Hello ! Hello ! Aujourd’hui, j’avais envie de te faire un petit retour sur mon activité sportive depuis la rentrée. En effet, j’ai eu pas mal de courses, quatre en l’espace de cinq semaines pour être exacte. Et comme mon gentil ordinateur chéri a rendu l’âme fin septembre, je n’ai pu te faire de compte-rendus dignes de ce nom ! Aujourd’hui, je voulais te montrer que le travail finit toujours par payer !

Le travail finit toujours par payer, surtout en cette période charnière qu’est la rentrée pour moi. En effet, c’est à ce moment-là que l’année dernière, suite à mes déconvenues sur les 10 km Paris Centre et les 20 km de Paris, que j’ai pris la décision de commencer à travailler avec Yoann et de changer ma façon de m’entraîner… Un an après, c’est donc le moment de voir un peu les progrès qui ont été réalisés. De voir si cette collaboration avec le lapin gainé a été fructueuse… De voir si le travail finit toujours par payer …

Bon tu t’en doutes – en tout cas, c’est le cas si tu as suivi mon aventure marathon et si tu as déjà lu mon compte-rendu – je suis absolument fan de la façon de travailler de Yoann. Extrêmement à l’écoute. Et d’une pédagogie folle. Le tour de force de Yoann a été de m’apprendre la patience… On plante les graines ensemble, et il faut le temps que l’arbre pousse… Si on essaie d’aller plus vite, on se blesse…

À lire : « Marathon de Paris 2017 | Je l’ai fait !« 

Bref, aujourd’hui, je voulais donc revenir sur ces trois courses importantes qui ont marqué cette fin de saison de 2017 : Paris-Versailles, les 20 km de Paris et les 10 km Paris Centre. Je laisse la quatrième de côté, qui n’avait pas vraiment d’enjeu… Et surtout, j’ai bien senti lors de cette course où je n’ai pris aucun plaisir qu’il était temps de prendre un peu de repos…

24 Septembre 2017 : Paris-Versailles

Commençons par le début… À savoir Paris-Versailles. J’y suis allée sans réel entraînement. Je savais que j’étais largement capable d’enquiller 16 kilomètres. La principale difficulté pour moi (et pour les autres coureurs) se trouvait dans le dénivelé à affronter. Comme tu le sais, les côtes et moi, nous ne sommes absolument pas copains… Alors j’ai profité du mois de septembre pour préparer rapidement mes jambes à la Côté des Gardes et à celle du Cimetière… À moi, les séances d’escaliers !!!

Ainsi, après une préparation rapide d’un peu plus de trois semaines, me voilà presque prête à faire de mon mieux et à kiffer ma course. Je sais qu’il va falloir que je fasse attention à ne pas me griller sur le Côte des Gardes, parce qu’il me restera encore 8 km à faire… Et oui, cela sert de faire une reconnaissance du parcours 😉 J’avoue, j’avais fait Paris-Versailles avant Paris-Versailles, ne pensant pas la faire le Jour-J… Sauf que le hasard (et une bonne copine) a placé un dossard sur ma route 😉

Bref, nous y voilà. Nous sommes le 24 Septembre. Le temps est juste magnifique ! Un magnifique soleil. Quoique je suis quand même heureuse que l’on passe par les sous-bois de la Forêt de Meudon où nous serons au frais… Arrivée très tôt, je suis dans le sas de départ dès 8h45… Je passe le temps comme je peux en attendant 10h…

Il fait beau, il fait bon. Je n’ai qu’une hâte, c’est d’y aller. Dix heures sonnent finalement. Je pars avec la troisième vague. C’est parti pour 16 km. Versailles, je te dis à bientôt ! 😉

Je commence doucement, en me calant à 6-6’30/km. Enfin, j’essaie. Parce qu’emportée par l’euphorie des autres coureurs, je tourne plutôt à 5’30/km sur les deux premiers kilomètres. Je me force à ralentir pour ne pas me griller avant même d’être arrivée sur les difficultés.

le travail finit toujours par payer

 

Puis, j’arrive à Issy-Les-Moulineaux… Un dernier virage et me voilà face à la fameuse Côte des Gardes… C’est parti pour 2,5 km de grimpette… On raccourcit la foulée, on se concentre sur la respiration, on rajoute le travail des bras… Et on avance !!! La montée est plus rude que lors de la reconnaissance, parce que je ne m’arrête pas. En effet, pendant la reco, comme nous étions un groupe, il fallait s’attendre les uns les autres. Et forcément, on récupère pendant les pauses…

Le rythme ralentit donc. Dans la montée, je passe à 8’20/km… Le combat contre la Côte des Gardes est gagné, mais je n’ai fait que la moitié du chemin jusqu’à Versailles. J’ai un peu de mal à récupérer et met deux kilomètres avant de pouvoir redescendre à 6’30/km…

Les côtes s’enchaînent et moi, je commence à morfler. Les jambes ont beaucoup de mal à encaisser. Et comme je suis là pour prendre du plaisir sur ce beau parcours, je ralentis. Hors de question de me mettre dans le mal ! Enfin plus dans le mal que je ne le suis déjà.

