Etre Etudiant(e) en Master 2

Si ce n’est pas la première fois que vous venez sur le blog, vous n’êtes pas sans savoir que je suis actuellement en Master 2. Et être étudiant en Master 2, cela suppose un certain nombre de choses… C’est quand même beau la vie d’Etudiant !

C’est la dernière ligne droite avant le diplôme

Oui après 4 (voire 5) années à trimer, c’est bientôt la fin ! Un soulagement !  C’est d’ailleurs aussi un soulagement pour vos parents qui espèrent enfin vous voir partir de la maison et voler de vos propres ailes, parce que mine de rien, ça coûte cher des études. Mes parents m’ont déjà dit quelques fois qu’en finançant mes études, ils anticipaient pour leur retraite 😉 Mais qui dit diplôme, dit aussi marché du travail et ses galères. Du coup, même si l’idée d’être (ENFIN) indépendant t’attire, tu te dis que tu vas quand même profiter de cette dernière année en tant qu’étudiant sans soucis de factures à payer, de patron à supporter…

C’est avoir un emploi du temps plus que léger…

Alors, oui, je le crie haut et fort ! Je n’ai que douze de cours par semaine !  La vie de Master 2 est plutôt sympa : pas de cours qui commence à 8h le matin ou qui finit à 20h le soir, pas de partiels écrits (ou très peu), des weekends de trois voire quatre jours. C’est que cela laisse pas mal de temps à côté pour faire d’autres choses (comme du sport, moi je dis ça, je dis rien !)

… mais un certain nombre de projets à mener !

Sauf que cela demande aussi pas mal de travail personnel à fournir ! Alors certes, je n’aurais qu’un partiel écrit ce semestre, mais j’ai un oral à préparer et trois projets (avec donc trois sujets de recherches différents à trouver) à écrire… Vaut mieux donc éviter de trop procrastiner (oui, je connais ce mot !) si tu ne veux pas finir tes projets à l’arrache juste avant la deadline. Etre étudiant(e) en Master 2, c’est donc aussi être organisé et autonome (mais a priori tu es censé avoir appris à l’être !), mais c’est aussi se professionnaliser ! En effet, j’aurais à rendre le même genre de travaux dans ma vie professionnelle que les projets que je dois écrire maintenant. En résumé, tu passes ton temps soit à la BU soit sur ton ordinateur (soit les deux) pour faire toutes tes recherches !

C’est prendre du grade aux yeux des professeurs et de l’administration…

Oui, maintenant tu es un grand ! Au bout de cinq (longues) années, l’administration te connaît. Elle t’a vu perdu en L1, hésitant en L2, fier en L3 et débordé en M1… Elle t’appelle maintenant par ton petit nom quand il s’agit d’aller récupérer ta carte étudiante ou faire d’autres démarches administratives. Enfin cela est vrai si tu as fais toutes tes études supérieures au même endroit. Aux yeux des professeurs, tu n’es plus un étudiant, mas un futur collègue, ils te traitent donc en tant que tel. Ils sont ouverts à tes idées, te donnent des conseils sur la méthode, t’encouragent sur ta voie…  Cette relation est encore plus étroite quand tu es chargé de TD. Le pied total ! Tu passes de l’autre côté de la barrière et tu peux faire souffrir tes petits L1/L2 en les interrogeant avec la fameuse question « et pourquoi ? » et le fameux « va plus loin dans ton raisonnement ». Et tu prends un sacré coup quand tu t’entends dire « Mais vous avez appris vos cours ? », « apprenez par cœur vos définitions », « j’ai été étudiante avant  vous » (mais merde, je suis encore étudiante !), « Ecrivez proprement »… et que tu corriges leurs copies en te demandant si pendant le cours que tu donnais, ils ne dormaient pas (en même temps, qui a choisi le créneau du lundi matin 8h… Pas moi !)

C’est se poser des questions sur son avenir

La grande question du moment, c’est « Doctorat ou entrée dans la vie active ? ». Oui, en Master 2, tu te poses des questions sur ce que tu veux faire plus tard : quel type de travail ; bureau ou terrain ; public ou privé ; recherches, professorat ou autre… Bref pour ne pas accepter la première offre qui passe et le regretter plus tard, il faut savoir ce que l’on cherche…

C’est chercher un stage

C’est bien beau de se poser des questions, mais il faut aussi chercher un stage… Et ce n’est pas une mince affaire ! Les gars, je n’ai qu’une chose à vous dire : le RESEAU ! Et comme vous faites partie de mon réseau, je lance une annonce :

Etudiante, dynamique, organisée et volontaire, en Master 2 d’Economie, spécialisée en « Politique Publique et Développement », à la Toulouse School of Economics, je suis à la recherche d’un stage de fin d’études de 4 à 6 mois, à partir du mois de mai, axé sur l’économie du développement et/ou les politiques publiques…

A bon entendeur…  Oui, comme vous pouvez le constater, chercher un stage, c’est lancer un nombre incalculable d’hameçons en espérant qu’il y en ait un qui morde… Pour t’aider (si tu as de la chance), ton université t’organisera une rencontre avec des professionnels… Pour moi, elle a eu lieu hier… J’espère que les entreprises seront aussi généreuses en offre de stages qu’elles ne l’ont été en goodies !

C’est être fier de son école…

Quand tu as finalement atteint le stade suprême du Master 2, tu as toutes les chances d’avoir acheté à un moment ou un autre le fameux sweat de l’école… Promis, je vous ferais une photo du mien (quand je l’aurais acheté lundi 😉 ). Et puis, tu glisses dans chaque conversation « Oui, je viens de la TSE » (oui parce que Toulouse School of Economics, ça le fait tellement plus que Ecole d’Economie de Toulouse….), « oui, oui, l’école où il y a eu le Prix Nobel », « oui, l’école qui vient d’instaurer des frais d’inscription pour les Master à 6000 euros l’année » (et là, tu es bien content d’avoir fini ton master !). Oui, tu es fier d’être étudiant dans ton école !

Je le confirme ! On a quand même la belle vie quand on est étudiant ! Petit fait remarquable : je ne suis pas devenue accro à la caféine !

Margaux