descente pour récupérer… Sauf qu’arrivée en « bas », une nouvelle côte se dresse devant. Et ce, jusqu’au prochain point de contrôle… J’en ai pour quatre kilomètres à peu près. On serre les dents, et on continue à mettre un pied devant l’autre pour avancer.

Sauf que je sens que cela commence à devenir de plus en plus dur pour moi. Les fesses tirent, les jambes aussi. Des douleurs commencent à apparaître sous la voute plantaire… La chaleur me pèse de plus en plus. Alors je me mets en mode pilote automatique. Je crois que je réponds de moins en moins à Erik.

La dernière partie de la montée juste avant d’arriver à Saint-Germain-Des-Champs et au PC3 me sera fatale. Erik me demande comment ça va. « Mal », je réponds. Je sens que je commence à perdre pied, que le mental faiblit. L’arrivée au PC3 est comme un soulagement.

Je m’assois sur la première chaise que je trouve et surtout j’enlève mes chaussures. Je place un compeed là où j’ai mal sous le pied. Erik et Delphine me forcent à avaler une compote, alors que j’ai l’impression d’avoir l’estomac complètement noué.

Les autres paraissent frais, alors que j’ai l’impression de n’avoir presque plus de jus… Mais je veux continuer. Il n’y a « que » douze kilomètres d’ici le prochain PC… où je sais qu’un repas chaud et un stand de massages m’attendent…

SAINT-GERMAIN-DES-CHAMPS – QUARRÉ-LES-TOMBES

On finit par repartir… Je dois avouer que cette portion est assez floue dans mon esprit. Clairement, je suis passée en mode pilote automatique. Le mental a pris le relais sur le physique. Je ne réfléchis pas, j’avance. Tête baissée, lunettes de soleil sur le nez, je suis consciencieusement les pas d’Erik.

Plusieurs fois, Erik essaie de me faire manger. Sauf que je refuse. Mon estomac est complètement fermé.

Notre super équipe de supporters ayant repéré le trajet s’efforce de croiser notre route plusieurs fois, pour faire quelques passages avec nous. « Nous, on est fier de Margaux / Elle ne lâche pas le morceau »… Je craque une première fois. Je bénis mes lunettes de « mouche », comme dirait ma mère, qui cache une bonne partie de mon visage. Pas envie que l’on me voit pleurer…

Plusieurs fois, on me demande si je ne veux pas m’arrêter et prendre la voiture pour me ramener au prochain PC… Sauf que je suis têtue. Je ne veux pas abandonner en cours de route. Mais putain que je souffre !!! Je maudis plusieurs mon orgueil. Mais sérieux, pourquoi tu as dit non alors que clairement tu n’en peux plus ?!?

J’ai mal, je pleure. Mais je continue d’avancer. Même si j’ai vraiment l’impression d’avancer à reculons tellement je suis lente. Je n’ai absolument aucune idée des distances, seulement du temps qui passe. Et du soleil qui tape sur ma nuque et de la transpiration qui coule le long de mon dos… Et de la morve qui coule de mon nez. Ba oui, entre les allergies et les pleurs, beaucoup de mal à rester sexy. 😉

Finalement, un peu avant 19h, soit un peu moins de 11heures après avoir pris le départ, nous arrivons à Quarré-Les-Tombes, où j’annonce clairement que je ne repars pas. Le passage des chaussures de marche nordique aux tongs est comme un orgasme, tellement cela fait du bien.

QUARRÉ-LES-TOMBES – ARRIVÉE À AVALLON

Je m’écroule totalement dans la voiture, puis à l’hôtel. Je ne vois pas la nuit passer. Alors que Reza, Sophie et Erik continuent d’avancer à un super rythme, et qu’Alix et Lucie continuent d’aller à leurs rencontres à tous les points de contrôle.

J’ouvre les yeux autour des 5h du matin. Alix et Lucie viennent me chercher à l’hôtel pour qu’on aille ensemble attendre le reste de la team sur la ligne d’arrivée. À 6h08, nos marcheurs sont au km 94. « On est là d’ici 1h… Si dieu le veut », nous envoie Erik.