Je suis un peu en galère quand au 14ème kilomètre, Noémie me rejoint. Et nous nous mettons en mode potin pour finir la course. Et cela me fait beaucoup de bien. Bon, je reconnais que j’écoute plus que je ne parle, parce que le souffle est un peu court…

Puis finalement, nous voilà sur l’Avenue de France, la dernière ligne droite avant le magnifique Château de Versailles et cette belle ligne d’arrivée qui m’attend. Avec Noémie, on se regarde… et on accélère sur les derniers 200 mètres… Je termine finalement cette jolie course en 01:52:12, soit du 6’57/km… Pour une course où je n’avais pas l’entraînement adéquat et pour un jour où je n’étais pas vraiment en forme, je suis ultra contente !!! Cela montre bien que le travail finit toujours par payer ! Certes je n’ai pas eu d’entraînement spécifique, mais le travail de fond que j’ai fourni ces derniers mois n’a pas été vain…

 

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08 Octobre 2017 : 20 Km de Paris

Me revoilà sur cette course mythique parisienne. Course qui m’avait joué un sale tour l’année dernière en mettant face à mes limites… Et ainsi, un an plus tard, jour pour jour, je suis prête à affronter de nouveau ces 20 km de Paris. Je suis là pour me prouver que la page est tournée. Que j’ai progressé d’un point de vue physique. Mais surtout que j’ai évolué niveau mental.

L’objectif aujourd’hui, c’est de prendre du plaisir. Niveau chrono, je ne pourrais de toute façon pas faire pire que l’année dernière… Où pour rappel, j’avais mis près de 2h35… et où j’avais fini la course en pleurs… Si tu veux plus de détails sur cette course, file lire mon CR d’il y a un an “20 km de Paris 2016”.

Bref, je ne suis pas là pour aller chercher un chrono, mais bien pour prendre du plaisir. Sans compter que l’objectif chrono est pour la semaine d’après sur les 10 km Paris Centre ! Alors j’y vais sans stress.

J’ai quand bien hâte d’en découdre avec ces 20 km ! Mais bon, il va d’abord falloir passer l’épreuve de l’attente dans le sas… Parce que si j’y rentre vers 9h30, mon départ n’est qu’à 10h45 si tout se passe bien… Je prie pour ne pas me prendre une averse sur la tête avant le départ. Le ciel est particulièrement gris, l’atmosphère humide… Dans le SAS, je retrouve Virginie et Fadwa. Un vrai petit miracle qui permet de passer l’attente ! Forcément quand le hasard réunit trois pipelettes… 😉

le travail finit toujours par payer

 

Et c’est comme cela, que le temps est passé à une vitesse folle et qu’il est l’heure de m’élancer sur ces 20 km de Paris !! Juste avant le départ, j’ai retrouvé ma petite Sichen, créatrice de la marque SiRun que tu connais grâce à mon short porte-bonheur 😉 , mais aussi les Lapins Runners et tant d’autres personnes. Je n’en reviens d’arriver à trouver des copains, alors que nous sommes perdus dans la masse des 25 000 coureurs qui se sont levés en ce dimanche 08 Octobre 2017 pour affronter ces fameux 20 km de Paris !

Avec Fadwa, nous nous calons sur un rythme à 6’30/km, le rythme de mes dernières sorties longues. Je décide d’adapter ma vitesse en fonction de mon ressenti. Si les jambes vont bien, j’accélèrerais. Si ce n’est pas le cas, je ralentirais… Voilà ma stratégie du jour ! Simple mais efficace. Dès la montée de l’avenue de Monceau, nous perdons Sichen. Dommage j’aurais bien voulu faire un morceau avec elle, mais il semblerait que nos formes du moment soient trop différentes.

