Celles et ceux qui sont abonné(e)s à ma newsletter ont compris que la persévérance devait être notre plus grande force. Point de résultats sans travail… Seulement j’ai délibérément omis une partie de l’équation : il ne peut y avoir de persévérance, sans plaisir… Oui, le plaisir de courir… Courir procure un immense sentiment de satisfaction et de plénitude… Je me sens tellement bien après avoir couru. C’est comme si je m’étais vidée de toutes mes mauvaises ondes.

Le plaisir de courir

Le plaisir de courir… Chaque pas, chaque foulée m’allège un peu plus de mes doutes, combat ma morosité et me redonne du courage. Du courage, mais aussi de l’espoir. Car tant que je cours, c’est que tout va bien. C’est que je suis capable de mener à bien mes projets. C’est que je suis encore et toujours pleine de vie.

Le plus dur, bien souvent, c’est de faire le premier pas ! D’enfiler sa tenue, de chausser ses baskets et d’y aller. Mais pas chez moi ! (Bon, ok, si quelques fois 😉). À moins d’être terrassée par a fièvre et la fatigue, rien ne me fera plus de bien que d’aller courir. Et quand je n’y vais pas, je le regrette ! Je regrette le plaisir de courir. Je suis une addict de la course à pied et j’en suis fière !

Les débuts n’ont pas été faciles. Loin de là ! Je n’aimais pas courir et j’étais persuadée que la course à pied ne m’aimais pas non plus. Puis courir pour courir, juste pour le « plaisir », je ne comprenais pas. Je n’en voyais pas l’intérêt. Pour moi, courir,  c’était simplement prendre de l’élan avant une série acrobatique au sol ou avant d’affronter la table de saut… Prendre le maximum de puissance sur cette course courte et rapide me suffisait amplement. Voilà l’ancienne gymnaste qui parle. Sérieusement, tu m’as vu courir, moi ?? Cela ne sert à rien en plus !

Sauf qu’un jour, je ne sais pas trop pourquoi, je m’y suis mise… Persuadée qu’avec mon « passé de sportive », cela irait… Et pas du tout ! La classe prépa était passée par là… J’étais juste toute molle. J’avais perdu mon dynamisme (et ma joie de vivre aussi).  L’égo en a pris un coup (comme si « l’échec » de la prépa ne suffisait pas à ce moment-là)…

S’il y a bien une chose qui n’a pas changé chez moi, c’est mon entêtement et mon obstination. J’ai voulu me prouver à moi-même que j’étais capable de le faire. Alors j’ai enfilé mes baskets et je me suis accrochée. Hors de question d’échouer à nouveau… Tu l’as peut-être compris, mais je n’étais pas vraiment dans un état d’esprit positif à ce moment-là de ma vie…

Je me suis obstinée parce que j’avais besoin de me prouver que j’étais capable.J’avais besoin de me reprendre en main… Puis assez, rapidement, j’ai découvert le plaisir de courir. Et fort heureusement d’ailleurs !! Car je ne crois pas que j’aurais pu tenir longtemps à ce rythme si je n’avais pas pris de plaisir à courir…

Et aujourd’hui, je suis persuadée que le plaisir doit être le centre de toute pratique sportive, et notamment de la course à pied. Sans le plaisir de courir, comment peut-on être capable d’avaler les kilomètres ? Sans le plaisir de courir, comment peut-on trouver la motivation nécessaire pour s’entraîner en vue de ses objectifs ?

Oui, le plaisir de courir doit passer avant tout le reste ! Sans le plaisir de courir, point de motivation, de persévérance, de progrès… Sans le plaisir de courir, on ouvre la porte à la blessure. Le plaisir de courir, c’est ma source de motivation, c’est ma thérapie.

Le plaisir de courir, c’est ce qui m’a permis d’aller mieux, c’est ce qui m’a permis d’avancer. Je continuerais tant que le plaisir de courir sera au rendez-vous. Tout simplement, parce que c’est mon moteur ! Alors, si je n’avais qu’un seul conseil à te donner, ce serait celui-ci : prend du plaisir dans tout ce que tu fais ! C’est ce qui te permettra d’aller jusqu’au bout de tes envies ! De réaliser tes rêves ! Ne cherche pas à faire comme les autres, fais ce qu’il te plaît !

C’est le plaisir de courir qui m’a permis de réaliser que j’étais capable de beaucoup, que mon corps était capable de beaucoup. C’est le plaisir de courir qui m’a permis d’apprendre à aimer mon corps et à accepter mes complexes. Le plaisir de courir qui m’a faite grandir…

Et toi ? Prends-tu du plaisir à courir ?

 

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