Dimanche dernier, je participais aux 20 km de Montpellier 2018… C’était l’occasion pour moi de reprendre la « compétition » sur des longues distances après 6 semaines de préparation. Enfin, quand je dis « compétition », tu me connais, ce n’est pas envers les autres, mais plutôt envers moi-même. Et encore ! Si j’aime me challenger, je n’en oublie pas pour autant la notion de plaisir.

Ainsi, les 20 km de Montpellier 2018 étaient le second test physique pour moi en de début de saison 2018-2019, après les 10 km de la NT’RUN 2018. En effet, ils devaient me servir de repères, après une reprise progressive d’un entraînement plus cadré et surtout plus régulier.

Or, les 10 km de la NT’RUN ne s’étaient pas si bien passés que cela. La faute principalement à un entraînement insuffisant (normal après seulement 3 semaines de reprise) et une alimentation inadaptée. Ainsi, qu’en est-il après 3 semaines supplémentaires d’entraînement et une reprise de meilleures habitudes alimentaires ?

20 km de Montpellier 2018 : Récit de la course

Réveillée aux aurores, j’avale ma petite tour de pancakes, préparés la veille, je m’habille et file prendre ma voiture, direction Montpellier. J’arrive sur la Place de la Comédie à 8h45. Il me faut prendre mon dossard après avoir fait valider mon dossard.

➡️ Petite Nouveauté de la FFA : depuis le 1er Novembre 2018, les certificats médicaux et licences de triathlon sont refusés pour valider ton inscription à une course. Pense bien à avoir au moins un certificat « apte à la course à pied en compétition »…

Puis commence la longue attente pour les toilettes : 3 WC pour 1700 coureurs… Pas mal comme ratios ! Je finis par foncer à ceux du MacDo 5 minutes avant le départ pour soulager ma vessie. À 9h58, je rejoins l’unique sas de départ dans la rue de la Loge.

Première partie de course des 20 km de Montpellier 2018

À 10h, le départ est donné. Je fais attention à mon allure afin de ne pas me laisser emporter par le peloton qui je sais, sera beaucoup plus rapide que moi. De plus, une brève discussion avec une autre coureuse au moment du retrait des dossards m’a informé des différentes difficultés techniques : le parcours est tout sauf roulant ! Alors j’essaie de ne pas partir trop vite.

Mais comme souvent, les sensations sont bonnes en début de course. Je boucle les deux premiers kilomètres qui sont majoritairement en descente ou à plat, en 6’19 et 6’28/km. Mais les premières vraies difficultés de ces 20 km de Montpellier 2018 apparaissent au 3ème kilomètre avec la longue montée vers le Lunaret. C’est parti pour 3 kilomètres durant lesquels il va falloir gérer mon effort. L’ascension du Lunaret se fait par plateau, de longues montées, avec de petites descentes suivies de faux plats montants. C’est dur mais j’essaie d’être la plus régulière possible pour m’économiser. Et j’y arrive : 7’30/km dans les grosses montées, 7’00/km sur les faux plats montants, 6’30/km sur le plat et 6’00/km dans les descentes…

Je prends les montées les unes après les autres, sans trop me poser de questions. Sans oublier de m’hydrater régulièrement, même si la météo est un peu bizarre : parfois fraîche, parfois plus chaude, mais surtout humide et menaçante.

L’allure reste régulière, en fonction du type de dénivelé et je passe finalement les 5 premiers kilomètres en  33:57. Puis c’est parti pour une longue descente qui me permet de dérouler les jambes et de récupérer un peu.

Comme je l’ai dit précédemment, le plus compliqué dans cette course finalement, c’est la gestion de l’effort. Ainsi, j’essaie d’adopter une allure la plus régulière possible. Je tourne à 6’25/km sur le 6ème kilomètre (en descente) puis repasse à 7’03/km sur les 7 et 8ème kilomètres, où je dois à nouveau faire face à de magnifiques « petites » côtes. Je mets « petites » entre guillemets parce que je sens qu’elles feraient bien rire les traileurs, quand moi je suis presqu’au bout de ma vie ! Le 9ème kilomètre arrive et avec lui, des descentes ! Merci mon Dieu ! Et oui, tout ce que tu grimpes, tu finis par le redescendre… 😉

Je repasse ainsi sur une allure à 6’35/km. Puis 6’46/km sur le 10ème kilomètre. La moitié des ces 20 km de Montpellier 2018 est ainsi derrière moi, après 1h07 et 47 secondes de course. Mais mon effort est loin d’être terminé. Si j’en crois les dires de la runneuse des dossards, il me reste 5 km « difficiles » puis 5km « roulants ».

Seconde partie de course des 20 km de Montpellier 2018

Les 11 et 12ème kilomètres attaquent fort avec de belles et longues montées. Je sens que les cuisses commencent à fatiguer.Si je commence à 6’54/km, je termine à 7’33/km. Sur le 13ème kilomètre qui se fait principalement en descente, je n’arrive pas à accélérer, et reste à 7’02/km pour récupérer.

Le 14 ème kilomètre fait mail. Je n’arrive plus à encaisser la montée. Alors je décide de passer en marche sportive pour économise mes quadriceps. Parce que quand les mollets et les fessiers seront trop fatigués, ce sont eux qui prendront le relais pour me porter jusqu’à l’arrivée. Alors je marche en me concentrant sur le mouvement des bras pour m’aider à avancer, ainsi que sur ma respiration. Je franchis ce 14 ème kilomètre en 8’23/km.