7h13… km 98. Ils doivent faire face à une dernière montée avant d’arriver dans Avallon. 7h37… Ils sont là et ils l’ont fait en moins de 24h !!! Les bénévoles nous accueillent et remettent les médailles. Ils m’en donnent une à moi aussi, alors que j’ai abandonné. « Tu as pris le départ, tu as fait 50 km et ce n’est pas rien ! » J’en manque de pleurer !

19h03 sans les pauses aux PCs… 23h37 en tout. La Newfeel team est une machine !

 

Un petit-déjeuner, une douche et il est temps de repartir sur Paris…

OXFAM TrailWalker 2018 : Le mot de la fin

Cet OXFAM TrailWalker 2018 aura vraiment été une belle aventure. Je n’en garde que de bons souvenirs, malgré la douleur et l’épuisement.

Ce n’était pas simple, j’ai dépassé mes limites. Avant même de prendre le départ, je savais que ma préparation avait été plus que légère, et surtout que j’accusais quand même pas mal de fatigue. Je suis encore étonnée de voir que j’ai réussi à tenir presque 20 km au mental. Comme quoi, quand on est bien entouré, on peut aller loin. Comme on dit, « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Et clairement, c’est ce qu’il s’est passé pour moi. Sans Erik, sans Reza et Sophie, et sans ma super team de supporters, je n’aurais jamais réussi à faire ces 50 premiers kilomètres de l’OXFAM TrailWalker 2018.

Je tenais aussi à remercier les bénévoles et l’organisation qui ont juste été au top. Toujours souriants, ultra gentils. Sans vous, cette expérience n’aurait pas du tout été la même ! Alors merci ! Et à l’année prochaine (enfin peut-être 😉 ) !

 

J’ai ouvert un album Flickr avec toutes les photos et vidéos prises pendant ce bel évènement (et là, les membres de Newfeel vont me maudire parce que je vais ressortir les photos dossiers 😉 ). Alors n’hésite pas à aller y faire un tour ! 😉 Tu peux aussi aller regarder l’album photo de l’organisation…

 

Tiens toi prêt OXFAM TrailWalker, un jour je viendrais prendre ma revanche !

 

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2 réponses

  1. En te lisant … Je revis mon Versailles-Mantes de cet hiver. La lassitude. Le mode pilote automatique. La douleur. le mental qui fait tout mais pas tant. Les gens qui te trainent et te soutiennent. Et puis tout le reste. Malgré tout ça avance, on discute de tout et de rien. On va bien plus loin que ce qu’on aurait jamais imaginé. C’est fou la marche pour ça.

    Et pourtant nous c’était « que » 54km. Y’avait pas franchement de dénivelé (parce que le Morvan j’y suis passée à Vélo … huhu c’est pas plat hein). Bon on n’avait pas chaud par contre !

    Je m’imagine même pas faire le double. On était tellement cuits à l’arrivée. On s’est endormis comme des masses dans le transilien. Il m’aura fallu bien deux mois pour réaliser ce qu’on avait fait et me dire que j’y retournerais bien (en comparaison, le marathon, 2j plus tard je cherchais déjà celui de l’année d’après).

    Bref, bravo miss !

    L’Oie-marcheuse

    PS: Se sentir le boulet … Je connais ça. Mais sur ce genre d’épreuve, tu l’as très bien dit, c’est le groupe qui fait la force. Dont toi. Crois-moi, s’occuper de quelqu’un ça aide à avancer ! Bref, esprit d’équipe 🙂
    PS²: attention, autopromotion: https://agatheoie.wordpress.com/2018/03/12/deux-oies-dans-la-nuit/
    (récit de la marche de l’Oie).
    PS-3: Alors ce vélo au fait ? J’ai vu que tu le mentionnes dans ton article ! Ici c’est notre prochain projet débile, Versailles-Les Alpes à vélo. On l’a déjà fait en 2015 (via le Morvan justement !) et on se tate à remettre le couvert …

    1. La combinaison allergies-dénivelé-chaleur m’aura été fatale !!! Mais c’était une bonne expérience (à refaire ??? je ne saurais te dire !). Bravo pour ta marche. Je ne sais pas ce qui est mieux la nuit, le froid, la pluie ou la grosse chaleur en journée ??
      J’ai mon petit vélo de ville, qui me permet de faire quasiment tous mes déplacements et depuis je revis !

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