Et avec Fadwa, nous ferons ensemble les 10 premiers kilomètres. Je dois avouer que je me sens en pleine forme. Le parcours ayant changé par rapport à l’année dernière, je ne passe pas par les endroits où j’ai tant souffert émotionnellement. Et c’est tant mieux. Je peux me concentrer sur l’instant présent, et non pas sur ce qu’il s’est passé l’année dernière. Puis comme je me sens bien, j’accélère un peu. Je descends autour des 6-6’15/km… Et j’avance.

La traversée des quais est longue, mais je ne faiblis pas. Du moins, j’essaie. Lidiwine m’attrape au 14 ème kilomètre et m’aide avec la succession de tunnels qui n’en finit plus. Les relances commencent à devenir compliquées. Mais on ne lâche rien et on continue d’avancer. Parce que les jambes vont bien. C’est le mental qui commence un peu à faiblir. Ces quais sont vraiment longs ! Je ferais ainsi un peu plus de deux kilomètres avec Lidiwine.

Il me reste moins de 4 kilomètres avant la ligne d’arrivée alors on ne lâche rien !!  J’arrive au 17 ème kilomètre où je croise le “groupe de soutien” d’Odéon qui hurle dès qu’ils croisent un tee-shirt AR… Et comme j’ai mis le mien, ils me voient arriver de loin = 😉 Thierry m’attrape dans le virage du 17 ème. Sur les 100 mètres de la traversée du pont, il me rappelle de ne pas m’enflammer parce qu’il reste malgré tout 3 kilomètres à enquiller et un faux plat plutôt casse-patte à la sortie des quais… Une petite piqûre de lucidité qui fait du bien.

18 ème kilomètre et les jambes commencent sérieusement à fatiguer. Alors que je commence à marcher, Nadia (de Nadia Runs Paris) arrive derrière moi et m’attrape par la main pour m’emmener avec elle. Hors de question de marcher alors qu’il me reste moins de deux kilomètres. Alors le mental prend le relais sur les jambes. Et j’essaie tant bien que mal de garder mon allure. Je finis par apercevoir le mythique panneau “La santé avant la performance” des 20 km de Paris. Puis c’est la remontée sur le quai Branly. Et le dernier sprint final vers la ligne d’arrivée !

02:07:46… J’ai explosé le temps que je visais secrètement, à savoir moins de 2h15… La revanche est prise, la page est tournée. Et moi, j’ai un nouveau RP à aller chercher sur semi-marathon… Mais ça, ça sera après les 10 km de Paris Centre où je vais d’abord aller chercher mon RP sur 10 km ! Le travail finit toujours par payer ! La preuve est là.

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15 Octobre 2017 : 10 km Paris Centre

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Pour le compte-rendu complet, je t’invite à aller sur le blog de Yoann… 😉 Et oui, c’est que cet article commence à se faire long et je ne suis toujours pas arriver là où je voulais arriver… À savoir que le travail finit toujours par payer !! Comme tu le sais peut-être, je travaille avec Yoann depuis le 1er Janvier, dans le cadre de ma prépa pour le marathon de Paris qui s’est très bien passée. Puis comme le courant passait bien entre nous deux, on a continué à bosser ensemble.

Il m’a permis de revoir la façon dont je m’entrainais et surtout de progresser. J’ai fait énormément de progrès avec lui. À chaque nouvelle course, le chrono descendait. Que ce soit sur la Course du Grand Paris, les 10 km l’Equipe, les 15 km de Versailles, les 10 km de l’Hexagone et mes courses depuis la rentrée… Et ce, quasiment sans forcer ou me mettre dans le maL. Enfin, les courbatures sont bien présentes dans ma vie. Le mental est mis à contribution. Mais ce n’est que du plaisir !

Et c’est une telle fierté de voir que je suis capable de ne pas lâcher, d’aller jusqu’au bout des mes idées. Le meilleur étant de constater les progrès. Parce que oui, le travail finit toujours par payer. La morale de cette histoire, c’est qu’il faut toujours que tu croies en moi ! N’abandonne pas à la moindre difficulté. Bien au contraire. Accroche-toi parce que ton rêve est au bout du chemin. C’est bête d’abandonner si près du but. Et même si tu n’obtiens pas exactement ce que tu voulais au départ, tu en ressors grandi(e). Tu as forcément appris quelque chose sur toi-même, sur ce que tu veux et comment tu peux l’obtenir. Tu gagnes en force mentale. À chaque obstacle que tu abats, c’est un pas de plus vers ton bonheur. Parce que final, tu comprends qu’une fois lancé(e), rien ne peut t’arrêter !

 

Alors, ne lâche rien !!! Parce que le travail finit toujours par payer !

 

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