Le ciel se fait de plus en plus menaçant. Puis une fois le 15 ème kilomètre passé en 7’09/km, j’entame une longue descente entrecoupée de quelques zones plus ou moins plates, qui font du bien. Je passe ainsi les 16, 17 et 18 ème kilomètres en 6,26, 6’50 et 6’51/km, à mesure que la pente diminue. Je sens que je fatigue, mais je m’accroche. Pas question de lâcher si proche de l’arrivée. D’autant qu’une pluie très fine et légère a commencé à tomber. Quelques gouttes qui font du bien finalement. Mais j’ai peur que cela s’intensifie.

Je commence à fatiguer sérieusement, à en avoir marre… J’ai tout simplement hâte de franchir la ligne d’arrivée. Et là, que vois-je ? Encore une côte et une belle en plus ! Alors je mobilise le peu de ressources mentales qu’il me reste pour affronter cette dernière montée du 19ème kilomètre. Et je la passe en 7’32/km. C’est le dernier kilomètre final !

J’arrive sous l’Arc deTriomphe, et je vois le photographe Eric Jouve. Un sourire crispé plus tard, et je commence à accélérer sur ce dernier kilomètre en descente. De légère et agréable, la pluie s’est transformée en véritable déluge glacé. Alors que je continue d’accélérer, je prie pour ne pas glisser et me vautrer sur les pavés mouillés de la rue de la Loge… Puis, c’est le sprint final sur les 200 derniers mètres, avec une belle pointe à 4’38/km. Comme quoi j’en avais encore dans les jambes ! Ou alors, l’envie de me mettre au sec m’a donné des ailes !

Je termine ces 20 km de Montpellier 2018 en 02:16:44 à ma montre. Soit du 6’55/km de moyenne…

20 km de Montpellier 2018 : Ce qu’il faut retenir

Les leçons à tirer de ces 20 km de Montpellier 2018

Je suis très satisfaite de ma course. D’une part, parce que j’ai été capable de gérer mon effort tout du long pour pouvoir encaisser physiquement le dénivelé et les difficultés du parcours. D’autant que je n’avais absolument pas intégré le travail en côte dans ma prépa. Et d’autre part, parce que j’ai tout simplement kiffé ma course. Bien qu’elle ne fut pas facile, j’y ai pris beaucoup de plaisir ! Clairement, rien que pour ça, l’objectif est atteint !

De plus, le chrono est une très bonne surprise. Avec ces 245 m de dénivelé positif, les 20 km de Montpellier 2018 se placent au même niveau que Paris-Versailles, en termes de difficulté. Course pour laquelle, j’étais arrivée beaucoup mieux préparée. Et pourtant, j’ai couru les 20 km de Montpellier légèrement plus rapidement que Paris-Versailles 2017 (6’55km de moyenne contre 6’57/km).

Je suis ainsi sur les bases de mon RP sur semi-marathon (La Grande Motte 2017 dans le cadre de ma prépa pour le marathon de Paris 2017). Que de bonnes nouvelles et de repères pour la suite de mes entraînements. L’objectif pour la saison 2018-2019 est donné : passer sous les 2h10 sur semi !

 

 

Un 20/20 pour l’équipement des 20 km de Montpellier 2018 !

Aussi, les 20 km de Montpellier 2018 ont été l’occasion pour moi de tester la compression des leggings SKINS sur longues distances. Ce qui me manquait pour compléter mon article sur la compressive sportive par SKINS.

 

À lire : « Compression Sportive | Que vaut SKINS la marque de référence ?« 

 

J’ai notamment reçu de la part de la marque le petit dernier, de la gamme DNAmic ULTIMATE, avec un niveau de compression plus important que le premier que j’avais reçu. Clairement, j’ai adoré ! Un maintien musculaire parfait, une compression adaptée qui m’a permise de garder des jambes légères. Et ce, malgré la fatigue due à la distance et au dénivelé. Le tout sans me sentir coincée dans mon legging. Ce qui était ma principale crainte lors du premier essayage ! Bref, je survalide !

Aussi mention spéciale à la veste de pluie Kalenji achetée en urgence le samedi précédent les 20 km de Montpellier 2018, au vu de la météo annoncée. Elle ne s’est pas transformée en étuve sur les 17 premiers kilomètres. Et m’a même protégée du vent. Mais surtout elle a su me tenir au sec sur les 3 derniers kilomètres quand la pluie s’est invitée sur la course ! Bref, un achat heureux qui va bien me servir cet hiver !

 

➡️ Mon équipement en images sur les 20 km de Montpellier 2018  

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Et toi ? Quels sont tes objectifs courses pour cette saison 2018-2019 ?

 

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4 réponses

  1. Je kiffe les cotes. C’est mon truc prefere je crois.
    Note que j’aime bien les descentes, petite avec centre de gravite bas = je rouuuuule 😀

    Bref welcome back girl, bien joue, beau chrono. Ca me donne envie de retourner courir (ca tombe bien c’est prevu des ce soir).

    Bises de l’oie-du-bout-du-monde

    1. Merci !!! Si tu as déjà fait Paris-Versailles, ba c’est la même en un peu plus long et moi qui déteste les côtes, j’ai été servie ! Mais oui, c’est de bonne augure pour la suite !

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